Désormais, pour avoir des nouvelles de France, il faudra peut-être en passer par la presse de l'entité sioniste. En effet, impossible de trouver dans la presse française (sauf erreur de ma part) le moindre écho de cette affaire.
Alors qu'une campagne médiatique avait accusé un juge rennais d'avoir pris une décision de report de procès pour cause de Ramadan, je trouve fort injuste que ce dossier ne soit pas porté à la connaissance du public francophone.
Mais ne nous méprenons pas. Je veux bien croire que le rabbin en question est innocent et de bonne foi, victime de sa générosité et qu'il n'aura aucun mal à obtenir une relaxe ou un non lieu. Ce qui me chagrine par contre, vous l'avez bien compris, c'est le silence de la presse à la fois sur l'affaire elle-même mais aussi sur la décision d'un magistrat de laisser quitter le territoire français à deux personnes mises en cause pour le transport de quelque 20 kilogrammes de drogue. Le journaliste du canard sioniste en est lui-même étonné et j'ai comme l'impression que c'est un cas unique dans les annales judiciaires de l'hexagone (aux lecteurs juristes de l'infirmer éventuellement).
d
La faveur coûteuse d'un chef hassidique
Un Juif ultra-orthodoxe (Haredi) demande au rabbin Simcha Ashlag et à son assistant personnel d'emmener avec lui des vêtements aux USA pour ses proches dans le besoin. Tous deux ont été arrêtés en france après la découverte par la douane de drogue dans leurs bagages.
par Artzi Halfon, Yediot (Sionistan) 19 octobre 2008 traduit de l'anglais par Djazaïri
Un Juif ultra-orthodoxe (Haredi) demande au rabbin Simcha Ashlag et à son assistant personnel d'emmener avec lui des vêtements aux USA pour ses proches dans le besoin. Tous deux ont été arrêtés en france après la découverte par la douane de drogue dans leurs bagages.
par Artzi Halfon, Yediot (Sionistan) 19 octobre 2008 traduit de l'anglais par Djazaïri
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Le chef Hassidique Rabbi Simcha Ashlag retournera ce week-end au régime d'assignation à résidence que lui et son assistant personnel se sont vus infliger en février et au terme duquel ils n'ont pas le droit de quitter Paris. La raison : 20 kilogrammes de drogue découverts dans leurs bagages.
Le rabbin est le petit fils du célèbre Yehuda Leiv Ha-Levi Ashlag, connu aussi sous le nom de Baal Ha-Sulam (auteur de l'Echelle) et unique interprète du Zohar (le commentaire mystique de la Torah).
En février, avant de quitter Israël, un homme ultra-orthodoxe se présentant lui même comme fabricant de vêtements en Turquie avait approché Ashlag.
Cet homme disait avoir entendu qu'avant de se rendre aux USA, le rabbin devait se rendre en Turquie et lui avait donc demandé d'emporter avec lui quatre valises remplies de vêtements pour des proches nécessiteux aux Etats-Unis.
Le chef hassidique avait accepté mais quand les douaniers de l'aéroport de Paris lui demandèrent ainsi qu'à son assistant d'ouvrir leurs valises, il s'avéra qu'en plus des vêtements se trouvaient 20 kilogrammes de drogue dissimulés et attachés au fond.
Leura avocats, Yitzhak Osbicher et Moti Zivin, connus pour assister les Israéliens arrêtés à l'étranger , ont déposé une requête par l'intermédiaire de leurs représentants à Paris afin d'autoriser le rabbin et son assistant à se rendre en Israël pour les fêtes.
'Il a profité de son bon coeur'
De manière surprenante, le juge les a autorisé tous deux à quitter Paris pour une durée limitée de sorte à ce qu'ils puissent passer les fêtes avec les milliers de hassidiques adeptes d'Ashlag dans son hatzer (cour) à Bnei Brak.
L'avocat Obischer a confirmé ces détails et déclaré en réponse que "c'est un cas rare dans lequel un suspect de trafic de drogue qui n'est pas citoyen français est relâché sans conditions mais en se basant seulement sur la confiance personnelle.
