vendredi 19 mai 2006

Bien vu Djeha

Djeha, c'est ce personnage légendaire de nos contrées. C'est aussi le pseudonyme d'un de mes honorables correspondants qui a l'esprit au moins aussi vif que le personnage de nos contes. Jugez-en plutôt par vous même : Djeha débusque toujours l'hypocrisie et le mensonge.
A Jérusalem, paix de toile contre mur de béton

JÉRUSALEM CORRESPONDANT LE MONDE 18.05.06 15h53

Des tentes imprimées du mot "paix" décliné dans une multitude de langues et d'alphabets seront dressées jusqu'au 25 mai à Jérusalem, non loin du quartier général des Nations unies. Cette installation réalisée par Clara Halter et inaugurée mercredi 17 mai par le ministre français des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, et par son homologue israélienne, Tzippi Livni, s'insère dans le cadre d'une riche saison culturelle organisée par la France en Israël pour tenter de gagner les faveurs d'une opinion publique souvent critique à son endroit.

Pour la symbolique, les tentes font référence à celle à l'intérieur de laquelle Moïse avait déposé le tabernacle, selon la Bible. Le dispositif est complété par une bâche de plus de 11 000 m² également recouverte du mot "paix" en plusieurs langues déployée à flanc de colline, face aux tentes.

Pionnière d'un rapprochement israélo-palestinien à la fin des années 1960, Clara Halter a souhaité, avec son installation, transformer "un camp militaire en camp de la paix", même si ces tentes peuvent tout aussi bien évoquer celles des camps de réfugiés pour les Palestiniens, qui ont commémoré, le 15 mai, la Naqba, la "catastrophe" qu'a constituée pour eux la création d'Israël. Sur une idée de Nicolas Sarkozy, selon la créatrice, les quatorze "tentes de la paix" sont financées en grande partie par des collectivités locales françaises, des villes (dont Paris, Lyon et Marseille), des régions (dont l'Alsace, l'Aquitaine ou le Nord-Pas-de-Calais) et des conseils généraux (Bouches-du-Rhône, Hauts-de-Seine). Ces collectivités ont acheté 15 000 euros chacune des tentes. Ces dernières ont été dotées d'équipements informatiques permettant d'envoyer et de consulter des messages de paix "venus du monde entier" adressés à un site Internet créé pour l'occasion (http://www.peacetents-clarahalter.jerusalem.muni.il/).

Cette démarche louable s'inscrit cependant dans un contexte local dégradé. La dernière rencontre en date entre les plus hauts responsables israéliens et palestiniens remonte à une année. Ce blocage politique relativise la portée symbolique de cette initiative qui s'ajoute à des dizaines d'autres d'inspiration tout aussi pacifiste, concerts ou rencontres sportives, toujours très médiatisées, surtout en Occident, mais qui tournent à vide en marge du conflit.

Les "tentes de la paix" se heurtent de plus à l'absence de l'un des deux protagonistes du conflit, puisque, à l'exception d'une partie des habitants de Jérusalem-Est, la majorité des Palestiniens n'ont plus librement accès à la ville depuis la construction du mur qui la coupe presque hermétiquement de la Cisjordanie. Le consulat général de France a tenté de combler cette lacune embarrassante en invitant des membres de la société civile palestinienne, mais aucun représentant officiel palestinien, en revanche, ne devrait assister à l'inauguration de l'installation. Le mur de séparation est destiné officiellement à prévenir les infiltrations de porteurs de bombes palestiniens, mais il permet également d'annexer à Israël une partie des quartiers conquis en 1967.

Clara Halter rend d'ailleurs curieusement hommage à cette politique, qui ne fait plus d'une paix négociée une priorité, sur le site Internet dédié à l'installation, puisque son oeuvre, va, selon elle, "à la rencontre du nouveau courant de la politique israélienne initié par Ariel Sharon et soutenu par Shimon Pérès".
Ce mur serpente sur les crêtes alentours et peut être aperçu au loin, barrant l'horizon, à partir de la promenade où ont été installées les tentes. L'impression de puissance dégagée par la muraille de béton renforce a contrario la fragilité et la virtualité du projet artistique.
Une virtualité qui ne devrait pas être atténuée par l'installation de l'une des tentes à Cannes, en marge du Festival, ni par la diffusion simultanée d'un "sac de la paix" réalisé par la styliste Agnès b.

Gilles Paris
Article paru dans l'édition du 19.05.06

MÊME LES CROCODILES PLEURENT!

Bientôt, les Palestiniens seront exécutés avec des fusils sur lesquels les soldats israéliens auront écrit le mot « paix ». La technique est ancienne et bien huilée : Hitler et Westmorland exterminaient sur l’air de la « Chevauchée des Walkyries ». On y ajoutera l’hymne à la paix…

Souvenons-nous:

Un Palestinien paraplégique tué par des soldats israéliens

JERUSALEM, 6 juin 2004 (Reuters) - Le Palestinien de 31 ans en fauteuil roulant tué dimanche par des tirs de soldats israéliens était une figure locale du basket-ball et avait auparavant été par deux fois touché par des tirs lors d'affrontements avec des soldats, a-t-on appris dimanche de source médicale et auprès de témoins en Cisjordanie.


"L'idée, c'est d'imposer une diète aux Palestiniens mais pas de les faire mourir de faim."
(Tzipi Livni)


On s’étonne tout de même de ne pas voir apparaître sur l’estrade de cette farce grotesque les spécialistes industriels de la « paix » et de l’indignation compassée, les pleureuses professionnels, les experts de la larme de crocodile en bandoulière, toute prête pour les caméras, les entretiens entendus et le best-seller déjà sous presse pour le Goncourt, le Renaudot ou le Pulitzer.

A savoir :

Alexandre Adler, l’intelligence service compris…
Philippe Bensoussan,
Roger Cukierman, le parrain
Jean Daniel, le constipé de la Mitidja
Raphaël Draï,
Alain Finkielkraut,
André Glucksmann, spécialisé dans la rentabilité du « marché » Tchétchène
Marek Halter, le Macias de l’Oural (cf. plus bas)
Serge Klarsfeld, et le reste de la famille
Marc Knobel,
Bernard Kouchner, l'intrépide french doctor, Totale-ment au service du pétrole birman
Claude Lanzmann, filme sur tout ce qui dépasse.
Pierre Lellouche,
Bernard-Henri Levy, Le complément d’objet direct de Glucksmann, côté Panshir.
Stéphane Lilti,
Amos Oz,
Enrico Macias, Adore tous les enfants du monde, sauf ceux de Palestine.
Daniel Rachline,
Dominique Strauss-Kahn,
Jacques Tarnero,
Elisabeth Schemla,
Shmuel Trigano,
Pierre-françois Veil,
Simone Veil,
Elie Wiesel, Prix Nobel de la haine.
Hervé Mariton,
… (à compléter)

Et j’en passe…

Il est vrai qu'avec Douste dans le coin, on peut s'attendre à tout!

Djeha

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