Il n'y a a guère que le MRAP pour s'en émouvoir et diffuser l'information à la notable exception de Bellaciao et du Quotidien d'Oran qui titre :
Le MRAP s'intéresse aux mésaventures d'un paysan d'origine algérienne, Tewfiq Khenouche. D'origne algérienne, car M. Khenouche est né en France et est autant originaire de Kabylie que de Montauban, la ville où il est né et a grandi. D'une certaine manière, on peut dire qu'il est le prototype de l'individu "intégré" puisqu'il a choisi d'exercer le métier d'agriculteur, viticulteur pour être exact et qu'il réussit dans ce métier
Mais alors, qu'est-ce qui a pu pousser des individus à s'en prendre à trois reprises à l'exploitation de ce "paysan arabe" dixit une inscription qui signifiait justement le refus d'un paysan ayant des origines nord africaines?
Le MRAP pointe à juste titre le motif de jalousie de la part d'autres viticulteurs et on sait les difficultés qui touchent la viticulture française.
Ajoutons l' hypothèse que M. Khnennouche n'est pas si bien intégré que ça. En effet, il a le toupet :
1) de s'établir dans une commune nommée Castelarrasin (le château arabe!) même si, selon Wikipedia, les Arabes n'ont rien à voir avec l'histoire de cette ville.
2) de produire du raisin de table et non du vin. Dans ce dernier cas, nous aurions eu une preuve formelle d'intégration.
3) On peut aussi noter que M. Khenouche a choisi de produire une variété de raison peu présente dans la région, le muscat de Hambourg. C'est peut-être aussi l'origine germanique de ce raisin qui a gêné ses ennemis (en fait on ignore l'origine de ce cépage).
Comme de coutume, aucune réaction ni du ministère de l'agriculture, ni de celui de l'intérieur et encore moins de la présidence de la république.
On attend quelques mots de M. Hortefeux au nom de l'identité nationale et du jardin à la française (soit pour justifier soit pour condamner).
On peut aussi noter que M. Khenouche a choisi de produire une variété de raison peu présente dans la région
RépondreSupprimeramis de la poésie...
Petite faute de fappe dont je ne m'étais pas aperçu et qui produit un gentil petit effet, vous avez raison.
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