Je vous avais déja entretenu des dessous gaziers du blocus imposé à Gaza par l'entité sioniste. L'article que je vous propose apporte des précisions sur cet aspect. On y apprend notamment que le Hamas est fermement opposé à toute vente de gaz au régime sioniste. L'article donne aussi des indications précieuses sur le rôle de Tony Blair et sur la structure capitalistique du fonds palestinien qui a négocié avec l'entreprise British Gas. Le dirigeant de ce fonds n'est autre que Salam Fayyad, un des poulains de la Banque Mondiale et des USA, et actuel premier ministre du gouvernement illégitime mis en place par Mahmoud Abbas.
On comprend ainsi mieux la complicité de l'équipe de Mahmoud Abbas avec le gouvernement d'Ehud Olmert!
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La véritable histoire derrière le siège de Gaza
Par Mark Turner, Khaleej Times (Dubaï) 20 février 2008 Traduit de l'anglais par Djazaïri
Par Mark Turner, Khaleej Times (Dubaï) 20 février 2008 Traduit de l'anglais par Djazaïri
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Israël a intensifié de manière spectaculaire sa campagne militaire dans la bande de Gaza, augmentant le nombre de frappes aériennes et bombardant la bande côtière assiégée.
Des officiels de l’ONU et des défenseurs des droits de l’Homme ont prévenu que les habitants de Gaza étaient maintenant menacés d’un désastre humanitaire d’une ampleur sans précédent, l’extension de la famine et des maladies devenant des réalités alors que la production d’électricité, l’alimentation en eau, le traitement des eaux usées, l’approvisionnement en nourriture et les services de santé sont pratiquement interrompus en conséquence du blocus israélien plus strict que jamais auparavant.
Israël affirme que ses dernières opérations sont des représailles contre la poursuite des attaques de roquettes tirées depuis Gaza qui, en dépit de leur persistance, causent de faibles dégâts et peu de victimes. Mais les raisons d’Israël pourraient bien comprendre des motifs dont l’origine remonte à 2000, après la découverte par la firme britannique British Gas (BG) de gaz naturel dont les réserves prouvées sous les eaux territoriales de Gaza s’élèvent à au moins 130 milliards de m3 pour une valeur d’environ 4 milliards de dollars.
Le Palestinian Investment Fund (PIF), une société de holding financier détenue majoritairement par des actionnaires Palestiniens privés a investi dans ce projet et mène les négociations en coordination avec le gouvernement de Mahmoud Abbas établi en Cisjordanie. BG a obtenu une part majoritaire dans la concession pour développer le champ sous marin de Gaza, ciblant initialement l’Egypte pour la commercialisation du gaz naturel.Mais des pressions de la part de Tony Blair, premier ministre britannique à l’époque, avaient poussé la compagnie à négocier avec Israël et à dresser des plans pour un gazoduc sous marin en vue d’acheminer le gaz au terminal israélien d’Askelon. Cet accord aurait pu permettre de couvrir jusqu’à 10 % des besoins énergétiques actuels d’Israël et aurait pu rapporter environ 1 milliard de dollars au fonds palestinien d’investissement. La victoire électorale du Hamas en 2006 remettait en cause tout cet édifice.
Le Palestinian Investment Fund avait été mis en place par Salam Fayyad, un ancien de la Banque Mondiale, loué par les USA pour sa pensée pragmatique et son réformisme fiscal susceptible d’apporter de la transparence aux finances de l’Autorité Palestinienne. En 2003 ; alors qu’il était ministre des finances de l’Autorité Palestinienne, Fayyad avait restructuré tout un ensemble d’avoirs de l’Autorité dans ce fonds dont l’audit a été réalisé par Standard & Poor’s et dont la valeur est estimée à 1 ,3 milliard de dollars. Le portefeuille du fonds comprend Paltel, l’entreprise palestinienne la plus rentable et il sert de locomotive pour l’investissement privé dans l’infrastructure de base palestinienne.
