Burlington est une petite ville - un peu moins de 40 000 habitants - du Vermont aux Etats Unis. Une ville tranquille qui va vivre pourtant pour la troisième année consécutive un événement qui trouble quelque peu sa sérénité.
C'est que Burlington accueille pour la troisième fois un "art hop," une manifestation artistique qui va envahir une bonne partie de la ville, galeries, commerces, lieux publics multipliant les possibilités de rencotrer les oeuvres et de discuter et échanger avec leurs créateurs.
Certes, il s'agit d'une invasion tout ce qu'il y a de pacifique, du genre à égayer notre quotidien et nos mirettes.
Sauf que, pour la troisième fois la controverse s'invite à Burlington à l'occasion de cette manifestation.
La raison? Simplement qu'un certain nombre d'oeuvres présentées recourent aux bons vieux clichés antisémites.
Et c'est pareil chaque année! Du coup, un des organisateurs a tenu à annoncer la couleur: attention, nous allons exposer des oeuvres antisémites!
Mais attention, il s'agit d'un antisémitisme dont la définition a été revue et corrigée par la clique sioniste: par exemple montrer des photos de Gaza en flammes suite aux tirs d'artiellerie des militaires sionistes, c'est de l'antisémitisme! Critiquer, même sans doute en termes relativement modérés la politique des gangsters de Tel Aviv, cest aussi de l'antisémitisme. D'une manière générale, produire une oeuvre écrite, picturale ou musicale inspirée par la tragédie du peuple Palestinien c'est encore de l'antisémitisme...
Alors comment faire pour ne pas passer pour antisémite quand on s'exprime sur la situation au Proche Orient?
Deux solutions, trois possibilités:
1) Concéder que les sionistes sont dans leur bon droit car cette terre leur a été promise par Dieu et l'Angleterre
2) Conclure que la faute incombe aux Palestiniens qui pourraient épargner leurs vies s'ils renonçaient à l'idée (antisémite) de tuer les Juifs.
3) Les deux à la fois
Des situations comme celle narrée dans cet article sont fréquentes aux Etats Unis où la vigilance sioniste est souvent tenue en éveil et parfois en échec par des organisations "grassroot," terme difficile à traduire qui implique action et hommes/femmess de terrain et enracinement dans une "communauté," c'est-à-dire un quartier, une ville, un village. Si vous avez un terme français adéquat, merci d'avance. La poltique de jumelage de Burlington privilégie d'ailleurs la solidarité puisque parmi ses villes soeurs se trouvent Moss Point, une ville du sud des Etats Unis ravagée par l'ouragan Katrina, Puerto Cabezas au Nicaragua et... Bethléem en Palestine occupée.
C'est que Burlington accueille pour la troisième fois un "art hop," une manifestation artistique qui va envahir une bonne partie de la ville, galeries, commerces, lieux publics multipliant les possibilités de rencotrer les oeuvres et de discuter et échanger avec leurs créateurs.
Certes, il s'agit d'une invasion tout ce qu'il y a de pacifique, du genre à égayer notre quotidien et nos mirettes.
Sauf que, pour la troisième fois la controverse s'invite à Burlington à l'occasion de cette manifestation.
La raison? Simplement qu'un certain nombre d'oeuvres présentées recourent aux bons vieux clichés antisémites.
Et c'est pareil chaque année! Du coup, un des organisateurs a tenu à annoncer la couleur: attention, nous allons exposer des oeuvres antisémites!
Mais attention, il s'agit d'un antisémitisme dont la définition a été revue et corrigée par la clique sioniste: par exemple montrer des photos de Gaza en flammes suite aux tirs d'artiellerie des militaires sionistes, c'est de l'antisémitisme! Critiquer, même sans doute en termes relativement modérés la politique des gangsters de Tel Aviv, cest aussi de l'antisémitisme. D'une manière générale, produire une oeuvre écrite, picturale ou musicale inspirée par la tragédie du peuple Palestinien c'est encore de l'antisémitisme...
Alors comment faire pour ne pas passer pour antisémite quand on s'exprime sur la situation au Proche Orient?
Deux solutions, trois possibilités:
1) Concéder que les sionistes sont dans leur bon droit car cette terre leur a été promise par Dieu et l'Angleterre
2) Conclure que la faute incombe aux Palestiniens qui pourraient épargner leurs vies s'ils renonçaient à l'idée (antisémite) de tuer les Juifs.
3) Les deux à la fois
Des situations comme celle narrée dans cet article sont fréquentes aux Etats Unis où la vigilance sioniste est souvent tenue en éveil et parfois en échec par des organisations "grassroot," terme difficile à traduire qui implique action et hommes/femmess de terrain et enracinement dans une "communauté," c'est-à-dire un quartier, une ville, un village. Si vous avez un terme français adéquat, merci d'avance. La poltique de jumelage de Burlington privilégie d'ailleurs la solidarité puisque parmi ses villes soeurs se trouvent Moss Point, une ville du sud des Etats Unis ravagée par l'ouragan Katrina, Puerto Cabezas au Nicaragua et... Bethléem en Palestine occupée.
