lundi 24 août 2009

Quand Teichmann (pas Eichmann) justifie le commerce d'organes humains.


Israel Shamir vient de publier un article intéressant sur les accusations de trafic d'organes portées contre l'armée autoproclamée la plus morale du monde, c'est-à-dire les bandes terroristes sionistes.
Son article est documenté et je vous en propose la traduction d'une partie qui a plus particulièrement attiré mon attention:


Un journal économique israélien, The Marker, a publié la prise de position d'un juriste Israélien qui justifie le commerce d'organes, dans la mesure où "les organes ne sont que des matières premières ou marchandises qui peuvent donc être achetées et vendues comme toute matière première dans un marché ouvert."
La différence entre des reins achetés ou volés n'est pas si importante: si les organes ne sont "qu'une marchandise," il est certainement admissible de les prendre aux Palestiniens, exactement comme il est 'permis' de prendre aux palestiniens des oliviers séculaires dans la construction du mur de séparation.

L'indignation est facile, mais il n'est pas facile de prouver que les Israéliens, qui n'hésitent pas à briser des bras et des jambes et à jeter du napalm sur des écoliers, tracent une ligne rouge quand il est question de tirer quelque profit des entrailles des Palestiniens. L'exigence par Aftobladet d'une enquête internationale est assez raisonnable: si les Israéliens n'ont rien fait de mal (à part assassiner des centaines de jeunes hommes), ils n'ont rien à craindre d'une enquête internationale. Cependant Israël avait refusé à des commissions d'enquête de l'ONU la permission de visiter Jenin après le massacre de 2002 et Gaza après le massacre de 2009.



Shamir propose un lien vers le texte de l'opinion publiée dans The Marker qui est rédigé comme vous pouvez le voir en hébreu.
On peut néanmoins en avoir, via google traduction, une version où l'essentiel reste intelligible. Le texte a pour auteur un certain Doron Teichmann (tiens, ça me rappelle quelqu'un).

Cependant, Doron Teichmann n'est pas un fonctionnaire de l'Allemagne nazie mais un maître de conférence à la faculté de droit de l'université hébraïque de Jérusalem. Nous avons bien là la synthèse d'une démarche visant à règlementer et donc légaliser le commerce d'organes humains. Comme il est quand même doué d'altruisme, il nous explique quand même que ceux qui s'insurgent au nom de préceptes moraux oublient la protection des intérêts des populations pauvres; en langage clair des populations amenées à vendre leurs organes car M. Teichmann ne semble pas envisager de mettre un de ses reins sur le marché.


C'est, à ma connaissance, la première fois qu'un universitaire d'une certaine notoriété, car Doron Teichmann n'est pas exactement un inconnu dans les milieux académiques, fait publiquement ce qu'on appellerait en France l'apologie d'un crime...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.