Le fonds d’investissement est supposé être supervisé par l’Autorité palestinienne ; les revenus générés par le fonds pouvaient potentiellement échoir au gouvernement dirigé par le Hamas. Selon le marché conclu avec le fonds palestinien, British Gas possède 90 % des droits sur le gisement sous marin. Consolidated Contractors Company, une société de travaux publics palestinienne possède les 10 % restants. L’Autorité Palestinienne s’est réservée l’option d’acquérir une participation dans la concession à sa mise en production. Après les résultats de l’élection palestinienne de 2006, Israël a commencé à faire traîner les négociations avec British Gas. Tout accord qui aboutirait à un flux d’argent vers Gaza fragiliserait considérablement la politique du gouvernement israélien envers le Hamas. De son côté, le Hamas a assuré ne pas vouloir stopper le développement du projet mais se réservait le droit de réviser certaines parties du contrat de concession si elles lésaient les intérêts palestiniens. Lors d’une interview avec le Dow Jones Newswire, Ziad al-Zara, ministre de l’économie, a réitéré l’opposition du Hamas à toute vente de gaz à Israël.
Après le succès électoral du Hamas, Israël s’était lancé dans une vaste campagne pour éliminer le Hamas en tant qu’organisation politique viable à Gaza tout en essayant en même temps de réhabiliter le Fatah vaincu électoralement comme acteur politique dominant en Cisjordanie. En aiguisant les tensions entre les deux parties, en armant les forces fidèles à Abbas et en autorisant de manière sélective le flux d’aide financière, Israël et les Etats-Unis ont effectivement réinstallé le Fatah en Cisjordanie, relancé ce parti sur la scène internationale et remis à l’ordre du jour la possibilité d’un accord sur le gaz.
Après avoir isolé géographiquement le Hamas à gaza, la politique israélienne s’est concentrée sur son isolement politique. Israël a fait des avancées significatives vers cet obkjectif. Fayyad a été nommé premier ministre du nouveau gouvernement non élu de Cisjordanie mais reconnu par l’Occident et, en avril 2007, le gouvernement israélien a annulé une précédente décision d’interdire l’achat de gaz naturel auprès de l’Autorité Palestinienne. Mais, avec 1,5 million d’habitants dans la bande de Gaza, le Hamas garde une influence significative sur la scène politique palestinienne. Israël devra éliminer complètement ce parti pour créer un climat politique permettant de satisfaire au contrat avec British Gas. Le temps presse.
En janvier, British Gas avait annoncé la suspension de ses négociations avec Israël pour cause d’impasse prolongée et reprendre en considération l’Egypte comme client. L’option égyptienne concerne la liquéfaction d’un tiers du gaz aux fins d’exportation vers l’Europe et les Etats-Unis. British Gas a annoncé des plans de fermeture fin janvier de son bureau près de Tel Aviv et de céder ses parts dans le champ gazier sous marin israélien de Med Yavne. Depuis cette annonce, Israël a renforcé considérablement ses sanctions, stoppé complètement les livraisons de carburants et accentué sa pression militaire. La multiplication des frappes aériennes et le recours à des munitions prohibées internationalement ont provoqué une brutale augmentation des morts et blessés civils dans le but de faire baisser le soutien du Hamas à Gaza. Si on y ajoute les dangereuses pénuries d’aliments, d’eau et de produits de base, cette bande côtière se retrouve en dans une situation catastrophique. Israël et les Etats-Unis refusent de tenir compte de la réprobation internationale de plus en plus forte. Les appels lancés depuis Ramallah manquent de la mobilisation populaire nécessaire pour exiger efficacement la levée du siège israélien. Quoi qu’il en soit de l’avenir des champs gaziers sous marins de Gaza, ses habitants peuvent être certains qu’on leur refusera tout secours qu’il aurait pu leur apporter.
Israël a intensifié de manière spectaculaire sa campagne militaire dans la bande de Gaza, augmentant le nombre de frappes aériennes et bombardant la bande côtière assiégée.
Des officiels de l’ONU et des défenseurs des droits de l’Homme ont prévenu que les habitants de Gaza étaient maintenant menacés d’un désastre humanitaire d’une ampleur sans précédent, l’extension de la famine et des maladies devenant des réalités alors que la production d’électricité, l’alimentation en eau, le traitement des eaux usées, l’approvisionnement en nourriture et les services de santé sont pratiquement interrompus en conséquence du blocus israélien plus strict que jamais auparavant.
