AllainJules évoque ce sujet où on constate l’homologie des vues de Ya’akov Neeman, j’ai nommé le ministre de la « justice » de l’entité sioniste et celles d’un certain chef nazi né en Autriche et mort suicidé à Berlin.
Mais Allain Jules n’aborde pas toutes les facettes de cette pensée nazisioniste qu’exprime aussi Eli Yishai, ministre de l’intérieur au sein du gouvernement de M. Netanyahou. Pour Yishai en effet, il existe un gène « juif » et un gène sacerdotal, ce dernier caractérisant plus spécifiquement les Cohen (Kuhn, Kihn, Kahn…).
Une batterie d’arguments qui ferait ranger n’importe qui dans la catégorie des antisémites invétérés ou enragés. La théorie du gène juif avait, on s’en souvient, valu des déboires à un certain Thilo Sarrazin en Allemagne (alors que ses propos incendiaires sur les Musulmans avaient suscité des réactions modérées).
Comme quoi, l’antisémite se définit peut-être par le fait qu’il adopte les définitions fournies par des individus du genre d’Eli Yishai ou Ya’akov Neeman.
Le développement qui suit, tiré du site Failed Messiah, s’inscrit parfaitement dans la logique de mon post précédent (où les sources sont mises en lien, ce qu'est incapable de voir Philippe le sioniste abruti) sur la compatibilité (en fait le cousinage) du sionisme et du nazisme.
Par Shmarya Rosenberg, Failed Messiah (USA) 24 juin 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri
Dans la bataille apparemment sans fin pour savoir qui peut ou non pratiquer des conversions au judaïsme qui seront reconnues par l’Etat d’Israël, un ministre sépharade ultra-orthodoxe du gouvernement se hasarde vers la génétique pour expliquer pourquoi la loi juive ultra-orthodode doit avoir le pas en matière de conversion.
Lors de la réunion du groupe sur la conversion à la conférence présidentielle qyu s’est tenue en début de semaine, Natan Sharansky,le responsable de l’Agence Juive pour Israël, Ya’akov Neeman, ministre israélien de la justice ainsi qu’un Juif orthodoxe qui avait auparavant dirigé la commission gouvernementale chargée de résoudre la crise de la conversion, et des responsables Juifs non orthodoxes de la diaspora et d’Israël ont donné leurs points de vue.
Mais le représentant ultra-orthodoxe s’est désisté à la dernière minute sans explication, obligeant les organisateurs à chercher désespérément quelqu’un pour le remplacer.
Eli Yishai, le ministre Israélien de l’intérieur et chef du parti politique séfarade ultra-orthodoxe Shas, est alors apparu.
Yishai était entré dans la pièce pour saluer Sharansky et Neeman et, une fois sur place, (et apparemment dans l’ignorance de la réunion du panel et des audiences), à la demande de Sharansky, Yishai a accepté de dire quelques mots traduisant le point de vue ultra-orthodoxe.
Ci-après un court extrait de ces propos, via le Jerusalem Post.
[Yishai] a mentionné une étude remontant à une dizaine d’années aux Etats Unis qui a identifié un “gène juif” matrilinéaire et un “gène sacerdotal juif” patrilinéaire, une évocation scientifique qui a laissé son auditoire perplexe mais était [utilisée] comme argument pour prouver que la « conversion devait être conforme à la halacha. »
Ce qui revient en gros à dire que M. Cohen et Mlle Pinkus se sont mariés. Donc, toutes les conversions au judaïsme doivent suivre l’interprétation ultra-orthodoxe de la loi juive. En fait, dire que « M. Cohen et Mlle Pinkus se sont mariés. Alors toutes les conversions au judaïsme doivent suivre l’interprétation ultra-orthodoxe de la loi juive » peut sembler plus logique que ce que Yishai a dit.
Après ses quelques remarques, Yishai a rapidement quitté la pièce.
Mais Neeman, le ministre orthodoxe de la justice, a saisi l’occasion pour fustiger les dirigeants de la diaspora juive, qui sont dans leur écrasante majorité non orthodoxes, et pour jouer la carte raciale, imputant aux réfugiés Africains la responsabilité de la crise des conversions.
…[le ministre de la justice Yaakov] Neeman a poursuivi dans son discours l’appel e Yishai à l’unité, mais il a aussi profité de l’occasion pour fustiger la communauté juive des Etats Unis pour s’être beaucoup intéressée au processus de conversion en Israël alors que le véritable problème qu’affronte la diaspora est celui de l’assimilation. Le ministre faisait allusion aux très fortes pressions exercées l’an dernier par la communauté juive US sur le premier ministre Benjamin Netanyahou pour qu’il écarte le projet initial de loi sur la conversion du député Rotem qui aurait donné au Grand Rabbinat autorité sur les conversions en Israël moyennant l’ouverture de nouvelles cours rabbiniques avec des juges plus indulgents.
La conversion en Israël, a affirmé Neeman, diffère de celle aux USA dans la mesure où elle induit des droits légaux – la citoyenneté – et il faut donc un accord sur des normes légales « claires » pour la procédure.
