L’actualité est très abondante en ce moment, qu’on y songe : les suites du putsch en Egypte, la crise syrienne persistante, l’attentat commis par les sionistes dans un quartier de Beyrouth réputé être un « fief» du Hezbollah (c’est-à-dire peuplé de gens qui ont le tort d’être majoritairement chiites), les troubles en Tunisie ou dans le sud algérien (Tunisie et Algérie n’ont peut-être pas fini de payer le prix de l’agression contre la Libye), la reprise des prétendues discussions de paix entre l’entité sioniste et une Autorité Palestinienne fantomatique, le décès de Me Jacques Vergès.…
Je ne vais cependant traiter aujourd'hui aucun de ces sujets intéressants et importants mais revenir sur un aspect de la seconde guerre mondiale qui reste encore d’actualité du fait de sa relation avec les questions holocaustiques.
Ce sujet qui reste d’actualité est celui de l’attitude du Pape Pie XII à l’égard des persécutions infligées par le nazisme aux Juifs en Europe. En effet, un courant d’opinion animé par la propagande sioniste soutient que le Pape Pie XII est resté passif devant les souffrances endurées par les Juifs. Cette thèse est ranimée régulièrement quand la question de la béatification de Pie XII revient dans l’actualité et aussi à titre préventif quand un nouveau Pape prend ses fonctions, ce qui est présentement le cas.
Comme pour d’autres aspects de l’histoire de la seconde guerre mondiale, notre représentation du rôle de Pie XII a été fortement influencée par la littérature et le cinéma, ici par «Amen», un film de Costa Gavras adapté d’une pièce de théâtre.
De fait, ces attaques contre le Pape Pie XII sont rarement mises en question dans les médias et c’est ce qui a amené Tim Fischer, un ancien vice-premier ministre australien à publier un livre dans lequel il pointe le rôle de ce qu’il appelle le lobby juif aux Etats Unis mais aussi le rôle négatif des fascistes… juifs en Italie à l’époque mussolinienne.
- Tim Fischer montre du doigt le lobby sioniste
Par Barney Zwartz, The Age (Australie) 4 août 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
Il faut apporter la contradiction au lobby juif de New York qui a injustement sali le nom de Pie XII, Pape pendant la Seconde Guerre mondiale, au service d’intérêts politiques contemporains, a affirmé l'ancien vice-Premier ministre australien Tim Fischer.
Pie a été critiqué pour n’avoir pas suffisamment agi pour protéger les Juifs pendant l’holocauste, mais M. Fischer soutient dans un livre qui sortira vendredi à Melbourne qu’il a sauvé des Juifs «et n’en obtient nulle reconnaissance.»
M. Fischer, ambassadeur auprès du Saint-Siège de 2008 à 2011, a déclaré à Fairfax Media que le lobby juif doit revoir sa position qui est de plus en plus tapageuse dans da condamnation de Pie XII.
En fait, selon Fischer, Pie avait enjoint les Catholiques d’aider les Juifs, en c en cachant des centaines dans des couvents, des monastères et au Vatican. Les Nazis raflèrent 1 002 des 8 000 Juifs de Rome en 1943 et les envoyèrent à Auschwitz, mais les 7 000 autres furent sauvés.
Dans son livre, Holy See, Unholy Me: 1000 Days in Rome, M. Fischer écrit qu’un ambassadeur israélien qui avait appelé à reconnaître l’œuvre de protection de Pie XII avait été rapidement contraint à une rétractation humiliante.
“En outré, à chaque fois qu’il est suggéré d’envisager la béatification et la canonisation de Pie XII, ils frappent de toute leur puissance et utilisent tous les circuits médiatiques pour l’empêcher.»
Des informations en provenance du Vatican donnent à penser que le Pape François veut aller de l’avant pour la canonisation de Pie.
Présentant Mark Regev, le porte parole Israélien formé à Melbourne comme étant un personnage central, M. Fischer écrit que les compétences médiatiques du lobby juif excèdent de loin celles du Vatican et il laisse entendre que ses tactiques «servent à défendre une cause et à entretenir influence et pouvoir.
“Le lobby juif américain est dirigé par des tenants d’une ligne dure qui reçoivent leurs instructions quotidiennement de Jérusalem et Tel Aviv et ne lâcheront rien sur la politique d’Israël en Cisjordanie.»
M. Fischer explique que le plus grand désastre pour la communauté juive de Rome pendant la guerre fut la scission ente les factions pro et anti fascistes. «Cela rompit l’unité au moment où elle était le plus nécessaire avec l’entrée des nazis à Rome. Les Juifs fascistes disaient que rien n’arriverait.»
Le grand rabbin, Israel Zolli, un antifasciste, avait averti la communauté qu’elle devait sse tenir prête, par exemple en cachant les listes [des fidèles] des synagogues. Après la guerre, le rabbin Zolli se convertit au catholicisme, « ce qui le fit disparaître complètement de l’histoire [de la période].
"Le rabbin de Rome et l'évêque de Rome à sauvèrent tous deux des milliers de vies juives, et leur action mérite d’être appréciée de façon plus juste", a déclaré M. Fischer.
Il a dit s’attendre à une réaction virulente contre ses propos, mais il espère que son livre sera lu par des gens sans parti pris.
Il a concédé qu’il existait des preuves de l’existence d’un canal catholique croate par lequel des Nazis s’échappèrent après la guerre, et il a affirmé que si Pie en était informé, il devrait être fortement critiqué [pinged] pour ça.