Israël affirme que ses dernières opérations sont des représailles contre la poursuite des attaques de roquettes tirées depuis Gaza qui, en dépit de leur persistance, causent de faibles dégâts et peu de victimes. Mais les raisons d’Israël pourraient bien comprendre des motifs dont l’origine remonte à 2000, après la découverte par la firme britannique British Gas (BG) de gaz naturel dont les réserves prouvées sous les eaux territoriales de Gaza s’élèvent à au moins 130 milliards de m3 pour une valeur d’environ 4 milliards de dollars.
Le Palestinian Investment Fund (PIF), une société de holding financier détenue majoritairement par des actionnaires Palestiniens privés a investi dans ce projet et mène les négociations en coordination avec le gouvernement de Mahmoud Abbas établi en Cisjordanie. BG a obtenu une part majoritaire dans la concession pour développer le champ sous marin de Gaza, ciblant initialement l’Egypte pour la commercialisation du gaz naturel.Mais des pressions de la part de Tony Blair, premier ministre britannique à l’époque, avaient poussé la compagnie à négocier avec Israël et à dresser des plans pour un gazoduc sous marin en vue d’acheminer le gaz au terminal israélien d’Askelon. Cet accord aurait pu permettre de couvrir jusqu’à 10 % des besoins énergétiques actuels d’Israël et aurait pu rapporter environ 1 milliard de dollars au fonds palestinien d’investissement. La victoire électorale du Hamas en 2006 remettait en cause tout cet édifice.
Le Palestinian Investment Fund avait été mis en place par Salam Fayyad, un ancien de la Banque Mondiale, loué par les USA pour sa pensée pragmatique et son réformisme fiscal susceptible d’apporter de la transparence aux finances de l’Autorité Palestinienne. En 2003 ; alors qu’il était ministre des finances de l’Autorité Palestinienne, Fayyad avait restructuré tout un ensemble d’avoirs de l’Autorité dans ce fonds dont l’audit a été réalisé par Standard & Poor’s et dont la valeur est estimée à 1 ,3 milliard de dollars. Le portefeuille du fonds comprend Paltel, l’entreprise palestinienne la plus rentable et il sert de locomotive pour l’investissement privé dans l’infrastructure de base palestinienne.
Le fonds d’investissement est supposé être supervisé par l’Autorité palestinienne ; les revenus générés par le fonds pouvaient potentiellement échoir au gouvernement dirigé par le Hamas. Selon le marché conclu avec le fonds palestinien, British Gas possède 90 % des droits sur le gisement sous marin. Consolidated Contractors Company, une société de travaux publics palestinienne possède les 10 % restants. L’Autorité Palestinienne s’est réservée l’option d’acquérir une participation dans la concession à sa mise en production. Après les résultats de l’élection palestinienne de 2006, Israël a commencé à faire traîner les négociations avec British Gas. Tout accord qui aboutirait à un flux d’argent vers Gaza fragiliserait considérablement la politique du gouvernement israélien envers le Hamas. De son côté, le Hamas a assuré ne pas vouloir stopper le développement du projet mais se réservait le droit de réviser certaines parties du contrat de concession si elles lésaient les intérêts palestiniens. Lors d’une interview avec le Dow Jones Newswire, Ziad al-Zara, ministre de l’économie, a réitéré l’opposition du Hamas à toute vente de gaz à Israël.
Après le succès électoral du Hamas, Israël s’était lancé dans une vaste campagne pour éliminer le Hamas en tant qu’organisation politique viable à Gaza tout en essayant en même temps de réhabiliter le Fatah vaincu électoralement comme acteur politique dominant en Cisjordanie. En aiguisant les tensions entre les deux parties, en armant les forces fidèles à Abbas et en autorisant de manière sélective le flux d’aide financière, Israël et les Etats-Unis ont effectivement réinstallé le Fatah en Cisjordanie, relancé ce parti sur la scène internationale et remis à l’ordre du jour la possibilité d’un accord sur le gaz.
Après avoir isolé géographiquement le Hamas à gaza, la politique israélienne s’est concentrée sur son isolement politique. Israël a fait des avancées significatives vers cet obkjectif. Fayyad a été nommé premier ministre du nouveau gouvernement non élu de Cisjordanie mais reconnu par l’Occident et, en avril 2007, le gouvernement israélien a annulé une précédente décision d’interdire l’achat de gaz naturel auprès de l’Autorité Palestinienne. Mais, avec 1,5 million d’habitants dans la bande de Gaza, le Hamas garde une influence significative sur la scène politique palestinienne. Israël devra éliminer complètement ce parti pour créer un climat politique permettant de satisfaire au contrat avec British Gas. Le temps presse.