La France avec les mésaventures de Dieudonné ou celles toutes récentes de La Banlieue S'exprime n'est donc pas un cas particulier. Le vocabulaire et les argumentaires utilisés à leur encontre ont été fabriqués dans des think-tanks aux Etats Unis avant d'être validés par qui de droit pour être d'abord expérimentés Outre Atlantique où cependant la liberté d'expression reste encore mieux assurée qu'en France.
La controverse pourrait revisiter les rencontres artistiques de Burlington
Les organisateurs signalent une manifestation artistique liée au conflit israélo-palestinien
par Tim Johnson, Burlington Free Press (USA) 10 août 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri
La controverse publique récurrente qui touche la South End Art Hop - un débat caractérisé par certaine comme celui entre la liberté d'expression et le discours haineux (hate speech) - pourrait atteindre des sommets pour la 3ème édition de cette manifestation annuelle qui se tiendra pendant deux jours le mois prochain.
Une "lettre ouverte" d'un des principaux organisateurs de ces rencontres artistiques annonce qu'une des galeries participantes, la galerie Flynndog, "exposera des oeuvres et leur associera une programmation, sur le thème du conflit israélo-palestinien au Moyen-Orient."
La lettre est de Carlos Haase, directeur exécutif de la South End Arts + Business Association (SEABA), la principale organisatrice de la manifestation artistique. Parmi les destinataires de la lettre, se trouvent Yoram Samets qui se présente lui-même comme "un membre à déterminé (outspoken) de la communauté juive" et qui a critiqué certaines des oeuvres exposées ces deux dernières années comme "antisémites," et Mark Hage, un membre de Vermonters for a Just Peace in Palestine/Israel,qui dément qu'elles aient eu un caractère antisémite.
Haase explique avoir écrit cette lettre "à la lumière de l'expérience de ces deux dernières années et par respect pour vos adhérents." La lettre poursuit en affirmant que "SEABA est fortement engagée en faveur de la liberté d'expression artistique," que SEABA ne porte pas de jugements sur les oeuvres exposées et que SEABA ne soutient aucun "des points de vue ou opinions exprimées dans les expositions."
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La rencontre artistique porogrammée pour les 11 et 12 septembre proposera les travaux de centaines d'artistes présentés sur de très nombreux sites. En 2007, des peintures de Peter Schumann et une conférence en lien avec elles de l'écrivain Joel Koven avait été jugée "honteuse" par des critiques qui s'étaient plaints auprès de SEABA que cette présentation promouvait un agenda politique anti-Israël. Les peintures de Schumann avaient été inspirées par un séjour en Cisjordanie. Séparément, un groupe d'artistes s'était mobilisé pour défendrre la "liberté d'expression" à la rencontre artistique.
En 2008, des oeuvres du graphiste Rajie Cook avait suscité les critiques de la communauté juive. Samets affirme que ces deux années, les oeuvres d'art en question "avaient franchi la limite de l'art convenable pour devenir des proclamations politiques antisémites."
Ce dont il était question n'était pas la liberté d'expresion mais l'expression de la haine, explique le rabbin James Glazier du Temple Sinai à South Burlington.
"La dernière chose que nous voulons, c'est que les gens en concluent que nous limitons la liberté d'expression," dit-il. Ce que lui et d'autres détracteurs déplorent, poursuit-il, est la propagation de "vieux stéréotypes anti-juifs." Il affirme que des caractérisations aussi désobligeantes d'autres groupes - les homosexuels ou les Afro-Américains par exemple - ne seraient pas tolérés dans cette ville.
Hage qui a contribué à l'organisation des expositions de Schumann et Cook a exprimé son désaccord avec les caractérisations de Samet et Glazier et affirmé que rien dans ces expositions n'était anti-juif.
"Je ne serais jamais partie prenante d'une exposition antisémité," dit-il.
On ne sait pas vraiment si l'exposition mentionnée dans la lettre sera sujette aux mêmes critiques.
Cette année, déclare Hage, la seule exposition à la galerie Flynndog qui a trait à Israël et à la Palestine est une série de photographies intitulée "Gaza brûle." Il précise que les photographies ont été prises pendant la guerre de Gaza en décembre et en janvier par Ayman Mohyeldine, correspondant d'Al-Jazeera, et par James Marc Leas, un avocat de Burlington. Mohyeldin doit donner une conférence à la galerie qui verra aussi la projection d'un documentaire d'Al-Jazeera sur la guerre.
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