vendredi 28 août 2009

Impur parce que fabriqué par un Arabe.

Les religions ont souvent besoin d’objets dans la pratique du culte. Par exemple, les Musulmans ont besoin de tapis, les Chrétiens de cierges etc. La religion juive a besoin, entre autres objets, du chofar, un instrument de musique à vent fabriqué à partir d’une corne de bélier.
D’après
wikipédia, il s’agit du seul instrument à vent conservé depuis l’antiquité par la religion juive et il aurait notamment servi pendant la conquête de Canaan par Josué. Cet usage guerrier s’est conservé à ce jour comme en témoigne la photo ci-dessous.

Au signal, tirez!


Le chofar peut être produit dans des ateliers de l’entité sioniste mais aussi importé tel ces chofars achetés au Maroc. Et l’avis du conseil religieux de Tel Aviv est clair : Juifs, n’achetez pas des chofars importés du Maroc.
La raison de ce conseil est par contre moins claire. Est-ce parce que ces chofars utilisent une colle au polyester proscrite apparemment par le culte juif ? Où est-ce parce qu’il est irrespectueux d’introduire dans une synagogue un chofar fabriqué par un Arabe
?


Le Conseil Religieux : N’achetez pas les chofars marocains
Quelques semaines avant les grandes fêtes, le Conseil Religieux de Tel Aviv découvre que les cornes de bélier produites dans le pays du nord-ouest de l’Afrique sont collés avec du polyester, ce qui les rend impropres à l’utilisation du point de vue de la loi juive. ‘Il est irrespectueux d’introduire un chofar fabriqué par un Arabe dans une synagogue le jour du Sabbat,’ selon un des employés du Conseil.

par Yoav Zeitun, Yediot (entité sioniste) 28 août 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri


Le département des objets du culte du Conseil Religieux de Tel Aviv appelle le grand public à ne pas utiliser un chofar (corne de bélier) fabriqué au Maroc pendant les grandes fêtes de Rosh Hashana et de Yom Kippour.

Les employés de ce département ont examiné les chofars, dont des milliers ont déjà été distribués dans le commerce, et découvert qu’ils étaient collés avec du polyester – ce qui les rend impropres à l’utilisation du point de vue de la loi juive.
L’importation de chofars du Maroc a débuté l’an dernier, et nous n’avions pas réalisé le gâchis que ce serait, » explique le rabbin Arieh Levin de Tel Aviv Nord, responsable du département des objets du culte. Le rabbin Levin observe que le chofar marocain se reconnaît à un anneau fixé à l’embouchure.

«Il existe deux grands ateliers de production de chofars en Israêl, à Tel Aviv et à Jaffa, » ajoute le rabbin. «Dans ces ateliers, les chofars sont polis et taillés sous supervision. Il est irrespectueux d’introduire un chofar préparé par un Arabe dans une synagogue pour le Sabbat.»


Avraham Ribak, propriétaire de Bar Shehet Ribak Israel Shofarot, rue Nahalat Binyamin à Tel Aviv, affirme que les chofars importés de Chine il y a quelques années avaient été également découverts impurs, causant la gêne des rabbins comme des clients.
«Les chofars chinois sont enduits de graisse de porc, » dit-il. Plusieurs rabbins ont autorisé les chofars de l’étranger sans même les contrôler.»
En réponse, Eldad Mizrahi, président du Conseil Religieux de Tel Aviv, insiste sur le fait que «l’activité du département des objets du culte évite un obstacle majeur pour le public. Ce problème doit être réglé par application de la loi, et la loi qui prohibe la fraude dans l’industrie des objets du culte devrait être amendée si nécessaire.»

2 commentaires:

  1. Mer Mounadil on peut se passé du tapie si l'endroit est propre pour peut que le cœur soit présent.

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  2. Ces jufistes sionistes sont le splus gros racistes de la planete

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