jeudi 29 octobre 2009

Elie Wiesel et ses amis antisémites

J Street est un lobby juif des Etats Unis qui se veut une alternative à l’AIPAC et à toutes les organisations qu’on englobe dans l’expression lobby sioniste.
J Street n’est pas un lobby antisioniste, mais ses animateurs pensent que l’influence exercée par le lobby actuel est démesurée et, à terme, néfaste pour l’entité sioniste elle-même. Il s’agit de protéger l’entité contre elle-même en quelque sorte, en la contraignant à discuter sérieusement de paix avec les Palestiniens.
J Street ne manque pas d’argent mais, pour l’instant, de relais suffisamment nombreux dans la communauté juive étatsunienne. Trouver ces relais un travail de longue haleine qui commence à porter ses fruits et se matérialise par la première convention de l’organisation qui a réuni quelques 1500 participants.
Michael Oren, l’ambassadeur sioniste à Washington, était invité à cette convention, mais il a décliné l’invitation. C’est que J Street n’est pas bien vu à Tel Aviv, et encore moins à Washington où le lobby sioniste représente un sionisme intransigeant. Dans ces deux villes, le sionisme mou de J Street est perçu comme dangereux pour le projet sioniste.
Si Michael Oren désapprouve les principes de J Street, il a par contre les yeux de Chimène pour les sionistes chrétiens et leur pasteur John Hagee qu’il a « honorés » de sa présence à un meeting de l’église du prédicateur apocalyptique.
Il n’est d’ailleurs pas le seul à faire les yeux doux à John Hagee puisqu’au moment même où J Street de réunissait, Elie Wiesel, prix Nobel (de quoi au juste?) s’exprimait aux côtés de John Hagee devant des milliers de sionistes chrétiens.
Or, comme nous le rappelle Max Blumenthal, Hagee est, preuves à l’appui, un antisémite virulent.
Ceux qui ont l’habitude de gober les inepties proférées par Elie Wiesel en seront peut-être surpris. Certainement pas ceux qui sont un peu familiers du personnage ainsi que du sionisme.


La présence choquante d’Elie Wiesel auprès du prédicateur fou et antisémite John Hagee
par Max Blumenthal, AlterNet (USA) 29 octobre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Le 25 octobre, alors qu’une foule de 1500 personnes se pressait pour la première convention du lobby pro-israélien de gauche J Street, Elie Wiesel prenait la parole devant une foule de 6000 sionistes chrétiens participant à la « Night to Honor Israel » (soirée en l’honneur de l’entité sioniste). Selon le San Antonio Express news, alors qu’Elie Wiesel était assis auprès de lui, Hagee a pourfendu le président Barack Obama, l’accusant sans preuves d’être « plus ferme avec Israël qu’avec la Russie, l’Iran, la Chine ou la Corée du Nord. »

Auparavant, l’ambassadeur Israélien Michæl Oren, qui était présent au sommet tenu plus tôt dans l’année des Christians United for Isræl d’Hagee, avait rejeté la proposition de J Street pour qu’il s’exprime lors de sa convention. Au lieu de quoi, il a envoyé un fonctionnaire de  faible rang pour « observer » l’événement. Oren avait ensuite accusé J Street  de «porter atteinte aux intérêts d’Israël.»

En apportant sa bénédiction à Hagee tout en vouant J Street aux gémonies, Wiesel et Oren ont choisi une organisation antisémite dirigée par un prédicateur apocalyptique d’extrême droite de préférence à une organisation progressiste naissante qui se proclame elle-même «pour Israël, pour la paix.» Et Wiesel comme Oren semblent déjà pris dans une autre controverse sur leur engagement avec le prédicateur extrémiste.


Dans la vidéo ci-dessous, le pasteur Hagee avertit que l’antéchrist sera homosexuel, Allemand et Juif.



Pendant la campagne présidentielle de 2008, le sénateur McCain avait cherché avec insistance à obtenir le soutien d’Hagee, apparaissant aux côtés du pasteur au cours d’une conférence de presse largement médiatisée pour en faire l’annonce. McCain voulait avoir le blanc seing d’une personnalité de la droite chrétienne, surtout depuis qu’il avait fustigé Jerry Falwell et Pat Robertson pendant les primaires républicaines de 2000.

McCain était peut être absolument dans l’ignorance du sermon où Hagee déclare que l’holocauste était un événement ordonné et orchestré par Dieu pour accomplir la prophétie biblique; son accusation selon laquelle le rejet de Jésus par les Juifs était à la racine de l’antisémitisme; ou encore sa prédiction selon laquelle quand l’antéchrist reviendra, il sera homosexuel et « partiellement juif, comme l’était Adolf Hitler, comme l’était Karl Marx.» Quand les délires antisémites d’Hagee ont été répercutés sans des blogs comme Talk2Action avant d’être connus nationalement, McCain renonça au soutien du prédicateur.


La vidéo ci-dessous montre la séquence du fameux sermon d’Hagee sur Hitler.



A la différence de McCain, Oren et Wiesel ne peuvent feindre l’ignorance des propos antisémites d’Hagee, à cause justement du bruit qu’avait fait la rupture avec McCain. «Mon cher pasteur, quand j’entends que des Chrétiens se réunissent pour défendre le peuple d’Israël, c’est bien sûr quelque chose qui me fait chaud au cœur, » avait déclaré Wiesel à Hagee dans un entretien du 3 septembre. «C’est, dit simplement, vous voyez, les gens ont appris de l’histoire.» (Hagee vend pour 15 dollars pièce le DVD de son entretien avec Wiesel sur son site web personnel, transformant le film de cette rencontre en aubaine financière).

Le 26 octobre, pendant un panel de blogueurs et de militants en marge de la conférence de J Street, j’ai critiqué Oren et Wiesel pour s’être associés à Hagee au moment même où j’écrivais sur l’implication de McCain avec le prédicateur. En se liant avec un antisémite, Wiesel semble ne pas avoir retenu son propre enseignement. J’ai dit que Bernard Madoff était la dernière personne en qui Wiesel avait eu autant confiance qu’en Hagee.  C’était une plaisanterie, bien sûr, un genre de plaisanterie juive, et dans cette comparaison humoristique j’attribuais à Wiesel une crédulité stupide dans son engagement avec Hagee.

Ecrivain lauréat du prix Nobel, Wiesel a basé son œuvre et ses conférences depuis des décennies sur la prémisse selon laquelle nous devons apprendre de la tragédie du passé, tirer la leçon de l’holocauste de sorte à ne pas le répéter. Peut-être Wiesel n’ignore-t-il pas l’épouvantable théologie d’Hagee pour laquelle la destruction violente des Juifs est essentielle pour amener le retour du Christ; ou peut-être ne la prend-t-il pas au sérieux et considère-t-il que de telles inepties ne devraient pas empêcher Hagee de soutenir financièrement et par la propagande le mouvement de colonisation de la Cisjordanie qui est désormais au cœur des difficultés dans les relations entre les USA et Israël.

Michæl Goldfarb, ancien porte parole de la campagne McCain – Palin et qui anime un blog sur le Weekly Standard a qualifié le panel de blogueurs de «clownesque». Il rend compte de les remarques ainsi: « Elie Wiesel insulté à la conférence de J Street.» Dans son post, Goldfarb ne tient pas compte des faits que j’ai présentés sur l’antisémitisme d’Hagee. Une fois de plus, l’idéologie exige qu’on oublie l’histoire.

Jeffrey Goldberg, qui écrit pour the Atlantic, a lui aussi qualifié le panel de « clownesque, » m’attaquant pour avoir critiqué Wiesel. «En voilà une astuce, » écrit Goldberg dans son blog. «Critiquer des personnages publics qui ont survécu à l’holocauste est bien sûr permissible. Mais les insulter est honteux. Ca ne va pas vous gagner beaucoup d’amis juifs.» Goldberg m’a également excommunié parmi les anti sionistes qui ont des parents juifs.»

Pourquoi Wiesel fait-il ami-ami avec Hagee? Pourquoi ai-je « insulté » Wiesel? Goldfarb comme Goldberg ont refusé de traiter ces questions et omis de citer les faits que j’ai présentés sur Hagee. Alors que Goldfarb s’en est pris violemment à un donateur de J Street pour des déclarations controversées sur Israël, ils ne s’est jamais occupé des diatribes antisémites d’Hagee. Goldberg ne s’en est pas occupé non plus. Tous deux présentent tranquillement leurs opinions sans se soucier des faits.

Mais l’absence de faits dans les articles sur leurs blogs ne les autorise pas à fuir le problème. Approuvent-ils Hagee, comme le font Wiesel et Oren? En défendant Wiesel des critiques sur sa relation avec Hagee, ils défendent également cette relation. Est-ce vraiment ce qu’ils veulent faire? Ils doivent donc également être en désaccord avec la rupture par McCain de ses liens avec Hagee. Qu’est-ce que Goldberg et Goldfarb trouvent acceptable chez Hagee, dès lors que Wiesel et Oren le trouvent acceptable? A moins, bien sûr, qu’ils n’approuvent ni Hagee ni aucune association avec lui, et utilisaient la critique contre ceux qui s’allient à lui comme un moyen de taper sur J Street. Alors là, ce serait clownesque.


Des enfants tracent des croix gammées sur le mur d'une synagogue d'une ville de banlieue.



