samedi 5 décembre 2015

Syed Farook et Tashfeen Malik, le couple accusé du massacre de San Bernardino semble avoir été froidement exécuté

Vous avez entendu comme moi parler de la tuerie perpétrée le 2 décembre dernier à San Bernardino en Californie :
Mercredi, au moins 14 personnes ont été tuées en Californie, à San Bernardino, lorsqu'un couple de tireurs a ouvert le feu lors d'une fête professionnelle de fin d'année par des employés [d'un centre social qui dépend] du comté. Les deux assaillants étaient mariés, selon les premiers éléments de l'enquête qui tente d'expliquer pourquoi ils ont mené cette tuerie.
…..
une dispute aurait éclaté: un convive aurait quitté les lieux avant de revenir avec sa femme, vers 11h, en tenue paramilitaire, chacun lourdement armé d'un fusil d'assaut et d'une arme de poing, raconte le New York Times
J'ignore si on peut dire d'une personne équipée d'une arme de poing et d'un fusil d'assaut qu'elle est lourdement armée puisque ce sont là des armes légères en comparaison de ce qu'on appelle armes lourdes (bazookas, mitrailleuses lourdes etc.). Mais ne chipotons pas...
Le couple accusé d'être l'auteur du massacre est celui que formaient (ils ont été tués par la police) Syed Farook et Tashfeen Malik, mariés depuis assez peu de temps et parents d'une fillette de six mois.
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Syed Farook et Tashfeen Malik

La femme, Tashfeen Malik se serait radicalisée et aurait prêté allégeance à Daesh sur Facebook.
Non, non je rigole pas : sur Facebook, c'est ce que disent les journaux.
Quant au mari, il aurait été en contact avec des personnes liées à al Qaïda mais ces contacts remontaient à plusieurs années.
On aurait par ailleurs trouvé au domicile des suspects quantité de munitions et d'explosifs :
Douze engins explosifs artisanaux ont été retrouvés au domicile du couple, ainsi qu'environ 5 000 cartouches de fusil d'assaut. Trois autres engins explosifs artisanaux reliés entre eux et actionnables à distance ont aussi été retrouvés dans le bâtiment visé par les tueurs. Mais ces engins n'ont finalement pas explosé.
Des personnes de confession musulmane, une prestation d'allégeance à Daesh (sur Facebook d'accord mais on s'en contentera), des engins explosifs et un passage à l'acte d'une grande violence, nous avons là tous les ingrédients pour pouvoir qualifier le crime de terroriste.
D'autant que, peut-on lire dans la presse, Daesh a félicité les « soldats du Califat » pour leur prouesse.
Si vous doutez du sérieux de la presse, sachez quand même que Daesh n'a toutefois pas revendiqué explicitement l'attaque qu'il a simplement rapportée dans un de ses bulletins d'information radiophonique.
Apparemment les journalistes de «20 Minutes» écoutent une station de radio anglophone de Daesh. Ce que je m'abstiendrai de faire afin d'éviter la saisie de mon poste de radio et une assignation à résidence.
Nous sommes là devant un procédé qui cherche à donner de la crédibilité  une information manifestement fabriquée en la nuançant par une autre, réelle ou inventé peu importe.
Si on revient à la tuerie de San Bernardino proprement dite, on est obligé de prêter attention à trois faits importants qui amènent au minimum à s'interroger sur cette affaire voire à douter de l'implication du couple supposé terroriste.
Il y a d'abord que selon les premières informations la police recherchait trois hommes blancs en tenue militaire
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Un autre fait troublant est l'intrusion de nombreux journalistes au domicile des suspects. Ainsi, le domicile des auteurs présumés d'une tuerie éventuellement de nature terroristes aurait été laissé sans aucune surveillance policière, ce qui aurait permis à son propriétaire de briser les scellés et d'autoriser, moyennant une modeste rétribution la presse à mener sa propre perquisition au domicile de ses locataires.
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Des charognards (journalistes) fouillent la chambre du bébé de Tashfeen Malik et Syed Farook

Du jamais vu ! Et ce n'est pas seulement une question de respect des personnes (coupables ou non) mais aussi une question de respect du travail de la police et de la justice. En effet, si la police avait effectué une première perquisition, on la voit mal maintenant en effectuer une deuxième qui aurait une quelconque valeur en termes de procédure.
Il y a enfin les déclarations de Davis S. Chelsey l'avocat engagé par la famille des présumés tueurs. Ce dernier affirme que le couple n'avait absolument pas les compétences pour manipuler les armes (fusils d'assaut et bombes) voire même pas la capacité physique en ce qui concerne la femme.
Et surtout, il précise que le couple a été retrouvé mort dans son véhicule (un SUV), faces contre le plancher et mains menottées.

Une exécution donc.

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