Ce 16 avril est la date retenue par le régime sioniste pour la commémoration de ce qu'il est convenu d'appeler « holocauste », c'est-à-dire la déportation et l'extermination des Juifs par le régime nazi.
Selon Wikipedia, cette date fixée dans le calendrier hébraïque correspondrait initialement à une volonté de rendre hommage aux insurgés du Ghetto de Varsovie et à d'autres partisans juifs.
C'est quand même curieux car seule une minorité des insurgés du Ghetto était sioniste, certains combattants étant même carrément antisionistes comme Marek Edelman resté fidèle jusqu'au bout à ses convictions.
Cette journée est donc l'occasion de rappeler au monde la dette qu'il est supposé avoir envers le « peuple juif » mais aussi à appeler la population de l'entité sioniste à la cohésion autour de la peur et de ses pendants naturels, la haine et la vengeance.
Ces sentiments doivent bien sûr être inculqués à la population dès son plus jeune âge. A l'école par exemple. Mais comment transmettre un sentiment ? Comment amener un enfant à éprouver un sentiment aussi proche que possible de ceux qu'ont pu éprouver ceux qui avaient leur âge à l'époque du nazisme ?
Une enseignante a appliqué une méthode qu'elle n'est certainement pas la première à employer.
Et qui n'est pas loin de la proposition faite par Nicolas Sarkozy en 2008 qui devait consister à "confier la mémoire d'un des 11.000 enfants français victimes de la Shoah" à "tous les enfants de CM2".
On peut qualifier ce genre de démarche de dérive. Mais ce genre de dérive est inévitable dès lors qu'on substitue l'enseignement de la mémoire à celui del 'histoire.
Une enseignante d'école maternelle laisse les enfants rentrer chez eux avec des étoiles jaunes de l'holocauste
par Gali Markowitz-Slotzker, Jerusalem Post (Sionistan) 16 avril 2015 traduit de l'anglais par Djazaïri
Une mère fait part de son indignation devant ce qu'elle considère comme une méthode inappropriée d'enseignement de l'holocauste aux tout petits
La mère d'une fillette âgée de trois ans s'est plaint à la mairie de Rishon Lezion sur un message Facebook jeudi après qu'une enseignante de l'école maternelle a laissé ses élèves rentrer chez eux avec une étoile jaune sur leurs vêtements dans le cadre d'une leçon pour la Journée de Commémoration de l'Holocauste.
La mère en colère a écrit dans le message, « Les enfants ont-ils besoin d'apprendre sur ce sujet rn portant des étoiles jaunes comme les survivants de l'holocauste ? » Dans leur monde, quand les enfants reçoivent un autocollant ou un symbole qu'on leur appose, ils le voient comme un prix, une récompense pour leur bonne conduite, pas du tout comme ce symbole qui charrie une signification très lourde, trop lourde pour des tout petits, alors que le message peut être transmis d'une manière plus appropriée et plus délicate pour les enfants de cet âge. »
Elle a ajouté : « Les enseignants d'écoles maternelles peuvent-ils donc faire tout ce qui leur passe par la tête ? N'ont-ils aucune supervision ou instruction sur les conséquences si on fait quelque chose de ce genre. Je suis une des 17 mères qui ont vu leurs enfants rentrer de l'école maternelle comme ça [avec l'étoile jaune]. Une de ces mères a encore bien du mal à retrouver son calme et pleure sans arrêt depuis deux heures... Qui assume la responsabilité ici ? Que se passe-t-il avec l'éducation de nos enfants qui sont sans aucun doute entre de mauvaises mains ! A l'aide ! »
La municipalité de Rishon Lezion a déclaré en guise de réponse que, « Tous les membres des équipes chargées de l'éducation pré-élémentaire reçoivent des instructions en amont de la Journée de Commémoration de l'Holocauste. Cet incident déborde complètement les limites et nous le considérons avec beaucoup de gravité. Le personnel concerné de l'école maternelle a été immédiatement suspendu et sera convoqué pour un entretien. »
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