"Je suis heureux d'avoir pu, avec l'avocat Zivni, réussir à convaincre le juge Français de relâcher l'honorable chef hassidique pour les fêtes sans apporter aucune garantie de son retour en France," a-t-il déclaré.
"Cela prouve apparemment que le juge commence à reconnaître que le chef hassidique et son assistant ont été grugés et que quelqu'un a profité de leur bon coeur.
"Nous aimerions souligner que le public doit savoir qu'une petite faveur demandée à quelqu'un peut amener ce dernier à porter le poids d'un lourd et inutile dossier judiciaire," explique Osbicher.
Le chef Hassidique Rabbi Simcha Ashlag retournera ce week-end au régime d'assignation à résidence que lui et son assistant personnel se sont vus infliger en février et au terme duquel ils n'ont pas le droit de quitter Paris. La raison : 20 kilogrammes de drogue découverts dans leurs bagages.
Le rabbin est le petit fils du célèbre Yehuda Leiv Ha-Levi Ashlag, connu aussi sous le nom de Baal Ha-Sulam (auteur de l'Echelle) et unique interprète du Zohar (le commentaire mystique de la Torah).
En février, avant de quitter Israël, un homme ultra-orthodoxe se présentant lui même comme fabricant de vêtements en Turquie avait approché Ashlag.
Cet homme disait avoir entendu qu'avant de se rendre aux USA, le rabbin devait se rendre en Turquie et lui avait donc demandé d'emporter avec lui quatre valises remplies de vêtements pour des proches nécessiteux aux Etats-Unis.
Le chef hassidique avait accepté mais quand les douaniers de l'aéroport de Paris lui demandèrent ainsi qu'à son assistant d'ouvrir leurs valises, il s'avéra qu'en plus des vêtements se trouvaient 20 kilogrammes de drogue dissimulés et attachés au fond.
Leura avocats, Yitzhak Osbicher et Moti Zivin, connus pour assister les Israéliens arrêtés à l'étranger , ont déposé une requête par l'intermédiaire de leurs représentants à Paris afin d'autoriser le rabbin et son assistant à se rendre en Israël pour les fêtes.
'Il a profité de son bon coeur'
De manière surprenante, le juge les a autorisé tous deux à quitter Paris pour une durée limitée de sorte à ce qu'ils puissent passer les fêtes avec les milliers de hassidiques adeptes d'Ashlag dans son hatzer (cour) à Bnei Brak.
L'avocat Obischer a confirmé ces détails et déclaré en réponse que "c'est un cas rare dans lequel un suspect de trafic de drogue qui n'est pas citoyen français est relâché sans conditions mais en se basant seulement sur la confiance personnelle.
"Je suis heureux d'avoir pu, avec l'avocat Zivni, réussir à convaincre le juge Français de relâcher l'honorable chef hassidique pour les fêtes sans apporter aucune garantie de son retour en France," a-t-il déclaré.
"Cela prouve apparemment que le juge commence à reconnaître que le chef hassidique et son assistant ont été grugés et que quelqu'un a profité de leur bon coeur.
"Nous aimerions souligner que le public doit savoir qu'une petite faveur demandée à quelqu'un peut amener ce dernier à porter le poids d'un lourd et inutile dossier judiciaire," explique Osbicher.
Merci pour cette info. Depuis longtemps, on sait qu'il y a un deux poids deux mesure mais là, c'est vraiment le pompon ! Et les médias dans tout cela ? En se taisant ou au contraire, en faisant du bruit sur telle ou telle affaire, conditionnent les citoyens pour leurs intérêts !!!
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RépondreSupprimerJe viens de supprimer un commentaire. En effet, les propos tenus peuvent passer pour antisémites au sens donné à ce terme en France. Outre le fait que je ne veux pas d'ennuis judiciaires, il doit être clair que je récuse toute forme de racisme, à l'encontre des Juifs en tant que tels où de toute autre communauté religieuse. Je n'ai pas l'intention de me comporter comme ceux qui crient haro à l'antisémitisme tout en déversant leur fiel sur les musulmans.
RépondreSupprimerpas grave je te comprend
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