Cette hasbara a la chance de trouver une caisse de résonnance dans des organes de presse peu enclins de procéder à d’élémentaires vérifications avant publication.
Ainsi, nous pouvons lire dans une dépêche publiée sur le site du journal économique Les Echos :
Si ce journal publie volontiers cette pseudo information, il se garde de nous faire part de la réaction des autorités des pays ainsi accusés.
Pourtant nous pouvons lire sur le site de Romandie News, la réponse du ministre bolivien des mines :
Rappelons que le journal Les Echos est supposé être spécialisé dans le domaine de l’économie.
Précisons aussi que ce qu’a démenti ce ministre, nous apprend le quotidien espagnol El Pais, n’est pas la présence en Bolivie de gisements de ce minerai mais l’existence de mines en activité et qu’une étude d’exploitabilité est actuellement en cours avec l’aide de l’AIEA (Agence Internationale pour l’Energie Atomique).
L’article de Romandie News ne dit cependant rien de ce qu’il en est pour le Venezuela. Il faut donc encore nous référer à l’article du journal El Pais où nous lisons :
Le Venezuela dispose également de réserves qu’il n’exploite pas non plus actuellement, selon une analyse rendue publique en décembre par la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale.
Les propagandistes sionistes savent fort bien que leurs informations bidons sont aisément contredites par des faits indiscutables mais les ballons d'essai qu'ils lancent sont repris gratuitement par la presse mondiale. Alors pourquoi se priver?
Leur but n’est pas, pour le moment, d’intensifier leur campagne de déstabilisation des deux pays d’Amérique du sud concernés par leurs mensonges mais de maintenir l’intérêt des médiats dans la perspective éventuelle d’une agression contre l’Iran. Leur objectif est probablement aussi de rendre plus palpable aux yeux des citoyens des Etats Unis le danger que représenterait un Iran trafiquant de l’uranium dans le continent américain.
De quoi agiter bien des peurs.
Et cette prétendue information pourra, si nécessaire, être reprise par ceux qui battent les tambours de la guerre contre l’Iran. Peu importe si elle a été presque unanimement reconnue comme fausse.
Car, comme on l’a vu avec les invasions de l’Irak et de l’Afghanistan, on fait gober n’importe quoi à une opinion publique apeurée.
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