dimanche 11 octobre 2009

Un délinquant pardonné, grâce aux bons offices d'Ehud Barak

Cet article du New York Daily News nous donne l’occasion de parler à nouveau de la collusion entre le régime sioniste et toutes sortes de délinquants, notamment les délinquants en col blanc, généreux avec l’entité sioniste, mais pingres quand il s’agit de régler leur ardoise fiscale dans le pays où ils résident et/ou dont ils sont citoyens.


Le Marc Rich dont il est question est en effet un fraudeur qui a fui son pays où il était poursuivi par le fisc. Les Etats Unis ont beau être un pays libéral économiquement où la tendance depuis des années a consisté à réduire la charge fiscale des nantis, il n’empêche que d’est aussi un pays où on ne plaisante pas avec l’évasion fiscale. D’autant que le système étatsunien offre aux gens aisés une foule de possibilités légales d’alléger le fardeau que représentent les impôts pour certains.


Marc Rich a défrayé la chronique aux Etats Unis non seulement pour ses démêlés avec le fisc qui l’ont amené à chercher refuge en Suisse mais aussi parce qu’il avait été le scandaleux/heureux bénéficiaire d’un pardon présidentiel accordé par l’ancien président Bill Clinton juste avant le terme de son deuxième mandat.


Rich, qui jouit de trois nationalités différentes (US, Espagnole et sioniste) n’est pas un simple fraudeur puisqu’on lui reproche aussi d’avoir aidé à contourner l’embargo que les Etats Unis avaient institué contre l’Iran au lendemain de la chute du Chah. Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, à l’époque l’entité sioniste avait trouvé qu’il en allait de son intérêt de soutenir le nouveau régime iranien dans la guerre que lui avait imposé l’Irak dirigé par Saddam Hussein (le but de Tel Aviv étant bien entendu un affaiblissement maximal des deux protagonistes). A ceux qui s’en étonnent, je rappellerai simplement l’affaire dite des Contras.


On notera avec intérêt comment Marc Rich laisse sous-entendre que Rudy Giulani, l’homme à qui il doit ses malheurs selon lui, est motivé par l’antisémitisme. Oui, le même Giulani qui s’était vanté devant un forum juif d’avoir fait expulser Yasser Arafat d’un concert !


Bref, tout ça pour dire que Marc Rich a vraiment mérité le pardon clintonien et que, non, ce pardon n’a pas été acheté par l’ex-femme de M. Rich mais est à mettre à 100 % au crédit d’Ehud Barak, le boucher de Gaza.


par Rush & Molloy, New York Daily News 11 octobre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Le président Clinton avait provoqué la fureur en lui accordant le pardon. Mais même après 26 ans d’exil, le milliardaire Marc Rich jure qu’il ne remettra plus « jamais » les pieds aux Etats Unis.

Rich, qui s’était enfui en Suisse pour éviter de répondre de poursuites pour fraude fiscale et de commerce avec l’ennemi, affirme dans une biographie récente que le tollé général devant son pardon lui dit qu’il est encore risqué de rentrer au pays.

“[Les autorités étatsuniennes] chercheraient un prétexte pour m’appréhender,» déclare l’insaisissable sorcier des affaires à Daniel Ammann dans « The King of Oil. » « Ils ont peut être gardé un de mes tickets de parking non réglé d’il y a tente ans. »

Ammann, le premier journaliste à avoir convaincu Rich de parler, révèle à quel point les autorités ont été tout près de s’emparer de l’homme qui resta longtemps au sommet de la liste des dix personnes les plus recherchées par le FBI. A u moment, Rich n’avait dû son salut qu’au brouillard londonien qui avait empêché son avion d’atterrir dans un aéroport où la police fédérale avait tendu une souricière.

Rich nie avoir été protégé par des amis de gouvernements étrangers (les informations que Rich avait fournies au Mossad israélien ont été remboursées en nature) et dans notre propre Département d’Etat. Un officiel suisse confirme à Ammann qu’un fonctionnaire des Etats Unis avait contribué à déjouer en 1985 un plan d’Howard Safir, un ancien commissaire de la police de New York, pour enlever Rich et le transférer hors de Suisse.

Rich ne dissimule pas sa haine pour l’homme qui l’a précipité dans la cavale – l’ancien procureur fédéral Rudy Giulani.

“Il ne s’intéresse qu’à lui-même, » déclare Rich. « J’étais une cible facile, j’avais beaucoup de succès, je faisais beaucoup d’argent, et juif... J’ai été montré du doigt... M. Giulani avait monté l’affaire en épingle parce qu’il y voyait une chance de se faire beaucoup de publicité.”

Rich dément avoir commercé dans l’armement (même s’il admet qu’on le lui a proposé). Il confesse avoir lui même été abasourdi quand Clinton l’a pardonné – « personne ne s’y attendait vraiment. » Et il insiste pour dire que son ex-femme, Denise, n’a pas « acheté » son pardon avec ses contributions financières électorales, et le met surtout au crédit du premier ministre Israélien Ehud Barak.

A la question de savoir s’il a remboursé denise pour son aide, il dit, « Non, jamais je ne donnerais de l’argent à mon ex femme. »

Ce n’est pas que Denise ne se soit pas bien débrouillée au moment du divorce. Elle ne conteste pas avoir obtenu environ 365 millios de dollars. Elle impute la fin de leurs vingt années de mariage à la décisin de Marc de déraciner la famille et à son succès croissant en tant qu’auteure de chansons.

“Marc était déprimé, mais je ne voulais pas entendre parler de dépression,” dit-elle à Ammann. « Ce n’était pas ma faute si nous avons dû quitter le pays. »

Les membres du couple sont ensuite devenus amis, rassemblés par la mort de leur fille Gabrielle (dont le souvenir sera évoqué le 20 octobre pendant le gala de l’Angel Foundation for cancer Research). Mais Marc reconnait que Denise le rendait fou parce que « elle est toujours en retard. Même maintenant. »

La non ponctualité de Denise avait ouvert la voie à Gisela Rossi, une blonde allemande aux longues jambes. « Elle était si manipulatrice, » affirme Denise. « Et elle était toujours à l’heure. »

Six mois après avoir divorcé de Denise, marc épousait Rossi, ce qu’il qualifie maintenant de pire décision de sa vie. « Elle a été pourrie par l’argent et les biens matériels, » dit-il.

Leur divorce en 2005 ne fut pas aussi onéreux que sa séparation avec Denise. Alors combien a-t-il coûté ?

Rich s’esclaffe: “Je ne veux pas m’en souvenir.”

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