Non, ça ne se passe pas à Vénissieux; pas à Sarcelles non plus.
Ca se passe à Petah Tikva, près de Tel Aviv. Et ça n'a rien à voir ni avec l'antisémitisme, ni avec le fascisme; ce n'est que du vandalisme lit-on dans le Yediot Aharonot:


Pendant une patrouille de routine dans la ville, la police arrête trois enfants de 11 ans qui dessinaient des svastikas et d'autres graffiti sur le mur d'une synagogue. Après interrogatoire, les enfants ont été relâchés. La police considère que l'incident est un simple acte de vandalisme et non un acte néo-nazi. 

Le judéo-christianisme selon Larry David

Ca se passe dans un sitcom très populaire aux Etats Unis. La vedette de l’émission, un certain Larry David, créateur de Seinfeld, se rend aux toilettes et éclabousse d’urine par « inadvertance » un portrait de Jésus. Allez comprendre, en passant, pourquoi quelqu’un irait placer un portrait de jésus à côté d’une cuvette de WC…
C’est quand même déjà très drôle, du moins quand on n’est pas chrétien, mais il s’ensuit un autre gag quand l’assistante du même David se prend à croire que le portrait de Jésus pleure et se répand en dévotions avec sa mère elle aussi convaincue d’un phénomène miraculeux.
Bon, les catholiques des USA ne semblent pas trouver ça drôle et le font savoir comme ils peuvent (et ils peuvent finalement peu).
Ce qui est quand même étonnant dans les réactions outragées qu’on peut lire dans la presse anglo-saxonne, c’est qu’on s’y demande si on accepterait une telle insulte envers d’autres religions comme le judaïsme ou l’Islam.
C’est étonnant car, comme on le sait, nul ne se prive en Occident de déblatérer sur l’Islam, que ce soit sur le registre de la comédie ou sur un registre plus «sérieux ». Ceux qui protestent aujourd’hui contre le sketch de Larry David oublient semble-t-il, l’épisode des caricatures insultantes à l’égard du prophète de l’Islam.
Et c’est étonnant aussi parce que Larry David n’est certes pas chrétien, mais il n’est pas musulman non plus.


Les Catholiques des USA choqués par Larry David qui pisse de rire

Ce serait un tollé général si les Juifs ou les Musulmans étaient traités de la sorte, affirment des critiques
Par Sophie Taylor, The First Post (UK) 29 octobre 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri

Le comédien étatsunien Larry David, créateur de Seinfeld et maintenant vedette de sa propre sitcom Curb Your Enthusiasm aime choquer et, dans l’ensemble, son auditoire l’apprécie pour ça. Cette fois il est allé à la limite, du point de vue des Catholiques.

Dans le dernier épisode diffusé dimanche soir aux USA sur BO, David va dans la salle de bains et, alors qu’il urine, éclabousse un portrait de Jésus Christ. Il sort dans l’essuyer.

Quelques minutes plus tard, une assistante de David entre dans la salle de bains et croit que Jésus pleure. Elle appelle ensuite sa mère et toutes deux s’agenouillent en prières.

Pas drôle, proteste Deal Hudson, écrivain et rédacteur en chef d’InsideCatholic.com. « Pourquoi ces gens peuvent-ils se permettre de montrer publiquement un tel degré d’irrespect pour les symboles chrétiens? » Demande-t-il. « Si on faisait la même chose avec le symbole de toute autre religion – juive ou musulmane – ce serait un tollé général. Il n’y a aucune égalité de traitement. »

Bill Donohue, président de la Catholic League, affirme que David devrait « démissionner tant qu’il est encore temps, » et que le show prouve que le comédien avait fait son temps. « Larry David a-t-il été toujours aussi vulgaire? Considérerait-il drôle que quelqu’un urine sur le portrait de sa mère? » demande Donohue.

En défense, BO déclare: « Toute personne qui suit Curb Your Enthusiasm sait que le show est tout en parodie et en satire. Larry David se rit de tout le monde, et particulièrement de lui-même. Son humour est toujours espiègle et absolument jamais malveillant. »

C’est insuffisant pour Hudson et Donohue. Le premier souhaite que les producteurs et les scénaristes du show présentent des excuses. « Quand cela va-t-il s’arrêter? » demande-t-il.

L’épisode était un de ceux attendus depuis longtemps pour lequel la distribution de Seinfeld avait été réunie. A la question de savoir si David et Jerry Seinfeld (qui interprète son propre rôle) ont déjà assisté à un miracle, David répond: «Chaque érection est un miracle»

Pour Donohue: «Voilà ce qui passe pour de la créativité de nos jours.»

mercredi 28 octobre 2009

Un tennis un peu particulier...

... que celui que pratique en Cisjordanie ce manifestant Palestinien qui retourne à l'envoyeur, la soldatesque sioniste, une grenade lacrymogène désormais vide.
Dommage qu'il ne puisse en faire autant avec les balles de fusil et les obus.



Source: Time.com

samedi 24 octobre 2009

Réparations pour l'holocauste qui aurait pu survenir

L'entité sioniste, on le sait, est le pays des miracles. Sa capacité à extorquer l'argent des contribuables étatsuniens et allemands.n'est pas le moindre de ces miracles.
Ainsi les autorités allemandes n'avaient-elles pas hésité à offrir gracieusement au régime sioniste deux sous-marins. Non que l'Allemagne entretienne une quelconque alliance militaire avec le régime sioniste contre le peuple palestinien!
En effet, si l'Allemagne a offert ces deux sous_marins, c'était en quelque sorte au titre de réparations de dommages non subis par l'entité sioniste et qui auraient pu être causés par des missiles irakiens chargés de têtes chimiques hypothétiquement développées grâce à la collaboration d'entreprises allemandes.
la 1ère Guerre du Golfe a éclaté et des Scud irakiens ont été lancés sur le pays. On a ensuite appris que des têtes chimiques irakiennes, qui n’ont jamais été lancées, avaient peut-être été développées avec l’aide de compagnies allemandes. Les relations entre Berlin et Jérusalem se sont tendues, conduisant le gouvernement allemand à offrir un soutien humanitaire et militaire, sous la forme de 2 sous-marins de la classe Dolphin gratuits. Le 3è sous-marin a été commandé un an plus tard, et le cout a été partagé entre l’Allemagne et Israël

Après les réparations pour l'holocauste, voici venir les réparations pour l'holocauste qui aurait pu survenir si.... et si.... (complétez à votre gré).

Les sionistes semblent penser que l'Allemagne est prête à poursuivre dans cette voie des réparations pour préjudice hypothétique puisque les dirigeants de Tel Aviv réclament cette fois la gratuité pour deux corvettes ultra modernes de type MEKO.

Il va de soi que les contribuables allemands n'auront droit, en guise de remerciement, qu'au mépris encore plus grand des sionistes.



jeudi 22 octobre 2009

Les tire-laines de l'armée "la plus morale" du monde agissent au nez et à la barbe de leur haut commandement

L'armée sioniste est, comme vous le savez, l'armée la plus morale du monde. En effet, quand elle tue, c'est uniquement en représailles, pour se défendre, et avec d'énormes états d'âme. Car elle est la force de défense de ceux qui "aiment la vie" contre ceux qui "aiment la mort."
Le juge Goldstone ne le sait pourtant pas, mais que voulez-vous, les antisémites ne veulent rien comprendre.
Quoi, Goldstone est juif? et sioniste?


C'est en réalité la dernière astuce des antisémites: avoir des parents juifs, se grimer en juif, aller à la synagogue, faire shabbat.


Comme on le sait aussi, les soldats de l'armée "la plus morale" du monde ne dédaignent pas à l'occasion d'une attaque contre gaza ou d'une guerre contre le Liban, d'arrondir leurs fins de mois en dérobant ce qui leur semblent intéressant dans les maisons qu'ils fouillent à la recherche d'armes ou de "terroristes" cachés. Ces mêmes soldats ont d'ailleurs l'habitude de faire la même chose sur ordre de leurs supérieurs et à plus grande échelle.
Oui, mais ça c'est valable en temps de guerre, mais quand on n'est pas en guerre?
Eh bien, quand on n'est pas en guerre, on fait la même chose entre soi. L'événement décrit dans l'article que je vous propose vient sans doute de le rappeler fort à propos à la "fine fleur" de l'armée sioniste et à son ministre de la "défense."
Ce n'est certes pas impunément qu'on bâtit une prétendue nation sur le principe du vol caractérisé.



Vols pendant une cérémonie de l'armée
Yeshiva World News, 22 octobre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Alors que des officiers supérieurs de l'armée israélienne savouraient ces instants, la cérémonie qui marquait les changements dans le commandement central, quelqu'un s'affairait à fouiller poches et portefeuilles, avant de prendre le large avec de l'argent, des téléphones portables et d'autres objets.

Etaient présents, le général Gabi Ashkenazi, chef d'Etat Major, le général-major Avi Mizrachi, nouveau commandant du district du centre, son prédécesseur le général-major Gadi Shamni et de nombreux autres officiers supérieurs de l'armée ainsi que le ministre de la défense Ehud Barak.
Les portefeuilles, les téléphones et l'argent liquide de dizaines de soldats de Charuv ont été volés, ce qui a conduit la police militaire à intervenir. Les accès de la base ont été bouclés et tous ceux qui en sortaient ont été fouillés. ce qui a occasionné des retards prolongés. En dépit des efforts, les biens dérobés n'ont pas été récupérés. L'enquête continie.

(Yechiel Spira – YWN Israel)

mardi 20 octobre 2009

Les sionistes n'espionnent jamais dans des nations amies...


