mardi 15 février 2011

De la contagion de la maladie démocratique

La contestation qui se manifeste actuellement dans les pays arabes gêne beaucoup les puissances occidentales parce qu'elle a surtout secoué des régimes qui sont proches d'elles, comme la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Yémen et maintenant Bahrein.
Difficile de ne pas ressentir l'impatience des gouvernements et de la presse des pays occidentaux qui aimeraient que la contestation populaire qui a fait tomber des régimes amis emporte de la même façon les gouvernements d'Algérie ou d'Iran.
C'est ce désir profond que trahit surtout la thèse de la "contagion" de la "maladie" démocratique.
Si on s'en tient à l'Algérie, les tenants locaux de la contagion démocratique auraient bien été avisés, pour être en phase avec la population dont ils prétendent militer pour qu'elle avance vers lé démocratie, d'organiser leurs manifestations le vendredi, pas le samedi.
Ces gens ont encore une fois montré à quel point ils ont peu à voir avec le peuple dont ils prétendent incarner les aspirations.

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