En janvier, British Gas avait annoncé la suspension de ses négociations avec Israël pour cause d’impasse prolongée et reprendre en considération l’Egypte comme client. L’option égyptienne concerne la liquéfaction d’un tiers du gaz aux fins d’exportation vers l’Europe et les Etats-Unis. British Gas a annoncé des plans de fermeture fin janvier de son bureau près de Tel Aviv et de céder ses parts dans le champ gazier sous marin israélien de Med Yavne. Depuis cette annonce, Israël a renforcé considérablement ses sanctions, stoppé complètement les livraisons de carburants et accentué sa pression militaire. La multiplication des frappes aériennes et le recours à des munitions prohibées internationalement ont provoqué une brutale augmentation des morts et blessés civils dans le but de faire baisser le soutien du Hamas à Gaza. Si on y ajoute les dangereuses pénuries d’aliments, d’eau et de produits de base, cette bande côtière se retrouve en dans une situation catastrophique. Israël et les Etats-Unis refusent de tenir compte de la réprobation internationale de plus en plus forte. Les appels lancés depuis Ramallah manquent de la mobilisation populaire nécessaire pour exiger efficacement la levée du siège israélien. Quoi qu’il en soit de l’avenir des champs gaziers sous marins de Gaza, ses habitants peuvent être certains qu’on leur refusera tout secours qu’il aurait pu leur apporter.
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Militant international des droits de l’Homme, Mark Turner est rentré récemment d’un séjour de neuf mois au camp de réfugiés de Balata dans la ville de Naplouse en Cisjordanie. Cet article a été initialement publié dans The Electronic Intifada.
Militant international des droits de l’Homme, Mark Turner est rentré récemment d’un séjour de neuf mois au camp de réfugiés de Balata dans la ville de Naplouse en Cisjordanie. Cet article a été initialement publié dans The Electronic Intifada.
C'est une honte et dire que ces pays se disent "democrates"et surtout honte aux harkis Palestiniens.VIVE LE HAMAS et le peuple PALESTINIEN
RépondreSupprimerCi digoulasse!
RépondreSupprimerPar halla ,que
le cul de ce mahmoud lui gratte jusqu'a la fin du monde et que ses ongles tombent!
Amiiiiin!
Comme tu dis, ci digoulasse. Digoulasse de voir que la technologie moderne donne à des gens comme toi les moyent d'exprimer une stupidité venue du fond des âges.
RépondreSupprimerHaaaaa!t'aime pas mon humour?soit!
RépondreSupprimertu veux parler de stupidité venue du fond des ages?CHOUETTE!!
Parlons un peu de ton cher prophete...
"Après le décès de Khadija, il épouse la veuve Saouda, puis, pratique conforme aux normes et aux valeurs de l'Arabie de l'époque, épouse Aïcha fille d'Abu Bakr âgée de 6 ans (il attend encore trois ans pour consommer le mariage)."
La on voit que ce prophete eclairé se tape une gamine de 9 ans...pour obeir à allah sans doute...
"En 627, il se marie avec Rayhana une juive, puis Myriam en 629 une chrétienne ; la même année, il se marie avec Safiyya une juive, en accord avec les règles de mariage de l'islam. D’après les historiens musulmans, à la fin de sa vie, Mahomet avait douze femmes et deux concubines, dont une esclave chrétienne copte qui lui avait été donnée par le roi d’Égypte. Ce statut spécial de Mahomet lui fut révélé par l'ange Gabriel :
« Ô prophète! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète, si le prophète veut l'épouser. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants ».
« Nous connaissons les lois du mariage que nous avons établies pour les croyants. Ne crains point de te rendre coupable en usant de tes droits. Dieu est indulgent et miséricordieux. » ( Sourate al Ahzab, versets 49-51) "
AHAHAHA!momo peut niker toute la famille grace à son statut special!
Ce vieux vicieux sterile de mahomet obeit aux saintes ecritures en baisant comme un cochon!
MOUAAAARFFFFFF!
C'est vraiment intéressant et ton humour est désopilant. Poursuis, ainsi nous comprendrons mieux les motivations du blocus de Gaza.
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