Nozette a en effet été piégé par un agent du FBI qui se faisait passer pour un agent du Mossad. Le FBI surveille bien entendu attentivement tous les chercheurs qui travaillent dans des domaines réputés sensibles, ce qui est le cas de Nozette.
Ceci dit, ce n'est pas par hasard que le FBI a tendu un piège à ce chercheur puisque, peut-on lire dans le Figaro:
Un faisceau d'indices avait poussé le contre-espionnage à lui tendre un piège : le scientifique, qui depuis 10 ans, collaborait avec une société proche du gouvernement israélien, avait effectué en janvier dernier, un voyage à l'étranger suspect. Parti avec des disques durs, il était revenu les mains vides.
 Si les autorités US veulent bien faire de Nozette un exemple, il est pour elles hors de question, lit-on dans le même article, d'incriminer l'entité sioniste.
C'est juste un avertissement

Un avertissement apparemment reçu 5 sur 5 à Tel Aviv où de hauts responsables se sont empressés d'affirmer que l'entité sioniste n'espionne pas dans les nations amies.

Un mensonge de plus ou de moins, ce n'est pas ce qui va troubler la conscience des patrons de l'espionnage à Tel Aviv. Faut pas pousser.
Mais peut-être disent-ils la vérité au fond. Car si, pour les sionistes il peut exister des gouvernements amis, il n'existe pas de nations amies. Tout au plus peut-on trouver des Justes parmi les Nations mais certainement pas de Nation Juste.
Et ce truc du juste parmi les nations, n'est pas une référence à une notion morale universelle comme les naïfs pourraient le croire, mais strictement dérivé du Talmud.
Pour être clair, si un membre de votre famille a lutté contre le nazisme pendant la seconde guerre mondiale et que son action a permis de sauver la vie de cent Tziganes ou tout simplement cent villageois du Vercors, il ne saurait recevoir l'appellation de juste parmi les nations.
Et la meilleure preuve qu'il n'existe pas de Nation Juste, c'est que partout l'antisémitisme prospère: en Espagne, en Norvège ,dans toute la Scandinavie et même en Chine. Ah oui, j'allais omettre la France, oubli réparé grâce à Dominique Strauss-Kahn selon qui l'antisémitisme monte en France. Quiconque comme Jacques Attali sera d'opinion contraire ne peut que tenir des propos délirants.



jeudi 15 octobre 2009

Quand Nativ signifie le contraire d'Indigène

Les relations entre Moscou et l'entité sioniste ont connu des hauts et des bas. Ainsi, l'URSS avait d'emblée été favorable à l'établissement d'un Etat juif au Moyen-Orient. Moins comme pourraient le penser certains parce que le parti communiste d'URSS était sous contrôle supposé des Juifs que parce que le pouvoir soviétique y voyait un moyen d'affaiblir le Royaume Uni et d'autres puissances occidentales dans la région.

C'est ainsi que, curieusement, les sionistes purent bénéficier d'une aide militaire décisive du bloc soviétique, via surtout la Tchécoslovaquie, qui s'ajoutait aux renforts de combattants Juifs venus des puissances capitalistes. Staline fit à cette époque un mauvais calcul que le communisme payera cher ultérieurement, mais c'est une autre histoire...

A d'autres moments, les Russes se rapprochèrent de certains Etats arabes comme la Syrie et l'Egypte qu'ils dotèrent d'équipements aptes à mettre en échec les sionistes. L'URSS prit toujours effectivement bien soin de ne pas fournir à ces deux Etats arabes les moyens de la supériorité militaire contre l'entité sioniste.

Ceci dit, la Russie a toujours eu un caractère stratégique pour les dirigeants de l'entité sioniste, pas tant par son rôle de fournisseur d'armes à ses ennemis, que par son important stock de population juive interdite de faire son aliyah (le prétendu droit au retour) pour rejoindre les colons le plus souvent Russes justement qui ont squatté la terre de Palestine.

Outre leur nombre, ces juifs Russes ont un double intérêt : ils sont Ashkénazes et ont souvent une bonne formation professionnelle et/ou universitaire (comme quoi le communisme avait parfois du bon).

Classiquement, l'émigration juive vers la Palestine est une prérogative de l'Agence Juive, une organisation non gouvernementale de type mafieux. Sauf dans le cas justement de l'URSS puis de la Russie.

Dans cette région, la prise en charge de l'émigration fut confiée à un organisme dépendant directement du bureau du premier ministre de l'entité sioniste.

Connu sous le nom de Nativ, cet organisme lié également aux services secrets sionistes a exercé pendant des années dans l'ex URSS et a été à l'origine de la grande campagne de soutien en Occident à ce qu'on appelait les Refuzniks, c'est-à-dire ceux à qui on refusait le droit de quitter l'URSS. Ces Refuzniks étaient pour l'essentiel des Juifs bien entendu et ce que le régime soviétique leur refusait n'était pas forcément l'émigration mais surtout l'émigration vers la Palestine occupée.

Nativ ne s'était pas seulement contentée d'orchestrer la propagande en Occident ; elle était partie prenante, toujours clandestinement, dans l'encadrement et la structuration des Refuzniks.

Nativ est sortie de sa clandestinité avec la fin du régime soviétique pour opérer cette fois dans le cadre d'accords intergouvernementaux.

Seulement voilà : le gouvernement russe n'est pas absolument convaincu que l'organisation n'a plus de liens avec les services secrets sionistes et c'est pourquoi il vient de procéder à l'expulsion pour espionnage (en exigeant son rappel) de Shmuel Polishchuk, le consul sioniste qui supervisait Nativ. Dans la foulée, Moscou a ordonné la fermeture des bureaux de cette organisation à Novossibirsk et Saint Petersbourg.


Par Paul Goble, Georgian Daily (USA) 15 octobre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri


Moscou a fermé les bureaux de Novossibirsk et Saint Petersbourg de l'organisation israélienne Nativ qui aide à organiser le retour des Juifs en Israël, un geste dont les journalistes et militants des droits de l'homme israéliens considèrent qu'il rendra beaucoup plus difficile les choses pour les Juifs de la Fédération de Russie qui veulent partir [dans l'entité].

Cette action intervient après le départ fin septembre de Shmuel Polishchuk, le consul d'Israël à Moscou qui supervisait le travail de Nativ, et selon un article paru hier dans «Ma'ariv,» la fermeture de ces deux bureaux rendra la tâche difficile voire impossible à la plupart des plus de 200 Juifs Russes qui tentent en ce moment d'obtenir les documents nécessaires pour leur départ.

Selon le journal israélien, les officiels Russes se sont « plaints de manière répétée » du fait que les employés de Nativ ont « outrepassé » leurs attributions telles que définies par l'accord israélo-russe concernant le rôle de l'organisation dans le réalisation du «droit au retour.»

D'après le journaliste Eli Bardenstein de «Ma'ariv,» le gouvernement russe a évité «un scandale» dans le cas de Polishchuk en ne le déclarant pas persona non grata mais en autorisant simplement Israël à le rappeler de son poste. Mais cette nouvelle initiative russe contre les bureaux de Nativ est un enjeu d'un tout autre ordre.

Nativ a une longue histoire. Institution gouvernementale israélienne dépendant directement des services du premier ministre, elle a été créée en 1952 sous le nom de Bureau de Liaison avec les Juifs d'URSS et d'Europe Orientale. Depuis 1991, on la connaît sous l'appellation Bureau de Liaison avec les Juifs de la CEI et des Pays Baltes.

A l'époque soviétique, l'organisation visait à développer les contacts aves les Juifs du bloc soviétique, mais après la fin de l'URSS, elle devint plus impliquée dans la promotion du droit au retour, ce qui la fit parfois entrer en conflit avec le ministère israélien des affaires étrangères et des organisations non gouvernementales comme l'Agence Juive.

Il y a une dizaine d'années, le gouvernement israélien avait formellement coupé les liens entre Nativ et les services de renseignements israéliens, mais les officiels Russes semblent avoir considéré que, d'une manière ou d'une autre, ces liens existent toujours. En tout cas, Moscou s'en est pris maintenant à une organisation qui a joué un rôle essentiel dans l'aide pour partir en Israël apportée aux Juifs des Etats post soviétiques.

Cette action russe sera un test sur le degré d'efficience des efforts de certains pays pour traiter les problèmes avec Moscou par la voie diplomatique plutôt qu'en exprimant publiquement ce que devraient être les inquiétudes de l'Occident relativement au mépris croissant des autorités russes pour les droits des Juifs et d'autres communautés dans ce pays.

mardi 13 octobre 2009

Pire que nier l'holocauste (selon une source digne de foi)

Diable, quel crime de la pensée peut-il être pire que de nier l'holocauste?
Ne vous inquiétez pas si vous séchez car j'ai la réponse. Celle-ci nous est fournie par un de ces génies qui peuplent l'entité qui a usurpé le sol de Palestine, j'ai nommé M. Michael B. Oren, ambassadeur de l'entité sioniste à Washington.


Le rapport Goldstone va plus loin qu'Ahmadinejad et les négateurs de l'holocauste en dépouillant les Juifs non seulement de leur capacité et de leur besoin mais aussi se leur droit de se défendre. Si un pays peut être bombardé par plusieurs milliers de roquettes sans jamais pouvoir justifier de la protection de ses habitants, alors le problème n'est pas les méthodes par lesquelles ce pays survit mais s'il peut simplement survivre. Mais plus insidieusement, le rapport ne fait pas que lier les mains d'Israël; il décrit les Juifs comme les assassins délibérés d'innocents - comme les Nazis. Et un Etat nazi non seulement n'a ni le besoin ni le droit de se défendre; il doit au contraire être détruit.
 C'est drôle, je suis d'accord avec la conclusion de ce paragraphe.

