samedi 24 juin 2006

Le foot-ball, haine ou amitié.

On peut penser que le foot-ball ne rend pas les gens forcément plus intelligents et qu'il excite des comportements aberrants et violents. Ce n'est pas faux comme en témoignent cet incident en mairie de Saint-Denis ou celui-ci, dans un collège d'une petite ville de Touraine.
Ce ne sont que deux exemples, pas forcément les plus graves d'ailleurs, de la violence que peut charrier le foot-ball dans tous les pays où ce sport est populaire, souvenons-nous de la tragédie du stade du Heysel en Belgique. Mais au delà de ses brutales éruptions, la violence liée au foot-ball est devenue endémique et préoccupe les responsables politiques et sportifs, que ce soit en Algérie, dans le reste de l'Afrique ou ailleurs.
Tout cela ne relève apparemment pas de ce que l'on a coutume d'appeler l'esprit sportif ou encore le fair-play.
f
Pourtant le foot-ball peut véhiculer des valeurs positives, et la coupe du monde qui a lieu en ce moment en Allemagne donne, pour l'instant, l'image d'un public enthousiaste et pacifique. Ce n'est pas forcément le cas sur le terrain où les gestes agressifs entre joueurs, heureusement sans gravité dans l'ensemble, ne sont pas rares
d
Un bon exemple du foot-ball considéré comme un vecteur puissant de combat libérateur a été l'équipe de foot-ball du FLN. De prestigieux joueurs de l'époque comme Bentifour ou Mekhloufi décidèrent de mettre en péril leur carrière, et pour certains de s'interdire de participer à une coupe du monde sous les couleurs françaises, pour servir la cause de la libération de leur pays.
La défection des joueurs Algériens évoluant en France a eu un important retentissement mondial et aujourd'hui encore, la mémoire de cette équipe est restée très vive en Algérie comme dans d'autres pays.
s
Dans la compétition qui se déroule actuellement, la participation des équipes de pays du tiers-monde, et singulièrement d'Afrique, rencontre un écho particulier. En effet, ces équipes sont investies par le public d'une misson de représentation de l'ensemble des pays du tiers-monde. A ce titre, leur parcours dans la compétition est suivi avec attention et on a vu des citoyens du Cameroun s'enflammer pour l'équipe d'Algérie en 1982 comme aujourd'hui tous soutiennent le Ghana qui s'est qualifié pour les huitièmes de finale.
Ainsi, un prince Séoudien vient-il de gratifier l'équipe ghanéenne d'une prime de 100 000$ . De quoi éviter que des soucis d'argent ne viennent perturber l'ambiance dans cette équipe comme ce fut le cas malheureusement pour l'équipe du Togo et, en 1986, pour l'équipe d'Algérie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.