A mesure qu’on lit la presse qui se donne un peu de peine pour enquêter, on s’aperçoit que l’affaire des quatre terroristes newyorkais embarqués dans d’ambitieux projets d’attentats contre des synagogues et une base aérienne, n’est pas autre chose qu’un coup tordu monté par la police fédérale étatsunienne.
Toutes les ficelles du genre de la manipulation sont ici réunies. La première est un indicateur spécialisé dans l’approche de personnes qui fréquentent des mosquées.
La deuxième ficelle, ce sont des subsides et des cadeaux intéressés destinés à ces personnes ; une générosité qui s’alimente aux caisses du FBI, donc du contribuable étatsunien que ce service est supposé protéger.
La troisième ficelle, ce sont les dindons de la farce. Et là, on dira qu’ils ont le profil idéal : de petits délinquants dépourvus de perspectives d’accession à une vie honnête autant par manque d’opportunités ou de qualifications que par leur faiblesse de caractère.
Néo convertis à l’Islam, ces personnes se font facilement tourner la tête par quelqu’un qui, outre de beaux discours à connotation religieuse, n’omet pas de les arroser de cadeaux, d’argent et de... marijuana.
Pour résumer, nous avons quatre individus qui, au sortir de prison, n’avaient d’autre projet que d’essayer d’éviter d’y retourner en tentant de mener une vie honnête ou en continuant leurs petits délits mais qui se sont faits implanter dans l’esprit un projet d’attentats par un personnage trouble et rusé qui travaille pour la police.
S’ils n’avaient pas rencontré cet individu, qui a pris l’initiative du contact, nous n’aurions jamais entendu parler de ces quatre personnes.
On notera le caractère proprement ignoble de l’agent infiltré par le FBI qui exploite la grave maladie (un cancer en phase terminale) du frère d’un des présumés terroristes.
Voilà, tout est dit sur les méthodes des néoconservateurs aux Etats Unis.
La petite amie du ‘djihad’ : le mouchard du FBI s’est servi de cadeaux pour piéger nos hommes
par Lorena Mongelli à Newburgh et Lukas I. Alpert à New York traduit de l’anglais par Djazaïri
New York Post, 23 mai 2009
Toutes les ficelles du genre de la manipulation sont ici réunies. La première est un indicateur spécialisé dans l’approche de personnes qui fréquentent des mosquées.
La deuxième ficelle, ce sont des subsides et des cadeaux intéressés destinés à ces personnes ; une générosité qui s’alimente aux caisses du FBI, donc du contribuable étatsunien que ce service est supposé protéger.
La troisième ficelle, ce sont les dindons de la farce. Et là, on dira qu’ils ont le profil idéal : de petits délinquants dépourvus de perspectives d’accession à une vie honnête autant par manque d’opportunités ou de qualifications que par leur faiblesse de caractère.
Néo convertis à l’Islam, ces personnes se font facilement tourner la tête par quelqu’un qui, outre de beaux discours à connotation religieuse, n’omet pas de les arroser de cadeaux, d’argent et de... marijuana.
Pour résumer, nous avons quatre individus qui, au sortir de prison, n’avaient d’autre projet que d’essayer d’éviter d’y retourner en tentant de mener une vie honnête ou en continuant leurs petits délits mais qui se sont faits implanter dans l’esprit un projet d’attentats par un personnage trouble et rusé qui travaille pour la police.
S’ils n’avaient pas rencontré cet individu, qui a pris l’initiative du contact, nous n’aurions jamais entendu parler de ces quatre personnes.
On notera le caractère proprement ignoble de l’agent infiltré par le FBI qui exploite la grave maladie (un cancer en phase terminale) du frère d’un des présumés terroristes.
Voilà, tout est dit sur les méthodes des néoconservateurs aux Etats Unis.
La petite amie du ‘djihad’ : le mouchard du FBI s’est servi de cadeaux pour piéger nos hommes
par Lorena Mongelli à Newburgh et Lukas I. Alpert à New York traduit de l’anglais par Djazaïri
New York Post, 23 mai 2009
Un informateur du FBI a entrainé quatre convertis à l’Islam dans un horrible complot terroriste visant à faire sauter des synagogues et des avions militaires en leur offrant de grosses sommes d’argent, des cadeaux et même des sachets de marijuana, ont déclaré aujourd’hui des proches des suspects.
« Mon frère, tout ce dont tu as besoin, je me le procurerai pour toi, » disait cet homme que les quatre petits délinquants connaissaient sous le nom de Maqsood, selon Kathleen Baynes, dont le petit ami de longue date James Cromitie serait le chef présumé de la cellule terroriste.
