Une affaire qui aurait pu être un simple conflit ordinaire du travail se solde par une affaire d’Etat qui avive la tension entre le régime sioniste et l’Afrique du Sud.
C’est que les agents qui travaillent pour la sécurité des vols de la compagnie aérienne El Al au départ de l’étranger ont pris la fâcheuse habitude de se comporter comme s’ils étaient chez eux, soumettant passagers et simples badauds à leurs méthodes de contrôle orthodoxes du point de vue sioniste mais rarement conforme aux législations de pays où ils exercent, parfois sous la protection d’un passeport diplomatique.
De nombreux pays l’acceptent, mais apparemment pas l’Afrique du Sud où le profilage selon certains critères rappelle certains fâcheux souvenirs.
Ce que ne nous dit pas l’article, c’est que les accusations de l’ex employé vont au-delà du profilage des passagers mais touche également à l’espionnage.
C’est que les agents qui travaillent pour la sécurité des vols de la compagnie aérienne El Al au départ de l’étranger ont pris la fâcheuse habitude de se comporter comme s’ils étaient chez eux, soumettant passagers et simples badauds à leurs méthodes de contrôle orthodoxes du point de vue sioniste mais rarement conforme aux législations de pays où ils exercent, parfois sous la protection d’un passeport diplomatique.
De nombreux pays l’acceptent, mais apparemment pas l’Afrique du Sud où le profilage selon certains critères rappelle certains fâcheux souvenirs.
Ce que ne nous dit pas l’article, c’est que les accusations de l’ex employé vont au-delà du profilage des passagers mais touche également à l’espionnage.
Un responsable de la sécurité d’El Al expulsé d’Afrique du Sud
Le ministère des affaires étrangères essaye de résoudre la crise diplomatique qui a suivi une émission télévisée qui a révélé la politique raciste de la compagnie aérienne israélienne
Par Itamar Eichner, Yediot Aharonot (Sionistan) 23 novembre 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Les autorités sud-africaines ont expulsé il y a quelques jours un responsable de la sécurité qui travaille pour la compagnie aérienne israélienne El Al, qui est un employé de l’ambassade israélienne et dispose d’un passeport diplomatique.
Les autorités ont lancé un ultimatum à Israël, disant que si un arrangement n’était pas trouvé à la fin du mois sur le travail des personnels de sécurité d’El Al, ils seraient tous expulsés d’Afrique du Sud.
Le quotidien Yediot Aharonot a appris que le ministère des affaires étrangères a immédiatement dépêché une équipe de diplomates pour négocier ce problème, avec pour objectif le maintien des agents de sécurité dans le pays au profit des vols Johannesbourg – Tel Aviv.
L’affaire a commencé il y a environ deux mois quand Jonathan Garb, qui avait travaillé comme agent de sécurité pour EL Al pendant 19 ans avant d’être licencié a, par vengeance, révélé les méthodes sécuritaires de la compagnie aérienne israélienne à une prestigieuse émission d’investigations de la télévision sud-africaine.
«Nous classons les gens sur une base raciste, ethnique et même religieuse, » a-t-il affirmé. Garb a expliqué que pendant sa formation, il avait été envoyé en Israël pour un approfondissement et avait été recruté par les services de sécurité israéliens. « Nous nous entraînions avec des armes dans une base secrète où s’entraînent les forces spéciales israéliennes. Nous utilisions des fusils et des mitraillettes en combat rapproché.»
L’émission a également envoyé un enquêteur Musulman avec une caméra cachée au point de contrôle de sécurité d’El Al dans un aéroport du pays. En l’espace de quelques secondes, l’homme a été arrêté par un agent de sécurité d’El Al qui sera par la suite expulsé du pays. Le journaliste de l’émission a accusé El Al d’avoir une politique raciste, de tromper les autorités sud-africaines et de violer gravement la constitution.
Ce mardi, les responsables d’El Al ont exprimé leurs espoirs que le ministère des affaires étrangères parviendra à résoudre la crise. Selon les sources, les vols d’Afrique du Sud en direction d’Israël ne courent pas d risque d’être annulés.
Yossi Levy, un porte parole du ministère des affaires étrangères a déclaré, en réponse, que « le ministère ne pouvait pas s’exprimer sur des affaires touchant à la sécurité. »
Le ministère des affaires étrangères essaye de résoudre la crise diplomatique qui a suivi une émission télévisée qui a révélé la politique raciste de la compagnie aérienne israélienne
Par Itamar Eichner, Yediot Aharonot (Sionistan) 23 novembre 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Les autorités sud-africaines ont expulsé il y a quelques jours un responsable de la sécurité qui travaille pour la compagnie aérienne israélienne El Al, qui est un employé de l’ambassade israélienne et dispose d’un passeport diplomatique.
Les autorités ont lancé un ultimatum à Israël, disant que si un arrangement n’était pas trouvé à la fin du mois sur le travail des personnels de sécurité d’El Al, ils seraient tous expulsés d’Afrique du Sud.
Le quotidien Yediot Aharonot a appris que le ministère des affaires étrangères a immédiatement dépêché une équipe de diplomates pour négocier ce problème, avec pour objectif le maintien des agents de sécurité dans le pays au profit des vols Johannesbourg – Tel Aviv.
L’affaire a commencé il y a environ deux mois quand Jonathan Garb, qui avait travaillé comme agent de sécurité pour EL Al pendant 19 ans avant d’être licencié a, par vengeance, révélé les méthodes sécuritaires de la compagnie aérienne israélienne à une prestigieuse émission d’investigations de la télévision sud-africaine.
«Nous classons les gens sur une base raciste, ethnique et même religieuse, » a-t-il affirmé. Garb a expliqué que pendant sa formation, il avait été envoyé en Israël pour un approfondissement et avait été recruté par les services de sécurité israéliens. « Nous nous entraînions avec des armes dans une base secrète où s’entraînent les forces spéciales israéliennes. Nous utilisions des fusils et des mitraillettes en combat rapproché.»
L’émission a également envoyé un enquêteur Musulman avec une caméra cachée au point de contrôle de sécurité d’El Al dans un aéroport du pays. En l’espace de quelques secondes, l’homme a été arrêté par un agent de sécurité d’El Al qui sera par la suite expulsé du pays. Le journaliste de l’émission a accusé El Al d’avoir une politique raciste, de tromper les autorités sud-africaines et de violer gravement la constitution.
Ce mardi, les responsables d’El Al ont exprimé leurs espoirs que le ministère des affaires étrangères parviendra à résoudre la crise. Selon les sources, les vols d’Afrique du Sud en direction d’Israël ne courent pas d risque d’être annulés.
Yossi Levy, un porte parole du ministère des affaires étrangères a déclaré, en réponse, que « le ministère ne pouvait pas s’exprimer sur des affaires touchant à la sécurité. »
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