Dans un temps relativement ancien maintenant, même s’il reste présent dans les mémoires, les antisémites faisaient la comptabilité des Juifs. Ils comptaient par exemple les Juifs médecins, avocats ou élus au parlement. Le gouvernement de Vichy avait eu la possibilité d’aller jusqu’au bout de cette logique sinistre en interdisant l’exercice de certaines professions par les Juifs et en limitant leur accès à d’autres. Cette logique d’exclusion voulait aussi que les parlementaires Juifs soient déchus de leurs mandats, sort que connurent d’illustres personnalités comme Léon Blum ou Georges Mandel.
Aujourd’hui, ce ne sont plus les antisémites qui font ce décompte mais des journaux comme Haaretz qui parait dans l’entité sioniste. D’après ce dernier journal cité ici, il semblerait que le nombre de députés Juifs a atteint un niveau record en 2006. On apprend par exemple que le Royaume Uni avait cette année là 59 parlementaires Juifs, dont 41 à la Chambre des Lords. En fait, la Grande Bretagne est, en dehors de l’Etat sioniste, celui qui a le plus de parlementaires Juifs.
Pas mal pour un pays qui est et a été un des pays les plus antisémites.
La France aurait en 2006, toujours selon Haaretz, 18 députés Juifs seulement.
Normal, à part l’Angleterre, la France est certainement le pays le plus dangereux pour les Juifs.
Non seulement des officines ou des journaux se chargent de comptabiliser les députés juifs mais on s’est même chargé de les rassembler dans un organisme qui s’appelle le Conseil International des Parlementaires Juifs
La présidence de ce congrès international vient d’échoir à une certaine Fiamma Nirenstein, une députée Italienne.
Fiamma Nirenstein |
Comme elle le dit elle-même, Mme Nirenstein et ses collègues du Conseil des parlementaires Juifs sont engagés dans
un dur labeur dans l'objectif de défendre la démocratie, les droits humains et par conséquent Israël. Je pense que la première étape du travail va être une prise de position commune pour demander aux gouvernements l'engagement de faire revenir aux plus vite les Israéliens et les palestiniens à la table des négociations pour des pourparlers directs et pour s'opposer à la résolution de reconnaissance unilatérale d'un État palestinien qui doit être votée à l'assemblée générale de l'ONU en septembre.
J’ignore si ses concitoyens l’ont élue pour ce genre de missions et s’il est normal que des représentants d’une nation se placent ouvertement, dans un cadre institutionnel chapeauté par le Congrès Juif Mondial, c’est-à-dire un organisme qui se pose clairement comme une instance supra nationale au service d’une communauté ethno-religieuse particulière mais aussi d’un Etat, celui qui se présente précisément comme un Etat juif.
L’objectif essentiellement communautariste de ce Conseil International des Parlementaires Juifs est d’ailleurs clairement affiché dans certaines des missions qui lui ont été assignées comme :
- Promouvoir un dialogue permanent et un sens de la fraternité entre parlementaires et ministres Juifs.- Soutenir Israël, conduire un dialogue sur les questions politiques entre les parlementaires Juifs et les dirigeants politiques d’Israël- Assurer le bien-être matériel et spirituel des Juifs et des communautés juives du monde entier.
Pour le coup, en voilà qui mériteraient d’être déchus de leurs mandats dans les pays où ils ont été élus !.
Un seul député Français aurait appartenu au comité directeur de ce Conseil International des Parlementaires Juifs. Il n’en fait apparemment plus partie. Si son appartenance à cette institution est avérée, ce que j’ignore, il est également impossible de savoir s’il en fait toujours partie au titre de simple membre.
En tout cas, il ne se vante pas de son adhésion passée ou présente à cette organisation puisqu’il n’en parle ni sur son site officiel, ni sur son blog et que la page qui lui est consacrée sur le site de l’Assemblée Nationale est muette à ce sujet.
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