Saddam Hussein citoyen d'honneur de la ville de Détroit, voilà quelque chose qu'on n'a guère chanté sur les toits ces derniers temps. Et on n'a pas entendu de protestation officielle de la mairie de cette ville au moment où son concitoyen d'honneur était livré à ses assassins.
Le chef de l'Etat Irakien avait subventionné l'église chaldéenne locale en 1980
Clickondetroit 26 mars 2003 Traduit de l'anglais par Djazaïri
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DETROIT – Bien avant de devenir un ennemi des USA, Saddam Hussein était généralement considéré comme un de ses amis et avait été fait citoyen d'honneur de la ville de Détroit.
DETROIT – Bien avant de devenir un ennemi des USA, Saddam Hussein était généralement considéré comme un de ses amis et avait été fait citoyen d'honneur de la ville de Détroit.
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En 1980, alors que Saddam était en bons termes avec les USA, il avait donné de l'argent pour financer l'église chaldéenne du Sacré Coeur à Détroit. Le Révérend Jacob Yasso disait qu'il n'oublierait jamais la réponse de Saddam lorsqu'il lui avait parlé des dettes de l'église.
« Il avait demandé, 'Ca fait combien?' J'ai dit 170 000$,' rapportant sa conversation avec Saddam. « Il avait alors répondu, 'Nous les paierons pour vous.' »
Yasso raconte que Saddam donna ensuite des instructions à son secrétaire général pour un don de 200 000$ à l'église. L'argent a servi à bâtir le Chaldean Center of America situé sur Seven Mile Road près de l'église chaldéenne du Sacré Coeur qui avait déjà reçu de la part de Saddam un don de 250 000$.
Encore plus d'argent irakien est allé à d'autres églises et ailleurs dans le pays.
En 1980, alors que Saddam était en bons termes avec les USA, il avait donné de l'argent pour financer l'église chaldéenne du Sacré Coeur à Détroit. Le Révérend Jacob Yasso disait qu'il n'oublierait jamais la réponse de Saddam lorsqu'il lui avait parlé des dettes de l'église.
« Il avait demandé, 'Ca fait combien?' J'ai dit 170 000$,' rapportant sa conversation avec Saddam. « Il avait alors répondu, 'Nous les paierons pour vous.' »
Yasso raconte que Saddam donna ensuite des instructions à son secrétaire général pour un don de 200 000$ à l'église. L'argent a servi à bâtir le Chaldean Center of America situé sur Seven Mile Road près de l'église chaldéenne du Sacré Coeur qui avait déjà reçu de la part de Saddam un don de 250 000$.
Encore plus d'argent irakien est allé à d'autres églises et ailleurs dans le pays.
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Yasso possède des photos de sa rencontre à Bagdad dans le palais présidentiel en 1980. A l'époque de cette rencontre, Saddam était plus perçu comme un ami que comme un adversaire. C'était un homme qui pouvait contenir l'expansion de l'extrémisme de l'Iran voisin.
« Ce n'est pas la même personne, » dit Yasso. « Pourquoi? Il faut demander à sa conscience. Parce que ce qu'il a fait au pays... trois guerres... l'Iran, le Koweit et maintenant. »
Yasso possède des photos de sa rencontre à Bagdad dans le palais présidentiel en 1980. A l'époque de cette rencontre, Saddam était plus perçu comme un ami que comme un adversaire. C'était un homme qui pouvait contenir l'expansion de l'extrémisme de l'Iran voisin.
« Ce n'est pas la même personne, » dit Yasso. « Pourquoi? Il faut demander à sa conscience. Parce que ce qu'il a fait au pays... trois guerres... l'Iran, le Koweit et maintenant. »
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Le Chaldean Center héberge l'administration de l'église, un musée de la culture chaldéenne et une école où on enseigne l'anglais; De nombreuses personnes qui ont fui l'Irak pour refaire leur vie aux USA bénéficient aujourd'hui des locaux qu'il a contribué à construire;
Yasso qui a été critiqué pour avoir accepté ce don à l'époque, précise que le don s'était fait sans conditions et qu'il ne regrettait rien.
« Je pouvais faire quelque chose pour la postérité, construire quelque chose pour les gens, » explique Yasso.
Le Chaldean Center héberge l'administration de l'église, un musée de la culture chaldéenne et une école où on enseigne l'anglais; De nombreuses personnes qui ont fui l'Irak pour refaire leur vie aux USA bénéficient aujourd'hui des locaux qu'il a contribué à construire;
Yasso qui a été critiqué pour avoir accepté ce don à l'époque, précise que le don s'était fait sans conditions et qu'il ne regrettait rien.
« Je pouvais faire quelque chose pour la postérité, construire quelque chose pour les gens, » explique Yasso.
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Une des photos de la rencontre entre Yasso et Saddam Hussein en 1980 fixe un événement incongru.
Une des photos de la rencontre entre Yasso et Saddam Hussein en 1980 fixe un événement incongru.
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« J'ai dit, 'M. le Président, j'ai un présent pour vous de la part du maire de Détroit. La clef de la ville de Détroit. Vous êtes officiellement citoyen honoraire de Détroit. »
Au grand soulagement de Yasso et de la ville, Saddam n'a jamais utilisé la clef.
« J'ai dit, 'M. le Président, j'ai un présent pour vous de la part du maire de Détroit. La clef de la ville de Détroit. Vous êtes officiellement citoyen honoraire de Détroit. »
Au grand soulagement de Yasso et de la ville, Saddam n'a jamais utilisé la clef.
Ceci ne me surprends pas , Saddam était très courtisé par l occident , il était l ami des états unis mais aussi de la france entres autres , mais en politique " ami " veut surtout dire " partenaire " , la nuance est que ce qui lie des partenaires ne sont pas des sentiments ni des principes , mais des intêrets , et dans ce cas précis on sait lesquels , petrole , ventes d armes , guerres par procuration , géostrtatégie , régime conciliant , etc... les " amis " retournent leurs vestes quand ca sent mauvais , ca n a rien d étonnant , ce qui est surprenant c est le silence face a l hypocrisie et la dissimulation voir l occultation , des collaborations , des responsabilités , des magouilles , ou trempent les U.S.A. , mais c est compréhensible , ca s appelle , réécrire l histoire , censure ou falsification.
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