Une affaire fait grand bruit au Canada. Le parti Conservateur au pouvoir vient en effet de distibuer à des électeurs des prospectus de nature électorale aux frais du parlement.
Cette pratique est légale et ne doit pas toucher plus de 10 % du corps électoral d'une circonscription.
Les conservateurs disposant de plus de parlementaires, majorité oblige, ont donc une plus grande latitude que les autres formations politiques pour remplir les boîtes à lettres de leurs électeurs potentiels.
Ceci est un premier motif de mécontentement des élus de l'opposition qui demandent une réforme, et non une abolition, de ce dispositif.
Les conservateurs viennent tout juste d'utiliser cette procédure pour envoyer des prospectus à une fraction de l'électorat, en l'espèce l'électorat juif.
Ne me demandez pas comment ils savent que tel électeur est juif et l'autre non; probablement en utilisant les bonnes vieilles méthodes inspirées des lois de Nuremberg.
Mais ce n'est pas ça que dénoncent les opposants libéraux de M. Harper, le premier ministre.
Non, ce qu'ils reprochent à ces prospectus, c'est leur contenu:
Le document, qui fait l'éloge des actions entreprises par le gouvernement Harper pour défendre les intérêts de la communauté juive et d'Israël, dénonce certaines actions ou déclarations du Parti libéral à cet égard. On peut notamment y lire que le Parti libéral a «volontairement participé à la réunion antisémite de Durban I», qu'il a tenté de retirer le Hezbollah de la liste des organisations terroristes et que Michael Ignatieff a accusé Israël de crimes de guerre lors du conflit avec le Liban en 2006.
Notez que, sur le tract, la question porte sur qui est apte à représenter et à défendre lesvaleurs de la communauté juive du canada (et non les valeurs du Canada).
Pour les libéraux, il s'agit tout simplement d'une accusation d'antisémitisme qu'ils récusent en essayant de montrer qu'eux aussi sont des prosionistes patentés.
Non seulement ils rappellent que ce sont les Libéraux qui ont inscrit au Canada le hamas et le Hezbolla sur la liste des organisations terroristes et que,
Quant à la déclaration de Michael Ignatieff à l'émission Tout le monde en parle, selon laquelle le massacre de Cana était un crime de guerre, «il s'est par la suite excusé publiquement», a insisté M. Cotler. À noter que cette déclaration de M. Ignatieff en 2006 avait fait des vagues au sein de la communauté juive du Parti libéral, au point où la femme de M. Cotler avait déchiré sa carte de membre.
Michael Ignatieff, c'est ce politicien, juriste spécialiste du droit de la guerre, dont l'humanité parvient parfois à ressurgir avant d'être réprimée par l'esprit tribal.
Voilà donc où en sont les politiciens Occidentaux: à rivaliser ouvertement dans leurs proclamations d'amour envers un régime de voleurs et d'assassins.
Jusqu'à nier que le massacre commis à Qana au Liban fut purement et simplement un crime de guerre.
S'il existe un terrorisme en armes, il existe aussi un terrorisme de la pensée tel celui dont font preuve ces politiciens Canadiens.
C'est normale les Canadiens comme les autres occidentaux mangent dans les mains des sionistes.
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