Retenons donc que selon une autorité incontestable (prix Nobel en vue), soutenir le rapport Goldstone est plus grave que nier l'holocauste. Dur, dur d'être un sioniste doit se dire en ce moment le juge Richard Goldstone. Il est vrai que Michael B. Oren a mis la barre vraiment très haut; trop haut pour les athlètes Barack Obama, Gordon Brown ou Nicolas Sarkozy (surtout pour lui, c'est vrai),
Ne nous faisons dès lors aucune illusion sur le sort que la "communauté internationale" (c.à.d. les USA et un ensemble d'Etats à géométrie variable selon leurs intérêts du moment) réservera à ce rapport.

De deux choses l'une: soit M. Oren a raison (contre la Raison), soit il minimise l'holocauste, ce qui est un délit en France.

dimanche 11 octobre 2009

Arthur Ruppin, le "père de la colonisation sioniste" de la Palestine était un vulgaire Nazi!

Je n'avais jamais entendu parler d'Arthur Ruppin. Or, cet Arthur Ruppin est une figure très importante du sionisme et il a eu un rôle décisif dans la colonisation de la Palestine.

Wikipedia vous apprendra un certain nombre de choses à son sujet, mais rien de ce dont je veux vous parler maintenant.

C'est qu'Arthur Ruppin n'était pas seulement un avocat et sociologue. Wikipedia nous parle bien de son activité intellectuelle et académique mais omet de nous dire que Ruppin était d'abord un savant fou comme seuls le nazisme et le sionisme ont pu en engendrer.

En réalité, Arthur Ruppin était tout simplement un nazi Juif dont une bonne part de l'activité de recherche a consisté à démontrer que, à l'origine, les Juifs ne sont pas des Sémites et que la partie de la population juive qui correspond le mieux à ce type non sémite est la poulation des Juifs Ashkénazes d'Europe orientale.

Seul le métissage des Juifs primitifs avec les Sémites en a fait ce qui correspond à la description par les stéréotypes antisémites : des gens cupides et sans enracinement.

Heureusement, les travaux de Ruppin associés à l'eugénique se proposent de rétablir l'authentique race juive qui fait partie se la souche Indo-Allemande !

Et Ruppin était peut-être un savant fou, mais il fut aussi un sioniste efficace qui a influencé bon nombre de personnalités sionistes. Et on le considère comme le « père de l'installation sioniste » en Palestine. Pas moins.



par Tom Segev, Haaretz (Sionistan) 8 octobre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri


Arthur Ruppin, un avocat et sociologue né en Allemagne, est considéré comme le père de la colonisation nationale sioniste sur le sol d'Israël, qui a commencé en 1908. Entre autres choses, il était impliqué dans la création du kibboutz Degania et dans les premiers développements de Tel Aviv, il figurait parmi les fondateurs de la banque Hapoalim et jusqu'à son décès en 1943, il fut un des grands dirigeants de l'entreprise sioniste. Il fut aussi un des pères de l'éducation hébraïque et de la culture hébraïque en général ; en fait, sa façon de penser influença la vision du monde de Moshe Dayan et d'autres personnalités.

Tout cela est bien connu. Ce qui l'est moins, est la conviction de Ruppin que la réalisation du sionisme exigeait la « pureté raciale » chez les Juifs. Ses conceptions étaient inspirés en partie par les travaux de penseurs antisémites, dont certains des idéologues nazis.

Après l'holocauste, l'historiographie israélienne a tendu à minimiser autant que possible cette information embarrassante – ou même à l'ignorer complètement. Cependant, voici quelques semaines, l'université de Tel Aviv a accepté la thèse de doctorat d'un chercheur nommé Ethan Bloom, qui a découvert, entre autres, que non seulement Ruppin avait été influencé par les théories qui ont engendré le nazisme, mais qu'il avait aussi influé sur leur formulation.

Bloom a découvert que Ruppin avait eu "une influence déterminante" sur la perception par les Allemands des Juifs comme une race. Par exemple, des travaux de Ruppin, dont certains effectués à l'université Hébraïque, proposaient une explication à l'avarice supposée des Juifs : il postulait que les Juifs qui vivaient à l'origine sur la terre d'Israël avant la destruction du premier temple, et s'étaient lancés dans l'agriculture, appartenaient en réalité à des tribus non sémitiques. A un moment sonné, ils commencèrent à se mêler à des tribus sémitiques, ce qui a compromis leur pureté raciale et les a affaiblis. L'élément sémitique commençant à devenir dominant, cela incita les Juifs à abandonner l'agriculture et à développer des instincts commerciaux, une plus grande cupidité et une avidité incontrôlable.

Ruppin pensait que ces défauts pouvaient être corrigés, et la première tâche qu'il exigeait de l'entreprise sioniste était par conséquent d'identifier ce qui restait du groupe de Juifs « originel » ou « authentique » - ceux ayant un lien direct, biologique avec les anciens Israélites racialement purs. Il croyait qu'on les découvrirait parmi les Juifs ashkénazes d'Europe orientale.

A cette époque, les Juifs d'Europe étaient au milieu d'un processus d'assimilation tandis que, selon Ruppin, les Juifs Mizrahim et Séfarades (du Proche Orient et d'Afrique du Nord) subissaient une atrophie biologique, qui jetait le doute sur leur identité en tant que partie de la race juive. Ce ne fut donc qu'après une longue hésitation qu'il autorisa qu'on amène des travailleurs Juifs du Yémen ; il affirmait en outre qu'il n'y avait pas de Juifs noirs.

C'est ainsi, selon Bloom, que la discrimination contre les Mizrahim a pris racine en Israël à l'époque. Contrairement aux idées reçues, affirme-t-il, le phénomène n'est pas né d'une « incompréhension culturelle » mais plutôt d'une planification culturelle basée sur des théories raciales. Selon Bloom, c'était un cas de racisme entre juifs, d'une dimension antisémite dans la culture hébraïque moderne. Certaines des idées de Ruppin s'insèrent dans le discours intellectuel qui prévalait à l'époque, qui vantait la pureté raciale et traitait abondamment d'eugénique, le mouvement visant à améliorer la qualité génétique de l'humanité. La croyance en la théorie que les Ashkénazes étaient le type juif achevé à l'ère moderne permettait à Ruppin d'accepter la théorie raciale allemande et de soustraire la majorité des Juifs à la catégorie des Sémites. En réalité, selon sa conception, les Juifs originels, « sains »qui étaient auteurs des aspects les plus vertueux de la culture juive faisaient partie, en termes raciaux, des Indo-Allemands.

Quelques mois après l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933, Ruppin eut une conversation amicale avec Hans Guenther, un des principaux propagateurs de la théorie raciale nazie. La rencontre avait pour but, entre autres choses, de faire avancer les négociations entre le mouvement sioniste et les autorités nazies pour un accord qui permettrait aux Juifs d'Allemagne d'immigrer en Palestine et d'y transférer une partie de leurs biens.

Ruppin apparait, à travers les découvertes de Bloom, comme un individu intellectuellement et psychologiquement complexe qui, des années plus tard, se conduira assez bizarrement. Il photographiait des « types juifs, » mesurait des crânes, comparait des empreintes digitales et pensait qu'il était possible de classer les Juifs Ashkénazes en diverses sous catégories raciales en fonction de la forme de leurs nez. Peu de temps avant sa mort, il terminait une étude comparative sur ce dernier sujet, comparant des personnalités de premier plan du mouvement sioniste – à commencer par Théodore Herzl lui-même, dont Ruppin définissait le nez comme « assyrien-boukharien ». Il définissait le nez d'un juif nommé Jacob Feitlowitz, qui était né en Pologne et avait étudié l'histoire des Juifs Ethiopiens, comme « ashkénazi-négroïde. » Selon Bloom, Ruppin croyait apparemment que l'intérêt de Feitlowitz pour les Ethiopiens témoignait de son attrait pour « sa propre espèce. »

La thèse de doctorat en question est fascinante et parlante. Elle a été rédigée en anglais, sous la supervision d'Itamar Even-Zohar de l'université de Tel Aviv et de l'historien Américain Sander Gilman. Bloom dit ne pas être particulièrement heureux de faire aussi partie de cette histoire. Il s'inquiète des réactions que son travail pourrait provoquer, mais défendra ce qu'il a écrit. De fait, il a déclaré cette semaine : « C'est la vérité.»

Ada Yonath, prix Nobel de chimie, une juste qui ne doit pas faire oublier les médecins fous de l'entité sioniste.

Le Centre Simon Wiesenthal qui est, dit-on, une organisation vouée à la promotion des droits de l’homme applaudit le fait qu’une chercheuse de l’entité sioniste, Mme Ada Yonath, ait obtenu le prix Nobel de chimie.


Certes, cette scientifique mérite sans doute son prix Nobel et le fait qu’elle le partage avec deux autres co-lauréats vient simplement rappeler, comme le précise à juste titre le Centre Simon Wiesenthal, que la recherche scientifique est une affaire d’inspiration mutuelle, c’est-à-dire en réalité de plus en plus l’oeuvre de collectifs de savants.


Mais là où on ne peut plus suivre ce centre Simon Wiesenthal (qui est en réalité un gros business de la pédagogie de l’holocauste et du sionisme), c’est quand il en tire argument pour demander que soit mis un terme aux campagnes de boycott des relations universitaires avec les institutions de l’Etat sioniste, campagnes qui sont assez vigoureuses au Canada et au Royaume Uni.


