L’entreprise sioniste d’étouffement de l’économie palestinienne, de la bande de Gaza en particulier, comporte un volet largement méconnu.
On sait que l’activité économique dans les territoires palestiniens repose essentiellement sur l’agriculture et les services et que tout développement éventuel d’une activité industrielle est entravé par le régime sioniste : aucune possibilité d’importer et d’exporter des biens librement, contrôle par l’entité sioniste des recettes douanières, mainmise sioniste sur les ressources hydrauliques, entraves à la circulation des biens et des personnes, alimentation en énergie électrique selon le bon vouloir des terroristes sionistes, sans parler des destructions d’infrastructures économiques etc.
On sait que l’activité économique dans les territoires palestiniens repose essentiellement sur l’agriculture et les services et que tout développement éventuel d’une activité industrielle est entravé par le régime sioniste : aucune possibilité d’importer et d’exporter des biens librement, contrôle par l’entité sioniste des recettes douanières, mainmise sioniste sur les ressources hydrauliques, entraves à la circulation des biens et des personnes, alimentation en énergie électrique selon le bon vouloir des terroristes sionistes, sans parler des destructions d’infrastructures économiques etc.
Le volet méconnu du blocus imposé à la bande de Gaza tient justement à une ressource importante à l’échelle de l’économie palestinienne et qui pourrait contribuer, si ce n’est à assurer le décollage économique des territoires palestiniens, au moins à améliorer le niveau de vie de leur population. Cette ressource n’est autre qu’un gisement renfermant environ 40 milliards de m3 de gaz naturel et dont la concession a été accordée à la compagnie British Gas.
Il est clair que la perspective de l’exploitation de ce gisement a aiguisé les appétits des uns et des autres et explique au moins en partie le haut degré de collusion avec le régime sioniste et les USA dont ont su faire preuve Mahmoud Abbas et ses amis dans leurs agissements pour se débarrasser du gouvernement constitué par le Hamas après un scrutin régulier. La volonté du Hamas de renégocier avec British Gas des clauses financières jugées défavorables n’est probablement pas non plus totalement étrangère à la volonté générale d’exclure le Hamas de la scène politique dite « fréquentable. »
Par ailleurs, dans le but de diversifier leurs sources d’approvisionnement, les autorités sionistes souhaitent acheter du gaz en provenance de ce gisement sous marin [et non pas le voler comme à leur habitude car ce serait voler aussi le géant gazier britannique ce que sa Majesté apprécierait modérément].
La logique voudrait que le gazoduc destiné à l’évacuation de ce gaz aboutisse quelque part dans la bande de Gaza afin de satisfaire aux besoins locaux qui sont importants avant d’en exporter l’excédent. Or, si les sionistes veulent bien s’abaisser à acheter le gaz palestinien plutôt que de le voler, ils s’opposent à ce que le gazoduc débarque ce gaz dans la bande de Gaza. Les sionistes veulent que le gazoduc aboutisse à Ashkelon [ville intégrée dans le territoire sioniste d’avant 1967] avant d’être redirigé vers Gaza.
Selon le journal Al hayat, l’entité sioniste veut en effet connaître la quantité exacte de gaz et donc le niveau de revenu qui échoira à la Palestine [c'est-à-dire au Hamas du point de vue sioniste].
Pour l’instant, le Royaume-Uni et British Gas n’ont pas cédé aux pressions sionistes.
« Un responsable de la compagnie a présenté la position officielle de l’entreprise à l’hebdomadaire spécialisé MEES (Middle East Economic Survey) en déclarant que la compagnie avait mis un terme à ses négociations avec Israël en raison de l’échec à parvenir à un accord sur les tarifs du gaz, l’allocation des revenus (le montant qui irait au Hamas) et la satisfaction des besoins de Gaza en gaz naturel (ce qui implique de mettre fin à la politique de sanctions collectives qui reste possible par le blocage des fournitures à la centrale électrique de Gaza si le gazoduc passait d’abord en territoire israélien) ».
En cas d’impossibilité de transfert direct du gaz vers Gaza, la compagnie se propose de l’exporter vers l’Egypte où elle conduit aussi un projet gazier. Ce à quoi l’entité sioniste s’oppose également car, selon elle, écrit Al Hayat, « les réserves gazières de Gaza tombent dans sa sphère d’influence, ce qui implique que leur gaz devrait être fourni à ses usines. »
Al Hayat conclut :
« L’importance du champ gazier Gaza Marine-1 repose d’une part sur le fait qu’il s’agit de la première découverte de ce genre dans les Territoires Palestiniens, et que d’autre part il s’agit de la première tentative israélienne de contrôles des fournitures en hydrocarbures depuis un domaine frontalier. La production du champ gazier devait débuter fin 2011, mais avec la suspension des négociations avec Israël, on peut prévoir du retard. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.