Selon elle, Cromitie, 45 ans, a rencontré Maqsood, qui lui a promis de lui enseigner la vérité sur l’Islam, à la mosquée al-Ikhlas il y a environ un an
Rapidement, l’homme vint de plus souvent chez eux, les poches toujours pleines d’argent.
«Il était très insistant et à chaque fois qu’il venait voir James, il l’emmenait avec lui. Ils disaient qu’ils allaient dîner, » dit-elle. « Chaque fois que nous avions besoin de quelque chose Maqsood nous aidait – par exemple financièrement – il nous donnait de l’argent pour payer le loyer.
« Il était tout le temps dans les parages. C’était comme s’il l’avait envoûté.»
Cassandra McKoy, la petite amie de David Williams, un des co-conspirateurs, soutient que les hommes ont été dupés pour participer au complot, appâtés par une paye quotidienne et que la haine religieuse n’avait rien à voir avec tout ça.
« Ce ne sont pas des extrémistes, leurs motivations étaient uniquement financières. Ce ne sont pas des terroristes, » dit-elle. « Ce n’était pas leur idée. Ils [le FBI] font voir les choses comme s’ils l’avaient cherché à entrer en contact avec lui [l’informateur] pour lui dire que nous voulons faire telle chose alors que c’est lui qui les a contactés. Il les a attirés avec l’argent ».
«Maqsood n’était même pas autorisé à entrer dans la mosquée, il les attendait sur le parking et leur avait proposé 25 000 dollars pour se joindre à lui.»
Des sources indiquent que Maqsood est en réalité Shahed Hussain – un ressortissant pakistanais qui gère un hôtel aux environs de la ville et travaille pour le FBI depuis 2003 après avoir eu des problèmes pour une affaire de fraude. Il a joué un rôle capital pour mettre au jour une autre affaire liée au terrorisme à Albany en 2004.
Baynes, 42 ans, entretenait une relation avec Cromitie – un professionnel du crime qui est allé plus de 20 fois en prison – depuis six ans. Elle explique qu’il s’est converti à l’Islam au cours de son dernier séjour en prison mais que ce n’était pas sérieux.
«James est un apprenti musulman. Il n’était pas vraiment musulman. Il n’a jamais prié,» dit-elle.
Mais dans le courant de l’année, Maqsood n’a eu de cesse d’entrainer Cromitie sur le chemin du djihad – il lui donnait des brochures religieuses, des vêtements et des tapis de prière. A la fin, il semble que l’argent et les cadeaux ont mieux fonctionné.
Elle explique que Maqsood avait promis de donner un emploi à Cromitie et il a dit une fois qu’il lui donnerait une Mercedes Benz noire. A plusieurs reprises, il a donné à Cromitie des appareils photo, de l’argent et même de la drogue.
« Maqsood lui a donné beaucoup de marijuana, » dit-elle.
Un porte parole du FBI ne nous a pas rappelé suite à notre demande de commentaires sur les cadeaux.
Elizabeth McWilliams, la mère de Williams, affirme que son fils est tombé sous la coupe de Maqsood en avril en promettant d’aider pour les frais médicaux de son frère malade.
« Maqsood disait ‘Ne t’inquiète pas frère, je vais vous aider pour les frais hospitaliers de ton frère. Cet homme n’a rien fait d’autre que manipuler ces types.»
Baynes dit ne s’être jamais fié aux intentions de Maqsood et que l’imam de la mosquée avait prévenu James de se tenir à l’écart de cet intrus.
« James m’avait dit que l’imam leur avait demandé d’être prudent parce que cet homme essayait de recruter des gens pour aller au Pakistan, » dit-elle. «James avait dit qu’il n’était pas assez fou pour faire quelque chose comme ça.»
Alors que le mercredi de l’attentat approchait, Baynes indique que l’humeur de Cromitie changeait.
« Les derniers jours, James n’était plus le même. Il se comportait simplement différemment, » dit-elle. « Ces jours là, il ne faisait que fumer de l’herbe et jouer à des jeux vidéo avec ses amis [ses associés dans le complot, Williams, Laguerre Payen et Onta Williams].
Selon elle, le jour de l’attentat les hommes s’étaient réunis et Maqsood «semblait vraiment nerveux.»
« Il se tenait vers la voiture et était agité, » dit-elle.
Puis, alors qu’ils allaient partir, Cromitie l’a embrassée sur la joue et lui a promis, « Bientôt tout ira bien, » dit-elle. «Je pense qu’il voulait dire financièrement, qu’il voulait dire que tout serait OK.»
Selon elle, un ami lui avait dit que James allait avoir 50 000 dollars.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.