L’argument est que les chercheurs de l’entité sioniste sont à l’avant-garde de la recherche médicale et que le monde aurait bien tort de se priver de telles compétences.


Cette plaidoirie n’est pas dénuée d’intérêt , mais elle omet simplement que les campagnes de boycott ne sont pas des campagnes ad hominem, c’est-à-dire qu’elles ne visent pas en particulier les chercheurs originaires de l’entité sioniste, mais les institutions universitaires de l’entité. Nuance.


Ce qui signifie qu’une université par exemple canadienne adepte du boycott a bien entendu toute latitude de travailler avec un chercheur de l’entité pour peu que ce dernier n’oeuvre pas en tant que représentant d’une institution de l’Etat voyou.


Ceci affirmé en toute amitié avec Mme Ada Yonath qui ne vient pas de se faire précisément des amis dans son pays avec ses déclarations selon lesquelles pour éviter par exemple que les Palestiniens fassent des prisonniers (du genre Gilad Shalit), il faudrait peut-être libérer tous les Palestiniens qui croupissent dans les geôles sionistes, s’abstenir d’en faire d’autres et peut-être poser des actes politiques permettant de mettre un terme aux différends qui opposent les uns et les autres (curieusement, la presse française ne se hâte pas de répercuter ses propos).


Pour conclure, je le dis quand même avec le Centre Simon Wiesenthal, le monde aurait tort de se priver de ces médecins aux talents multiples comme nous le rappelle cet article de 2005 du Guardian.

Par Chris McGreal, The Guardian (UK) 11 mai 2005 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un médecin Israélien de premier plan et spécialiste d’éthique a appelé à poursuivre en justice des médecins responsables de milliers d’expérimentations non autorisées et souvent illégales sur des enfants en bas âges et des patients en gériatrie dans des hôpitaux israéliens.

Une enquête conduite par l’observatoire gouvernemental, le contrôleur de l’Etat, a révélé que des chercheurs de dix hôpitaux ont administré des médicaments, effectué des tests génétiques non autorisés et pratiqué des actes chirurgicaux douloureux sur des patients incapables de donner un consentement éclairé ou sans obtenir l’approbation du ministère de la santé.

Dans un hôpital, le personnel a percé les tympans d’un enfant pour appliquer un traitement expérimental qui n’a encore été autorisé dans aucun pays. Dans un autre, les empreintes digitales de patients atteints de démence sénile étaient appliqués sur des formulaires de consentement pour l’expérimentation de médicaments.

Le ministre de la santé Israélien Dan Naveh a déclaré avoir été “choqué” devant ce qu’il qualifie d’échec pour son ministère et certains hôpitaux israéliens.

Le Dr Jacques Michel, l’ancien directeur de l’hôpital hadassah qui a déclenché l’enquête du contrôleur en alertant sur ces abus en 2001, a appelé hier à des poursuites contre les médecins.

“Ces médecins devraient être punis très sévèrement parce qu’ils sont vraiment criminels,” a déclaré le Dr Michel qui dirige la commission qui approuve les expérimentations médicales à Hadassah qui figure parmi les hôpitaux accusés.

“On devrait leur retirer leur autorisation d’exercer et ils devraient être poursuivis. Si on ne donne pas l’exemple que la profession médicale refuse ce genre de comportement, ce phénomène continuera.

“Ce n’est pas un phénomène isolé. Il est répandu dans diverses institutions. »

Le contrôleur de l’Etat, Eliezer Goldberg, a constaté que souvent des patients n’étaient pas informés correctement sur les expérimentations auxquelles ils donnaient leur accord et, dans certains cas, pas informés du tout.

Chaque hôpital israélien dispose d’une commission d’éthique pour veiller au respect du code de conduite adopté en 1964 à Helsinki sur l’expérimentation. Mais le contrôleur indique que les commissions omettaient de façon routinière d’appliquer leurs propres règlements et que le ministère de la santé a été négligent dans l’imposition des normes éthiques.

M. Goldberg a décrit une série d’incidents à l’hôpital gériatrique Harzfeld comme « extrêmement graves, » notamment les cas d’une femme âgée de 101 ans et d’une autre de 91 ans qui étaient supposées avoir consenti à prendre des médicaments expérimentaux sans que leurs familles en aient été informées.

Des chercheurs avaient apposé les empreintes digitales de sept autres patients d’Harzfeld sur des formulaires de consentement qu’ils étaient incapables de lire ou de signer compte tenu de leur état de sénilité.

“A cet âge, 25 à 30 % de ces gens sont inaptes à donner un consentement éclairé parce qu’ils souffrent de démence ou de sénilité,” explique le Dr Michel.

Dans d’autres cas, les médecins étaient incapbles de produire les formulaires de consentement qui, disaient-ils, avaient été signés par leurs patients alors que la règlementation exige que les chercheurs conservent ces documents pendant quinze ans.

L’hôpital Kaplan a conduit des essais cliniques douloureux sur des patients en extrayant des échantillons d’urine avec des aiguilles, une procédure réservée normalement à des circonstances exceptionnelles. Le contrôleur a découvert que 40 % des patients qui avaient signé des formulaires de consentement – dont cinq avec une empreinte digitale – étaient mentalement inaptes à le faire.

M. Goldberg précise que deux femmes sont mortes d’une infection, mais que leurs décès n’avaient pas été signalés au ministère et que la commission d’enquête requise n’avait pas été mise en place.

Le contrôleur indique que dans certains cas, les décès des patients qui participaient à des essais cliniques n’avaient pas été signalés immédiatement, ce qui a nui aux procédures visant à établir si les expériences étaient en cause.

Le Dr Michel pense que certains médecins ont cédé à des incitations financières de firmes pharmaceutiques pour tester des médicaments expérimentaux.

“Je n’ai pas besoin d’expliquer le pouvoir énorme de l’industrie pharmaceutique pour orienter la recherche en fonction de ses priorités,” dit-il.

M. Goldberg a expliqué comment un chercheur était en même temps directeur d’une entreprise qui était à l’initiative de l’essai clinique dont il avait la responsabilité.

Le ministère de la santé a déclaré avoir déjà fait des démarches pour renforcer la supervision suite au rapport du contrôleur

Un délinquant pardonné, grâce aux bons offices d'Ehud Barak

Cet article du New York Daily News nous donne l’occasion de parler à nouveau de la collusion entre le régime sioniste et toutes sortes de délinquants, notamment les délinquants en col blanc, généreux avec l’entité sioniste, mais pingres quand il s’agit de régler leur ardoise fiscale dans le pays où ils résident et/ou dont ils sont citoyens.


Le Marc Rich dont il est question est en effet un fraudeur qui a fui son pays où il était poursuivi par le fisc. Les Etats Unis ont beau être un pays libéral économiquement où la tendance depuis des années a consisté à réduire la charge fiscale des nantis, il n’empêche que d’est aussi un pays où on ne plaisante pas avec l’évasion fiscale. D’autant que le système étatsunien offre aux gens aisés une foule de possibilités légales d’alléger le fardeau que représentent les impôts pour certains.


Marc Rich a défrayé la chronique aux Etats Unis non seulement pour ses démêlés avec le fisc qui l’ont amené à chercher refuge en Suisse mais aussi parce qu’il avait été le scandaleux/heureux bénéficiaire d’un pardon présidentiel accordé par l’ancien président Bill Clinton juste avant le terme de son deuxième mandat.


Rich, qui jouit de trois nationalités différentes (US, Espagnole et sioniste) n’est pas un simple fraudeur puisqu’on lui reproche aussi d’avoir aidé à contourner l’embargo que les Etats Unis avaient institué contre l’Iran au lendemain de la chute du Chah. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, à l’époque l’entité sioniste avait trouvé qu’il en allait de son intérêt de soutenir le nouveau régime iranien dans la guerre que lui avait imposé l’Irak dirigé par Saddam Hussein (le but de Tel Aviv étant bien entendu un affaiblissement maximal des deux protagonistes). A ceux qui s’en étonnent, je rappellerai simplement l’affaire dite des Contras.


On notera avec intérêt comment Marc Rich laisse sous-entendre que Rudy Giulani, l’homme à qui il doit ses malheurs selon lui, est motivé par l’antisémitisme. Oui, le même Giulani qui s’était vanté devant un forum juif d’avoir fait expulser Yasser Arafat d’un concert !


Bref, tout ça pour dire que Marc Rich a vraiment mérité le pardon clintonien et que, non, ce pardon n’a pas été acheté par l’ex-femme de M. Rich mais est à mettre à 100 % au crédit d’Ehud Barak, le boucher de Gaza.


par Rush & Molloy, New York Daily News 11 octobre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Le président Clinton avait provoqué la fureur en lui accordant le pardon. Mais même après 26 ans d’exil, le milliardaire Marc Rich jure qu’il ne remettra plus « jamais » les pieds aux Etats Unis.

Rich, qui s’était enfui en Suisse pour éviter de répondre de poursuites pour fraude fiscale et de commerce avec l’ennemi, affirme dans une biographie récente que le tollé général devant son pardon lui dit qu’il est encore risqué de rentrer au pays.

“[Les autorités étatsuniennes] chercheraient un prétexte pour m’appréhender,» déclare l’insaisissable sorcier des affaires à Daniel Ammann dans « The King of Oil. » « Ils ont peut être gardé un de mes tickets de parking non réglé d’il y a tente ans. »

Ammann, le premier journaliste à avoir convaincu Rich de parler, révèle à quel point les autorités ont été tout près de s’emparer de l’homme qui resta longtemps au sommet de la liste des dix personnes les plus recherchées par le FBI. A u moment, Rich n’avait dû son salut qu’au brouillard londonien qui avait empêché son avion d’atterrir dans un aéroport où la police fédérale avait tendu une souricière.

