Hariri victime du terrorisme sioniste? Et pourquoi pas?

Selon Associated Press, "Le Liban et la Syrie ont salué lundi le dernier rapport en date de l'Onu sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, le jugeant "professionnel" et "indépendant".

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Effectivement le procureur Belge Serge Brammertz, à la différence du précédent procureur, l' Allemand Detlev Mehlis, ne désigne plus personne, Etat ou individu, comme responsable de la mort de Rafik Hariri. Et pour cause, Brammertz, qui enquête sur 14 autres assassinats politiques au Liban, note l'absence complète de preuves et demande la fourniture par la communauté internationale d'une expertise médico-légale pour pallier les insuffisances du Liban dans ce domaine.

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On se demande pourquoi cette demande n'avait pas été formulée par le prédécesseur de Brammertz qui s'était contentée de raccourcis rapides, de racontars et d'aveux obtenus en échange de menue monnaie.

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La réponse est simple, la France et les USA, pour des raisons pas toujours convergentes, avaient trouvé une belle occasion de mettre la Syrie à la porte du Liban et de s'ingérer dans les affaires intérieures de cet Etat au régime confessionnel.

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Si la France et les USA ont atteint l'objectif de chasser la Syrie du Liban, par contre ils n'ont pas réussi à imposer complètement leur vision des affaires intérieures libanaises comme en témoigne leur incapacité à obtenir le désarmement du Hezbollah. Ce désarmement est d'autant plus difficile à obtenir que le Hezbollah est généralement crédité du retrait des troupes sionistes du Sud Liban et que ce parti ne figure pas, en dépit des efforts de députés Européens sur la liste noire européenne des organisations terroristes.

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Les USA eux-mêmes n'ont pas encore eu le culot de placer le Hezbollah sur leur propre liste noire, se contentant d'inclure, sous la pression sioniste, la chaîne de télé de ce parti dans la liste en question. A propos, vous pouvez visiter le site (en arabe et en anglais) de cette chaîne en cliquant sur ce lien : Al Manar.

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L'approche de Brammertz n'est pas sans lien avec les piétinements des Occidentaux au Liban et l'enlisement US en Irak. Maintenant, si les enquêteurs sont logiques et professionnels, ils vont peut-etre (on peut toujours rêver) se pencher sur la piste israélienne.

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Parce que, alors que l'Union européenne ergote sur l'appellation "terrorisme islamique" ou "terrorisme islamiste", il y a bien un terrorisme sioniste (je laisse le soin à l'UE de savoir s'il faut dire "terrorisme juif" ou terrorisme sioniste). Ce terrorisme se manifeste quotidiennement en Palestine occupée, mais aussi ailleurs. Et justement au Liban dont les services de sécurité viennent de démanteler un réseau terroriste financé et formé par l'entité sioniste.

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Ce n'est pas rien comme information. J'ai eu beau chercher dans Yahoo actualités, sur le site du Monde, de Libération ou du Figaro, je n'en ai trouvé aucune trace. Pourtant, l'Orient le Jour est un journal libanais francophone (et francophile) bien connu des journalistes et des politiciens Français qui se disent "amis du Liban" au point de vouloir "justice" pour Rafik Hariri.

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En vérité, ces soit-disant amis du Liban n'ont aucun état d'âme quand ils doivent choisir entre l'entité sioniste et le Liban, entre les victimes de Jenine et les colons qui se plaignent du bruit des roquettes palestiniennes et réclament qu'on bombarde les maisons des Palestiniens (comme si leur armée de fripouilles n'en rasait pas suffisamment).