vendredi 30 septembre 2011

Après s'être agenouillé à l'ONU, Obama insulte la communauté noire des Etats Unis

Si on en croit le journal Le Figaro, le président Barack Obama tente de récupérer l'électorat juif, ce qui expliquerait son alignement complet sur les thèses de Benyamin Netanyahou lors de ses dernières génuflexions oratoires à la tribune de l'ONU.

Ce même Figaro nous apprend que le discours d'Obama n'a pas forcément emporté la conviction d'un électorat juif traditionnellement enclin à voter démocrate. Ainsi, à la dernière présidentielle, 3/4 des électeurs Juifs du 9ème district  de New York avaient choisi de voter pour l'actuel président des Etats Unis et les voix de l'électorat juif vont le plus souvent aux candidats du parti Démocrate.

Mais quand on voit le poids numérique de cet électorat aux Etats Unis, 2 % de la population de ce pays, on a du mal à comprendre pourquoi Obama se préoccupe tant de cette masse insignifiante même si, écrit le Figaro, les électeurs Juifs peuvent jouer un rôle décisif dans certains Etats clefs.
Certes, mais ce rôle est-il plus décisif que celui d'autres groupes humains, noirs ou latinos par exemple?

Permettez moi d'en douter.

D'ailleurs, Barack Obama qui s'aplatit devant les prétendus dirigeants de la communauté juive retrouve toute sa superbe devant les cadres de la communauté noire des Etats Unis et ne se gêne pas pour les insulter ainsi que le relève Craig Crawford:
Barack Obama accuse les leaders noirs de porter des "pantoufles" au lieu de "chaussures de marche" et les exhorte à arrêter de se plaindre, de cesser de râler, d'arrêter de pleurer." Peu importe si certaines des personnes présentes avaient en fait marché dans les années 1960 [dans le cadre de la lutte pour les droits civiques] alors qu'Obama n'était qu'un enfant.'
Perdre l'électorat noir ? Même pas peur, nous dit l'audacieux Velran Barack Obama.

En fait, la clef du goût pour l'électorat juif que manifeste Obama, comme tous les autres candidats putatifs à la présidentielle, ne réside pas du tout dans le poids électoral des Juifs et cette clef nous est livrée vers la fin de l'article du Figaro:
Surtout, la Maison-Blanche redoute les défections des puissants donateurs juifs, qui avaient tant fait financièrement pour sa première campagne. «Beaucoup de Juifs qui avaient donné des tonnes d'argent sont très peu enthousiastes pour le refaire», a confié sans ambages un leveur de fonds d'Obama au journal New York.
Notez bien le "surtout" qui nous fait comprendre que c'est l'aspect financier qui aurait dû faire le titre du Figaro et pas une prétendue défection de l'électorat juif. car ce qui compte pour Obama comme pour les autres, ce ne sont pas les électeurs Juifs lambda, épiciers, techniciens ou professeurs, mais les grands électeurs que sont les financiers et les fameux "leveurs de fonds" (fundraisers), souvent spécialistes de l'évasion fiscale, légale ou non, et du blanchiment d'argent.

En fait, et sans qu''il fut nécessaire d'amender la constitution américaine, ce pays a adopté une méthode de suffrage censitaire qui soumet au choix des citoyens des candidats préalablement sélectionnés sur les critères qui importent à de grands électeurs.
La démocratie représentative est préservée dans sa forme, mais guère plus.

Le problème toutefois est qu'Obama a été élu par des gens qui pensaient qu'il allait régler les problèmes dont souffre leur pays et dont ils pâtissent, l'accès à l'emploi ou à la santé par exemple. Ce dernier point était d'ailleurs un de ses thèmes principaux de campagne d'Obama (comme de Bill Clinton avant lui).
Or, Barack Obama n'a tenu aucun de ses engagements, pas même celui de fermer Guantanamo, et a continué à diriger la pays d'une manière fort peu différente de celle de son prédécesseur républicain, s'engageant aussi dans de nouveaux conflits militaires.

Il est donc logique que sa popularité dans l'électorat général s'effondre:
La popularité d’Obama dégringole. Les Américains en ont assez que la Maison Blanche fasse copain-copain avec les banquiers de Wall Street.
Parce que les banquiers, en nombre d'électeurs, ça ne pèse pas non plus très lourd...

Or les banquiers et l'électorat "juif" [c'est-à-dire en réalité les donateurs dont il est question plus haut] sont les deux principales préoccupations de M. Obama ainsi qu'il est apparu dans un lapsus au cours d'un discours récent.La gaffe est rapportée entre autres par le Daily Mail:

'Si demander à un millionnaire de payer le même niveau d'impôt qu'un Juif, un concierge, fait de moi un guerrier en faveur des travailleurs, je le considère comme une marque d'honneur. Je n'ai pas de problème avec ça. Il est juste temps,' a-t-il dit.
Le Daily Mail indique que Rush Limbaugh, un commentateur politique de droite très connu aux Etats Unis a moqué un président Obama qui semble considérer que les Juifs payent trop d'impôts tout comme les concierges.

Une gaffe qui a peut-être contribué à amenuiser l'attrait d'une candidature Obama pour "l'électorat" juif. Un électorat qui de toute façon n'aura que l'embarras du choix puisque presque tous les candidats à la candidature semblent privilégier le bien être du soldat sioniste à celui du chômeur de l'Alabama ou du sans domicile de Californie.



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