Rich nie avoir été protégé par des amis de gouvernements étrangers (les informations que Rich avait fournies au Mossad israélien ont été remboursées en nature) et dans notre propre Département d’Etat. Un officiel suisse confirme à Ammann qu’un fonctionnaire des Etats Unis avait contribué à déjouer en 1985 un plan d’Howard Safir, un ancien commissaire de la police de New York, pour enlever Rich et le transférer hors de Suisse.

Rich ne dissimule pas sa haine pour l’homme qui l’a précipité dans la cavale – l’ancien procureur fédéral Rudy Giulani.

“Il ne s’intéresse qu’à lui-même, » déclare Rich. « J’étais une cible facile, j’avais beaucoup de succès, je faisais beaucoup d’argent, et juif... J’ai été montré du doigt... M. Giulani avait monté l’affaire en épingle parce qu’il y voyait une chance de se faire beaucoup de publicité.”

Rich dément avoir commercé dans l’armement (même s’il admet qu’on le lui a proposé). Il confesse avoir lui même été abasourdi quand Clinton l’a pardonné – « personne ne s’y attendait vraiment. » Et il insiste pour dire que son ex-femme, Denise, n’a pas « acheté » son pardon avec ses contributions financières électorales, et le met surtout au crédit du premier ministre Israélien Ehud Barak.

A la question de savoir s’il a remboursé denise pour son aide, il dit, « Non, jamais je ne donnerais de l’argent à mon ex femme. »

Ce n’est pas que Denise ne se soit pas bien débrouillée au moment du divorce. Elle ne conteste pas avoir obtenu environ 365 millios de dollars. Elle impute la fin de leurs vingt années de mariage à la décisin de Marc de déraciner la famille et à son succès croissant en tant qu’auteure de chansons.

“Marc était déprimé, mais je ne voulais pas entendre parler de dépression,” dit-elle à Ammann. « Ce n’était pas ma faute si nous avons dû quitter le pays. »

Les membres du couple sont ensuite devenus amis, rassemblés par la mort de leur fille Gabrielle (dont le souvenir sera évoqué le 20 octobre pendant le gala de l’Angel Foundation for cancer Research). Mais Marc reconnait que Denise le rendait fou parce que « elle est toujours en retard. Même maintenant. »

La non ponctualité de Denise avait ouvert la voie à Gisela Rossi, une blonde allemande aux longues jambes. « Elle était si manipulatrice, » affirme Denise. « Et elle était toujours à l’heure. »

Six mois après avoir divorcé de Denise, marc épousait Rossi, ce qu’il qualifie maintenant de pire décision de sa vie. « Elle a été pourrie par l’argent et les biens matériels, » dit-il.

Leur divorce en 2005 ne fut pas aussi onéreux que sa séparation avec Denise. Alors combien a-t-il coûté ?

Rich s’esclaffe: “Je ne veux pas m’en souvenir.”

vendredi 9 octobre 2009

Suite des mésaventures dieudonnesques de Tommy Tiernan

Les mésaventures du comique Irlandais Tommy Tiernan suite à son sketch "antisémite" continuent.
Après le report de deux spectacles prévus à San Francisco (pour des problèmes de programmation dit-on officiellement), on annonce maintenant l'annulation, par la "volonté" des organisateurs de sa participation à la tournée Just for Laughs (juste pour rire) qui comprenait une quinzaine de représentations au Canada.

On peut lire sur le Toronto Star, qui annonce cette annulation:

Maintenant Tiernan commence peut-être à comprendre ce que blasphémer veut dire au 21ème siècle.

mercredi 7 octobre 2009

Fin programmée de l'entité sioniste en 2024 selon l'écrivain hollandais Leon De Winter

No future pour l’entité sioniste selon l’écrivain néerlandais Leon De Winter qui fixe l’échéance fatale à 2024. Du moins dans son dernier roman qui a provoqué de sacrées secousses en Allemagne. Il en ferait probablement autant en France s’il était traduit dans la langue de Molière, ce qui ne devrait sans doute pas trop tarder.


Mais attention, De Winter n’est ni antisioniste ni pro arabe ou pro palestinien. En effet, De Winter se présente lui-même comme un sioniste néerlandais qui, s’il dit adorer l’entité sioniste et son armée, est d’accord avec Mahmoud Ahmadinejad en ce sens qu’il aurait préféré que l’Etat juif voie le jour ailleurs, par exemple au Surinam, ex colonie hollandaise, au Montana ou mieux encore dans l’ex république Démocratique Allemande (RDA).


Tout ça sent bien l’antisémitisme, et il y a tout lieu de penser que De Winter n’est en réalité que le faux nez d’un Mahmoud Ahmadinejad devenu écrivain. Et comme, dit-on, Mahmoud Ahmadinejad serait juif, cette hypothèse farfelue à priori semble finalement tout à fait plausible.


Si je me garderai bien de fixer l’échéance à 2024 comme le fait De Winter, il est néanmoins clair que son roman, tout en faisant appel bien entendu à sons sens de la fiction, extrapole comme il l’explique lui-même à partir de tendances lourdes actuelles.
Et sa conclusion est sans appel : la majorité des Juifs subsistant dans ce qui restera dans l’entité sioniste (dont ceux qui ont un casier judiciaire) chercheront à rentrer chez eux en... Russsie. Tiens, tiens !
A part ça, l’interview de De Winter nous nontre quelqu’un très au fait des problèmes politiques du Proche Orient mais qui a du mal à se départir d’une vision à la fois européo et judéocentrique. Ce qui donne finalement un discours assez étrange.
Mais après tout, nous avons ici affaire à un écrivain et non à un spécialiste des questions de stratégie. Quoique, il pourrait sans doute en remontrer à certains.


Questions-réponses avec le réalisateur et romancier Leon De Winter
Christian Science Monitor (USA) 6 octobre 2009traduit de l’anglais par Djazaïri

Nathan Gardels: Pour ceux d’entre nous qui n’ont pas eu l’occasion de lire votre livre “Droit au retour” qui imagine Israël en 2024, quel tableau en brossez-vous ?

Leon De Winter: Je décris un Israël qui est pour l’essentiel le Grand Tel Aviv et la partie nord du Néguev, dont Dimona. Le Nord n’en fait plus partie, le Sud et Jérusalem non plus. Le pays s’est effondré à cause de la pression externe – des bombardements incessants de roquettes – qui a conduit les familles à s’en aller, et à cause d’une érosion interne : les Arabes Israéliens et les Juifs ultra orthodoxes se sont éloignés du centre juif sécularisé de la nation. Ceux qui ont un casier judiciaire, les vieux, et ceux qui veulent simplement rester et défendre le pays quoi qu’il advienne ont été laissés en arrière [c.à.d. dans le grand Tel Aviv].
Mais ce n’est que le cadre, le contexte. Le livre est centré sur Bram Mannheim, un Juif d’origine hollandaise qui a fait l’aliyah à l’âge de 18 ans et devient très jeune un professeur réputé. Il enseigne l’histoire du Moyen Orient à l’université de Tel Aviv. Mais le malheur le frappe quand, en 2008, il s’installe à Princeton avec son épouse et leur jeune fils pour enseigner là bas. Son fils âgé de quatre ans disparait. Soudainement.
Son mariage se brise, sa vie s’arrête et il devient temporairement fou, un psychotique qui vagabonde à travers les USA. Son vieux père le retrouve et le ramène à Tel Aviv. En 2024, Bram dirige un petit bureau qui aide les parents dont les enfants ont aussi disparu dans sa cité ghetto juive appelée Israël. Et, après un attentat dévastateur, apparemment exécuté par un jeune Juif qui avait disparu au même moment que son enfant, Bram reprend espoir, commence à penser que son fils est peut être encore vivant, exactement comme ces autres garçons Juifs qui ont été kidnappés et entrainés à devenir des commandos kamikazes musulmans, des gosses Juifs qui reviendront en Israël pour tuer leurs parents.

Gardels: Votre livre a provoqué une vive émotion en Allemagne où il vient juste de paraître. Certains critiques vous accusent d’avoir une vision sombre de l’avenir à l’instar de voix de plus en plus nombreuses qui soutiennent que la création d’Israël était une erreur dès le début.

De Winter: Permettez moi d’être clair sur mes allégeances personnelles (qui ne sont pas toujours identiques à mes allégeances en qualité d’écrivain): je suis un admirateur du projet sioniste, de la nécessité historique, pour le dire en termes marxistes, de créer un havre de sécurité pour les Juifs Européens en réaction à l’antisémitisme du 19ème siècle.
Ce fut une aventure haletante – mais elle ne s’est pas réalisée dans un vide géographique, culturel ou historique. Elle s’est réalisée alors que le monde musulman se réveillait lentement du coup énorme que lui avaient asséné des forces européennes colossales, à commencer par la facile marche de Napoléon sur l’Egypte en 1798, et que les intellectuels Arabes et Musulmans cherchaient leurs propres réponse sur les motifs de l’effondrement de leur univers.
Il y avait des arguments très forts en faveur d’un Etat juif en Palestine (un nom donné par les Romains à la région – jusqu’à récemment, il n’y a jamais eu de tribu arabe se désignant palestinienne), mais maintenant, des décennies plus tard, si ce n’était que de moi, j’aurais choisi une autre région, comme l’ancienne colonie hollandaise du Surinam, ou le Montana, ou le Nouveau Mexique.

