jeudi 7 février 2013

Un journaliste (un de plus) sommé de s'excuser par le lobby sioniste


L’entité sioniste a lancé une offensive pour faire inscrire le Hezbollah sur la liste des organisations reconnues comme terroristes par l’Union Européenne .
Cette offensive a en fait commencé en juillet 2012 avec un attentat en Bulgarie pour lequel le régime sioniste avait immédiatement pointé du doigt l’organisation libanaise.
L’intuition du régime sioniste a effectivement été confirmée depuis par une longue et patiente enquête que les autorités bulgares ont mené avec "l’aide" multiforme des services secrets sionistes, de la CIA et du FBI.
Autant de garanties pour une enquête impartiale !
La France qui semble avoir trouvé là un moyen d'affaiblir un allié du régime syrien, s'est empressée de souscrire aux conclusions de cette enquête bidonnée. Le PS est décidément bien le parti sioniste et non le parti socialiste.
Même si les conclusions étaient écrites à l’avance, le gouvernement bulgare a cependant eu du mal  à se jeter à l’eau et à accuser le Hezbollah. Il l’a fait tout récemment, avec réticence cependant, en faisant porter le chapeau à l’aile militaire du Hezbollah, comme si cette aile militaire agissait indépendamment de la direction politique de ce parti.
Alors pourquoi les autorités bulgares ont-elles opté pour cette dénonciation, même en demi-teinte du Hezbollah ?
Borzou Daragahi, le correspondant pour le Moyen Orient du Financial Times avait bien sa petite idée qu’il a exprimée dans un tweet mercredi dernier : le gouvernement bulgare aurait été purement et simplement soudoyé par le régime sioniste !
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                Borzou Daragahi
Daragahi n’est pas n’importe quel journaliste et le Financial Times n’est pas n’importe quel journal non plus, ce qui fait que le tweet n’est pas passé inaperçu.
Et ce qui devait arriver arriva : un prétendu observatoire de l’honnêteté journalistique s’est fendu d’une déclaration de protestation et Borzou Daragahi a présenté derechef ses excuses.
Il faut bien entendu être sioniste ou naïf pour feindre de croire ou croire que la conscience professionnelle du journaliste ait pu être réellement mise en alerte par la déclaration d’une officine sioniste  qui n’a aucune crédibilité en matière journalistique.
On peut par contre sans difficulté concevoir que des sionistes influents au Royaume Uni ont interpellé directement la rédaction ou les actionnaires du Financial Times pour exiger les excuses en question.
En bon spécialiste du Moyen Orient, Borzou Daragahi a parfaitement compris à quoi il était confronté et s’est exécuté.

Un journaliste du Financial Times s’excuse pour son allusion selon laquelle Israël avait soudoyé la Bulgarie

Jewish Telegraphic Agency, 6 février 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
(JTA) -- Un correspondant du Financial Times s’est excuse d’avoir suggéré qu’israël avait pu soudoyer la Bulgarie pour qu’elle accuse le Hezbollah.
«Mes sincères excuses pour ce tweet mal venu hier au sujet d’Israël et de la Bulgarie,» a écrit mercredi sur Twitter Borzou Daragahi, le correspondant pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord du quotidien londonien.
La veille, Daragahi avait tweeté, “Je ne doute pas de la possibilité que l’Iran/le Hezbollah soit derrière l’attentat en Bulgarie, mais je pense aussi qu’Israël aurait pu payer la Bulgarie pour dire n’importe quoi.» Il avait joint un lien vers une dépêche de Reuters citant le ministre Bulgare de l’intérieur Tsvetan Tvestanov qui imputait à des agents du Hezbollah l’attentat contre un autobus le 18 juillet 2012 à Burgas, qui avait causé la mort de 6 personnes dont cinq touristes Israéliens.
“Nous avons des raisons très concrètes pour suggérer que les deux [terroristes] appartenaient à l’aile militaire du Hezbollah,» avait déclaré Tsvetanov.
Les excuses de Daragahi sont intervenues après une déclaration sévère au sujet de ses propos par HonestReporting, un observatoire des médias basé en Israël.
 «Il est honteux de la part de quelqu’un qui se dit journaliste de donner dans la conspiration bon marché,»  a déclaré Joe Hyams, directeur d’HonestReporting dans un texte publié sur le site web de l’organisation.
Fondé en 1888, le Financial Times a une audience quotidienne moyenne  combinée de 2,1 millions de lecteurs dans le monde entier pour ses éditions papier et internet.

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