« La question n’est pas de savoir quelle tendance du judaïsme est la bonne,” a dit le ministre. En Israël, nous avons un problème. Nous avons des centaines de milliers d’immigrés illégaux, particulièrement d’Afrique, qui sont venus illégalement et veulent rester. Aucun pays au monde, pas même un pays ouvert comme les USA, ne leur permettrait – au moyen d’une procédure religieuse simple – de devenir citoyens de l’Etat. C’est un problème israélien. »
Neeman, qui a un anglais excellent, a choisi de s’exprimer en hébreu comme pour signifier que le thème de la conversion dont il était question était un problème israélien, pas américain.
« Le problème qu’affronte la diaspora juive n’est pas la conversion, » a poursuivi Neeman.
Le principal problème là-bas [dans la diaspora] est le fort taux de sortie du monde du judaïsme
Ce qu’Hitler n’avait pas réussi à faire se produit maintenant : il y a une terrible assimilation. »
Neeman a insisté sur sa reconnaissance et son respect pour tous les courants du judaïsme – Lituaniens, hassidiques, réformé, conservateur.
“Il y a trente ou quarante ans, je me suis assis à une table avec tous les courants du judaïsme, et nous étions parvenus à nous comprendre, » a-t-il dit au sujet de la commission qu’il avait dirigée. « La conversion a des ramifications légales, pas comme aux Etats Unis où elle n’en a pas. On ne peut pas laisser se convertir tous ceux qui veulent le faire, du moment qu’elle lui permet d’entrer dans le pays et de recevoir la citoyenneté, ou rendre légal le statut d’un étranger. Il faut parvenir à des normes légales claires. L’organisme qui avait torpillé l’affaire était le Grand rabbinat qui avait décidé de ne pas accepter les conclusions de la commission. Aujourd’hui, il fait pénitence, » a-t-il dit avec ironie.
La conversion en Israël, a affirmé Neeman, diffère de celle aux USA dans la mesure où elle induit des droits légaux – la citoyenneté – et il faut donc un accord sur des normes légales « claires » pour la procédure.
« La question n’est pas de savoir quelle tendance du judaïsme est la bonne,” a dit le ministre. En Israël, nous avons un problème. Nous avons des centaines de milliers d’immigrés illégaux, particulièrement d’Afrique, qui sont venus illégalement et veulent rester. Aucun pays au monde, pas même un pays ouvert comme les USA, ne leur permettrait – au moyen d’une procédure religieuse simple – de devenir citoyens de l’Etat. C’est un problème israélien. »
Neeman, qui a un anglais excellent, a choisi de s’exprimer en hébreu comme pour signifier que le thème de la conversion dont il était question était un problème israélien, pas américain.
« Le problème qu’affronte la diaspora juive n’est pas la conversion, » a poursuivi Neeman.
Le principal problème là-bas [dans la diaspora] est le fort taux de sortie du monde du judaïsme
Ce qu’Hitler n’avait pas réussi à faire se produit maintenant : il y a une terrible assimilation. »
Neeman a insisté sur sa reconnaissance et son respect pour tous les courants du judaïsme – Lituaniens, hassidiques, réformé, conservateur.
“Il y a trente ou quarante ans, je me suis assis à une table avec tous les courants du judaïsme, et nous étions parvenus à nous comprendre, » a-t-il dit au sujet de la commission qu’il avait dirigée. « La conversion a des ramifications légales, pas comme aux Etats Unis où elle n’en a pas. On ne peut pas laisser se convertir tous ceux qui veulent le faire, du moment qu’elle lui permet d’entrer dans le pays et de recevoir la citoyenneté, ou rendre légal le statut d’un étranger. Il faut parvenir à des normes légales claires. L’organisme qui avait torpillé l’affaire était le Grand rabbinat qui avait décidé de ne pas accepter les conclusions de la commission. Aujourd’hui, il fait pénitence, » a-t-il dit avec ironie.
“La commission avait dit que la conversion devait être conforme à la loi juive. Il faut comprendre quel est le problème, et quelle est la solution. La solution est de s’asseoir autour d’une table, de se parler avec respect, et d’éviter une haine sans fondement. »
Selon moi, un pays où des dirigeants élus utilisent la génétique à tort et à travers, et qui joue la carte raciale pour justifier des interprétations étroites et restrictives de la loi religieuse, qui sont à leur tour utilisées pour harceler les convertis et s’en prendre aux rabbins qui les ont convertis, se rapproche de l’effondrement moral.
Combien de temps faudra-t-il avant que les tests génétiques soient exigés de tous les candidats à l’immigration, avec ceux qui auront suffisamment de déveine pour «’échouer’, interdits d’Israël à moins que, et pas avant quelques siècles, d’anciens documents attendant d’une conversion soient découverts ?
Bien sûr, Israël pourrait éviter d’aller dans ce chemin pour des raisons pratiques.
Il existe une tribu sud-africaine nommée Lemba. Beaucoup de ses membres – notamment les prêtres – ont le soit disant gêne Cohen. Et les Lemba ont aussi une légende fondatrice qui dit qu’ils descendent des Israélites.
Non, Israël ne peut vraiment pas se baser sur la génétique.
Après tout, elle a déjà beaucoup trop de schvartzes (noirs).
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