Ou mieux: une région avec de l’or et du pétrole sous terre. Exactement comme les Etats Unis d’Amérique, Israël est l’expression d’une idée et, en tant que telle, elle peut être discutée, son existence peut même être déniée – contrairement à la Chine ou à la France qui sont des entité historiques et non des concepts intellectuels par nature. Mais Israël est là, j’aime y aller, l ‘admirer, je suis ému aux larmes quand j’entends son hymne national ou que je vois ses avions de combat, et en même temps, je suis très inquiet pour son avenir.
Les choses auraient été plus faciles si elle avait été crée juste après la deuxième guerre mondiale dans ce qui devait devenir très vite la République Démocratique Allemande. N’aurait-ce pas été une manière élégante pour les Allemands de payer une partie de leur dette envers les Juifs ?

Gardels: Comment répondez-vous aux critiques qui disent que vous faites du tort à Israël en prédisant un sombre avenir à l’Etat juif ?

De Winter; Aurait-ce été plus réaliste, si j’avais écrit un roman montrant comment, en 2024, les Juifs vont faire du tourisme à La Mecque, comment les princes Saoudiens apprécieront leurs séjours dans les suites luxueuses du Hilton de Tel Aviv, comment le désert jordanien fleurira ; comment les bidonvilles du Caire auront été transformés en banlieues coquettes et que le Moyen Orient respirera la paix, la joie et la félicité ?
J’ai simplement suivi et approfondi les tendances actuelles. J’ai fait mon boulot de manière très réaliste. Je crains qu’Israël ne voie pas son premier centenaire. Pas par manque de vitalité ou d’engagement, mais parce qu’après plusieurs décennies dans une région où ils ont été accueillis avec de la violence, des guerres et de la haine, les Juifs Israéliens concluront qu’ils aiment plus leurs enfants que leur pays.

Gardels : Qu'est-ce qui vous a incité à écrire un tel livre ?

De Winter Des nuits sans sommeil.

Gardels: Que doit-il se produire – ou ne pas se produire – vers 2024 pour que votre vision ne devienne pas réalité?

De Winter: Un miracle, de préférence. L’arrivée du messie serait une bonne surprise, ne croyez-vous pas ? Si ce n’est pas possible, une révolution de la société civile dans le monde arabe serait aussi un événement positif – désolé, ça fait aussi partie de la solution miraculeuse. Je veux dire qu’il n’y a pas de solution. C’est un vieux conflit tribal, atavique. Il n’y a guère de conflits de ce genre dans notre monde actuel, mais ils ont été fondamentaux dans le développement de notre monde : la lutte pour la terre.
Autrefois, ces conflits se résolvaient très simplement. Un groupe exterminait l’autre. Fin du conflit. Nous n’acceptons plus ce genre de traitement du problème, à juste raison. Nous demandons du bon sens, des compromis. Mais ce conflit se définit par deux groupes avec de très fortes revendications et traditions. Ils excluent l’un chez l’autre l’idée de raison. Ils doivent abandonner certains aspects de leurs revendications qu’ils considèrent comme sacrés. Du temps, plus de temps pourrait aider, si le peuple iranien parvient à transformer la révolution chiite en révolution civile – ce serait un événement étonnant, avec de vastes répercussions pour le monde entier.

Gardels : Vous avez dit que vous ne vivriez pas en Israël. Pourquoi ? Comment Israël a-t-elle évolué ?

De Winter: Je ne veux pas vivre là bas parce que je pense que d’autres pays ont le droit, eux aussi, d’avoir pour citoyens des Juifs comme moi, entêtés, pénibles, qui sont toujours à se plaindre

Gardels: Où selon vous vivra la majorité des Juifs dans 20 ans? A nouveau en Europe ? Aux USA ?

De Winter: Dans mon roman, les Juifs qui restent encore à Tel Aviv veulent tous aller à Moscou, comme dans une pièce de Tchékhov. Poutine est président de la Russie pour la troisième fois. En 20024, on le considère comme l’homme d’Etat le plus important dans le monde. La Russie est riche ; dans les principales villes russes, des Juifs jouent à nouveau dans des orchestres symphoniques, il y a des restaurants chics, la nui, les rues sont illuminées et des femmes sont en manteau de vison avec des hommes vêtus élégamment vont au théâtre, et ils goûtent de magnifiques petits gâteaux, des petits fours, dans des cafés avec des chandeliers.

Malgré le vieil antisémitisme russe, il y a eu un lien très fort entre les Juifs et la Russie – il y a une mélancolie partagée par les Juifs et les Russes, un sens de l’écoulement dramatique du temps, et l’attente d’une terre lointaine, au delà de l’horizon. Donc, les Juifs de mon roman rêvent de rentrer chez eux à Moscou.



Leon de Winter est un cinéaste Hollandais et un des romanciers néerlandais les plus appréciés. Il est issu d’une famille de Juifs orthodoxes qui, grâce à un réseau de résistance catholique, échappa à la capture par les nazis. Dans ses romans, dont « Zionoco » et « God’s Gym, » les protagonistes sont en quête de leur identité juive. Son nouveau roman sujet à controverse s’intitule « Droit au retour. » Il n’est pour l’instant disponible qu’en néerlandais et en allemand.




Nathan Gardels est rédacteur en chef de New perspectives Quarterly et de The Global Viewpoint Network

mardi 6 octobre 2009

Une accusation efficace (même sans preuves)

L’accusation d’antisémitisme est par nature grave et peut être lourde de conséquences. Pour preuve, ce qui est arrivé à Suriya H. Smiley, une enseignante d’origine palestinienne qui enseignait dans une faculté dédiée à la communication et aux médiats.


Mme Smiley a été accusée par un(e) étudiant(e) d’avoir tenu des propos antisémites à son endroit. Cette accusation a amené son employeur à congédier l’enseignante, une mesure qu’on peut considérer comme appropriée compte tenu des faits reprochés.

Sauf que, devant une telle accusation et ses conséquences, il faut au minimum contrôler la véracité des faits reprochés. Ce qui n’a absolument pas été le cas pour Mme Smiley qui a été licenciée sur la foi des dires d’une personne, la présumée victime, sans aucun étayage par des témoignages ni même des antécédents de propos antisémites tenus par l’enseignante.

Ce qui est d’autant plus curieux que les propos auraient été tenus devant tout un groupe d’élèves.

C’est cette sanction apparemment abusive que la présumée antisémite conteste maintenant devant les tribunaux avec l’assistance d’un avocat qui plaide un acte discriminatoire de la part de l’institution d’enseignement.
Sans préjuger de l’issue de ce procès, il semble que l’étudiant « victime » a peut-être cherché à faire payer à l’enseignante une mauvaise note ou appréciation relative à un travail demandé dans le cadre des cours

Compte tenu de la suite des événements, nous ne pouvons que féliciter l’étudiant(e) de sa perspicacité quant aux suites qui seraient données à ses déclarations.


L’université de Columbia poursuivie par une ex professeure qui soutient avoir été victime de discrimination

Selon le dépôt de plainte, un étudiant a accusé à tort l’enseignante d’avoir tenu des propos antisémites
par Manya A. Brachear, Chicago Tribune (USA) 6 octobre 2009, traduit de l’anglais par Djazaïri

Une enseignante palestinienne musulmane et ex productrice d’un talk show radio à Chicago a déposé lundi une plainte devant un tribunal fédéral pour discrimination contre le Columbia College de Chicago, affirmant qu’elle a été licenciée après avoir été accusée à tort par un étudiant d’avoir fait une remarque antisémite pendant un cours.

La plainte indique que l’étudiant, qui n’est pas nommé, s’était plaint que Suriya H. Smiley, une formatrice à temps partiel à l’animation radiophonique, lui aurait dit un jour en faisant l’appel: “J’aurais dû savoir que vous étiez Juif, vu la longueur de votre nez.” Le PV de la plainte observe que la faculté n’a pas vérifié les allégations de l’étudiant avant de congédier Smiley, 44 ans, en janvier. Elle avait enseigné dans cette école pendant quatorze ans après avoir travaillé comme productrice à WLS-AM.
“Les allégations infondées contre Smiley et son licenciement subséquent ont des relents de racisme,” affirme Kevin Vodak, avocat de la branche de Chicago du Council on American Islamic Relations (CAIR), qui a déposé la plainte au nom de Smiley. « Le fait que l’école n’ait pas vérifié la véracité de la déclaration isolée d’une personne avant de mettre un terme aux fonctions de Smiley est malveillant et irresponsable. Il est évident qu’elle a été maltraitée de la sorte sur la base de son ethnicité arabe.»

Elizabeth Burke-Dain, porte parole de Columbia, a indiqué que la faculté ne s’exprimait pas sur les affaires concernant le personnel.

Vodak explique que les motifs des allégations de l’étudiante ne sont pas clairs. Il précise que Smiley pensait avoir « critiqué son travail de la manière adéquate. »

La branche de Chicago de CAIR a déposé au moins cinq plaintes pour discrimination sur le lieu de travail cette année. En juillet, un juge du comté de Cook avait accordé 200 000 dollars à Abraham Yasin, un Arabo-américain des services de correction qui avait accusé les services du sheriff du même comté d’avoir ignoré ses affirmations selon lesquelles ses collègues le ciblaient par leurs insultes.

