vendredi 1 février 2013

Lesley Hughes fait payer le lobby sioniste au Canada


Lesley Hughes est une journaliste Canadienne qui écrit notamment dans la Winnipeg Free Press et anime une émission d’informations sur la station locale de la radio publique canadienne (CBC). On peut dire que c’est une journaliste expérimentée et bien connue puisque son activité professionnelle l’a amenée entre autres à interviewer des personnalités comme Sophia Loren, Tennesse Williams, Nana Mouskouri, Francois Mitterand, Nelson Mandela et Noam Chomsky, pour se limiter à quelques noms.
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Lesley Hughes
Se définissant comme libérale (centriste dans notre vocabulaire), elle prétendait faire une carrière politique en présentant sa candidature aux élections législatives avec l’investiture du parti Liberal.
Le hic étant qu’en 2002, elle avait publié un article mettant en doute les motivations officielles de l’invasion de l’Afghanistan par les troupes occidentales et où elle observait que les services secrets russes, allemands et sionistes avaient alerté la CIA sur le risque imminent d’attentat. Des infos qu’elle avait pêchées dans des médias conspirationnistes comme le Daily Telegraph de Londres, Fox News ou le Jerusalem Post.
Mais ce qui lui a valu des problèmes est qu’elle avait observé que
les Etats Unis avaient ignoré les mises en garde, mais que les entreprises israéliennes les avaient prises au sérieux, et avaient (à juste raison) évacué les tours jumelles.
D’où la conclusion par le Congrès Juif Canadien que Mme Hughes était une adepte d’une théorie d’un complot juif pour expliquer les attentats du 11 septembre et que la journaliste était donc une antisémite patentée. 
Une idée «saugrenue» qu’elle n’a jamais propagée et à laquelle elle n’a jamais adhéré, explique Mme Hughes.
L’idée du Congès Juif Canadien était peut-être saugrenue mais elle a eu des conséquences très concrètes sur la carrière de la journaliste qui s’était vue retirer illico presto l’investiture de son parti par son leader le ministre de l’environnement Peter Kent, un client du Congrès Juif Canadien et du B’nai Brith. Il y eut bien sûr d’autres conséquences au niveau de sa carrière avec un certain nombre de portes qui se sont fermées devant elle, sans parler des personnes qui feignaient désormais de ne plus s’apercevoir de sa présence en public.
Un grave préjudice moral donc, mais aussi matériel. En fait cette personne a subi quelque chose assez semblable à ce qui subit encore l’humoriste Dieudonné en France.
Mme Hughes ne s’est pas laissée faire et a porté l’affaire en justice et après plusieurs années de procédure, elle a obtenu un arrangement à l’amiable dont les clauses sont confidentielles, mais avec sans doute beaucoup d’argent à la clef.
Il est vrai qu’elle ne s’était jamais pour sa part, attaquée frontalement au régime et au lobby sionistes. Elle a néanmoins réussi à faire cracher les dollars à ce dernier. 
par Bruce Owen, Winnipeg Free Press (Canada) 20 janvier  2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
La journaliste Lesley Hughes est enfin débarrassée des allégations d’antisémitisme
Un règlement négocié sans passer par le tribunal a été obtenu dans ses poursuites pour diffamation contre le ministre fédéral Peter Kent, le Congrès Juif Canadien, le B’nai Brith du Canada et quatre hauts responsables de deux organisations juives.
“J’ai besoin de respirer profondément et de reprendre ma vie d’avant,” a déclaré mercredi la journaliste/productrice indépendante.
“J’espère vraiment que les portes qui se sont fermées ces quatre dernières années vont s’ouvrir à nouveau,” a-t-elle dit. « C’étaient des partenariats très importants pour moi, avec des gens que je respectais. Les gens ne vous rappellent pas, ils ne répondent pas à vos courriels, ils ne vous voient pas quand ils vous croisent en public. C’est un exercice où on vous fait «disparaître.»
 «Je pense que c’est fini maintenant. Je pense que je peux à nouveau regarder les gens dans les yeux.»
Hughes avait déposé plainte le 16 juin 2009, affirmant que ceux qu’elle poursuivait avaient porté contre elle des accusations fausses et diffamatoires d’antisémitisme en relation avec un article qu’elle avait écrit en 2002 sur les attentats du 11 septembre 2001 à New York.
En conséquence, l’ancien leader du parti Libéral au niveau fédéral Stéphane Dion avait révoqué sa candidature dans la circonscription de Kildonian – St. Paul pour l’élection fédérale de 2008.
Dans un communiqué rendu public, le B’Nai Brith, l’ancien Congrès Juif Canadien et le ministre de l’environnement Peter Kent affirment qu’elle n’est pas antisémite et qu’elle ne soutient pas les théories du complot qui accablent les Juifs et d’autres groupes minoritaires.
Hughes a indiqué que la nature confidentielle du règlement négocié ne lui permet pas d’en donner les détails.
«C’est vraiment un contexte politique et… je ne sais pas quand je pourrai écrire là-dessus,» a-telle dit.
Hughes a aussi indiqué être dans la phase finale de rédaction d’un livre sur son expérience. Hit and Run: My Brilliant Career in Canadian Politics, doit sortir au printemps.
Un extrait de son livre est publié sur son site internet.
“L’écriture a été une sorte de thérapie,” dit-elle de son prochain livre.

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