Entre autres choses, Smiley veut percevoir toutes les rémunérations qu’elle aurait dû obtenir depuis son licenciement en janvier.

dimanche 4 octobre 2009

Les origines et le "sang" juifs de Mahmoud Ahmadinejad

Le président Iranien Mahmoud Ahmadinejad serait d’origine juive titre le magazine Le Point qui reprend un article du Daily Telegraph britannique.
Le Journal du Dimanche va plus loin en titrant Ahmadinejad aurait du sang juif, ce qui sous-entend clairement une conception raciale et non strictement religieuse du judaïsme.

Si Ahmadinejad avait été issu d’une famille catholique, le Journal du Dimanche aurait-il intitulé son article « Ahmadinejad aurait du sang catholique » ?
Bien sûr que non, pas plus qu’on n’a du sang bouddhiste, communiste ou social-démocrate.
Passons sur ce détail et approfondissons la question des origines familiales juives de M. Ahmadinejad.

La webzine Le Post signale comme les autres l’origine britannique de cette information et reproduit l’article initial du Daily Telegraph qui comporte une photo du dirigeant Iranien brandissant ses papiers d’identité. C’est ce cliché qui, moyennant un recours aux technologies de traitement de l’image, aurait permis aux journalistes Anglais de connaître le patronyme d’origine, typiquement juif, de M. Ahmadinejad : Sabourjian (tailleur de vêtements).
Remarquez que d’après Meir Javedanfar cité par 20 minutes, Sabourjian n’est en rien un patronyme typiquement juif et qu’il est porté aussi bien par des familles juives que par des familles musulmanes (tiens, comme mon propre patronyme, alors que je ne me connais aucune ascendance juive).
Cette origine juive supposée de M. Ahmadinejad donne bien entendu aux commentateurs l’occasion de faire de la psychanalyse de comptoir (ou plutôt de bazar) et de gloser sur la radicalité des nouveaux convertis. Elle expliquerait le discours antisioniste et prétendument antisémite du président Iranien.
Sauf quand même que les positions antisionistes de l’Iran ne doivent rien à M. Ahmadinejad et qu’elles remontent au début de la révolution islamique. M. Ahmadinejad s’inscrit en réalité en continuité avec ce qu’a été la politique du régime depuis sa création par l’ayatollah Khomeiny.
Sauf aussi que dans le cas de M. Ahmadinejad, ce sont ses parents qui se seraient convertis et qu’il aurait lui grandi comme un musulman Iranien lambda

Maintenant quelle peut bien être l’importance du fait que M. Ahmadinejad soit issu d’une famille juive comme le Daily Telegraph le prétend ?
Du point de vue musulman, ce fait n’a aucune importance du moment que l’appartenance à la confession musulmane est sincère, ce qui ne peut être mis en doute à priori. Après tout, les Musulmans d’aujourd’hui ont tous des ancêtres plus ou moins lointains qui étaient Chrétiens, Juifs, Hindouistes, Zoroastriens, idolâtres etc. L’Islam est une religion, pas une race.

Pour ceux que ça intéresse, il faut aussi savoir que ce n’est pas la première fois qu’une source d’information prétend que M. Ahmadinejad est issu d’une famille juive. Sur le site d’opposition au régime de Téhéran, Iran Resist, vous trouverez une analyse d’une première tentative d’intoxication de ce genre (en janvier 2009) qui visait à présenter le dirigeant Iranien comme un crypto-juif
Les objectifs des informations qui nous sont présentées en ce moment ne semblent guère différents : monter les Musulmans, notamment les Arabes, contre le crypto-juif qui présiderait aux destinées de l’Iran et encourager à la psychologisation et à la personnalisation des tensions dans les relations entre l’Iran et les puissances occidentales.

Bref, la continuation de l’œuvre de diabolisation de M. Mahmoud Ahmadinejad

samedi 3 octobre 2009

Encore un criminel en fuite au paradis des délinquants

Un homme d’affaires mexicain, Hugo Alberto Wallace Miranda, avait été assassiné dans son pays en 2005. Le scénario de son enlèvement ressemble assez à celui utilisé par Youssouf Fofana et son  gang dit des barbares contre Ilan Halimi ; utilisation d’une jeune fille comme appât puis séquestration.
A la différence de celui d’Ilan Halimi, le corps de Wallace Miranda reste introuvable et ses ravisseurs, du moins ceux qui ont été arrêtés, parlent d’une mort par crise cardiaque.
On s’en souvient, Youssouf Fofana avait pensé trouver refuge dans le pays d’origine de sa famille (la Côte d’Ivoire). Grosse erreur d’appréciation car si l’extradition de Fofana fut pendant un court laps de temps incertaine, il n’en fut pas moins placé en détention dans ce pays.
Justement, c’est un autre point commun avec l’affaire qui nous intéresse puisque le cerveau de l’enlèvement de l’hommes d’affaires mexicain est, lui, toujours en cavale et d’après l’enquête menée par la mère de la victime, Jacobo Tagle Dobin se serait planqué dans... l’entité sioniste. Ce sont précisément les investigations menées à l’initiative de Mme de Wallace qui ont permis l’arrestation des autres membres de la bande.
Qu’est-ce qui peut bien pousser un criminel Mexicain ancien policier au demeurant, à se réfugier au paradis des délinquants du genre Flatto Sharon, Arcadi Gaydamak etc ? (et pas, j’sais pas moi, au Paraguay, en Colombie ou encore aux USA comme certains de ses comparses)

El Sol de Mexico , 3 octobre 2009 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Ville de Mexico – Jacobo Tagle Dobin, membre présumé de la bande qui a séquestré et assassiné Hugo Alberto Wallace, pourrait être le concepteur du plan visant à attenter à la vie d’Isabel Miranda de Wallace – la mère de la victime.

C’est ce qu’a appris cette mère courage qui a transformé la douleur de la perte de son enfant en volonté d’enquêter, de poursuivre et d’obtenir l’arrestation de la plupart des membres de la bande qui l’a privée de son fils.

Bien qu’elle n’ait pas révélé comment elle a été informée de ce plan, elle signale disposer de renseignements sur ce plan supposé et même qu’il aurait été ourdi par Tagle Dobin, le seul fugitif qui s’est, semble-t-il, réfugié en Israël.

Dans un entretien télévisé, Miranda de Wallace observe, «je suis sur le point de terminer l’enquête et j’ai envoyé mes informations au procureur, mais ça semble correspondre ; l’enquête est encore en cours, c’est pourquoi je ne peux pas donner de plus grandes précisions.»

Selon les quelques informations qu’elle a données, il semblerait que Jacobo Tagle aurait eu recours à deux tueurs à gages originaires du quartier de Tepito pour qu’ils attentent à sa vie, mais elle a refusé de révéler des informations importantes comme des précisions sur la manière dont elle a eu connaissance de l’attentat présumé. «Il reviendra à la PGR d’enquêter là dessus.»

Les investigations du procureur, avec l’aide des informations issues des enquêtes privées qu’Isabel Miranda a réalisées, ont permis d’arrêter cinq membres de la bande qui avait séquestré et assassiné Hugo Alberto Wallace.

Les indivisus arrêtés et inculpés sont Brenda Quevedo Cruz, Juana Gonzalez Lomeli, Cesar Freyre Morales et les frères Alberto et Tony Castillo Cruz ; seul reste en fuite Jacobo Tagle Dobin qui aurait quitté le pays après avoir appris la capture de ses complices.

Marek Edelman: de l'antinazisme à l'antisionisme, l'exemplarité d'une vie

Marek Edelman, un des commandants de l'insurrection du ghetto de Varsovie contre les occupants nazis, vient de décéder à l'âge de 90 ans.
Comme il est normal, vos journaux en rendent compte. C'est le cas du journal Le Monde où on peut lire ce qui suit:

Bien que la majorité des survivants juifs ait émigré en Israël, lui a décidé de rester en Pologne. "Il fallait bien que quelqu'un reste ici pour s'occuper de tous ceux qui y ont péri", répondait-il.
L'Associated Press quand à elle, nous signale que:
Vendredi, l'ancien ambassadeur d'Israël en Pologne Shevach Weiss a rendu hommage à Marek Edelman. "Il restera dans ma mémoire comme un héros combattant, un homme d'un grand courage", a-t-il dit. "Il n'a jamais cessé de lutter pour la liberté humaine et la liberté de la Pologne
Si le Nouvel Observateur fait dans une sobriété tout à fait inhabituelle s'agissant d'un survivant de la "shoah" , le Parisien Libéré quant à lui rappelle que:
Connu pour son franc-parler, au risque de choquer, Marek avait suscité l'indignation en Israël en 2002 en demandant aux organisations palestiniennes de cesser les attentats-suicide, faisant un parallèle entre leur combat et celui qu’il avait mené au sein du ghetto.
Vos journaux se gardent bien, en effet, de rappeler que Marek Edelman était un antisioniste notoire comme on peut le constater en lisant ce texte bien documenté paru sur InfoPalestine.
Et comment ne pas relever l'hypocrisie de l'ambassadeur sioniste en Pologne, lui dont le régime honnissait Marek Edelman ainsi qu'on peut s'en apercevoir en allant sur le site de l'Union des Patrons et des Professionnels Juifs de France qui reproduit un texte où on peut lire ceci:
Mais quand des Juifs, et surtout des Juifs héroïques comme Marek Edelman, s'expriment ouvertement contre le sionisme et, en particulier, s'ils dénoncent l'impérialisme israélien et défendent ses victimes, comment peuvent-ils être accusés d'être antisémites?
 C'est donc un antisémite qui vient de rendre l'âme. Et, qu'on s'en rassure ou s'en inquiète, le flambeau de cet antisémitisme là a de dignes héritiers.