jeudi 16 juillet 2009

Quand un antisémite va se planquer à Tel Aviv...

Mickey Louis Mayon


... vos journaux n'en parlent pratiquement pas.



En effet, les journaux français ne se bousculent pas pour rapporter cette information relatée, par contre par la presse sioniste.


On apprend ainsi par Juif.org et le Journal du Dimanche que Mickey Louis Mayon, un criminel recherché par la police des Etats Unis, vient d'être interpellé à Tel Aviv par les forces de l'ordre de l'entité sioniste.

Mais ce que se garde bien de nous dire Juif.org et qu'on peut cependant lire dans le JDD et dans le Yediot, c'est que Mickey Louis Mayon n'est rien moins qu'un cadre du Ku Klux Klan en fuite. Et pas un ancien membre du KKK comme on peut le lire dans l'édition francophone du Jerusalem Post.

Comme souvent, il faut consulter plusieurs journaux pour se faire une idée de l'affaire.


Par exemple le Daily Telegraph qui titre ironiquement :


Un antisémite US fuit le FBI en... Israël


Le Telegraph rapporte :

Mickey Mayon, 33 ans, a survécu près de deux ans en vivant tranquillement à Tel Aviv, en déménageant régulièrement pour éviter d'être repéré et en modifiant sa coiffure, passant de la coiffure skinhead aux cheveux longs. Cependant il aurait été dénoncé aux autorités par sa petite amie juive qui a été horrifiée quand – après l'avoir mise enceinte – il lui a révélé son passé trouble.


Et il y a tout lieu de penser que cette prise de conscience suivie d'une tentative de rédemption de la jeune femme par la dénonciation ne soit qu'un de ces pseudos miracles dont l'entité sioniste est coutumière. Imaginez-vous en effet que ces «survivants » de la barbarie nazie ont entre autres fait fleurir le désert, vaincu les armées arabes combinées en 1948 et 1967, bombardé le QG de l'OLP à Tunis, organisé le massacre de Sabra et Chatila, envoyé des satellites dans l'espace etc.

De quoi ajouter un volume au Pentateuque !


Poursuivons Mayon avec le Telegraph :


Le néo Nazi était monté à bord d'un avion pour Tel Aviv en novembre 2007 muni d'un visa touristique d'un mois, mais était noté «no show» dans le registre de vol pour la partie retour de son billet.


Le fait qu'il était muni d'un visa donne à comprendre qu'il est entré légalement dans le territoire sioniste contrairement à ce qu'affirme le Huffington Post, un important journal en ligne étatsunien qui s'appuie sur un article du Jerusalem Post.


A lire tout ce salmigondis, on est forcé de penser que cette affaire est très gênante pour un Etat qui se présente comme un bastion de la lutte contre l'antisémitisme et qu'on cherche à noyer le poisson, à nous faire croire que M. Mayon a séjourné irrégulièrement dans l'entité à l'insu de tous, même de sa compagne.


Et d'ailleurs, la police sioniste qui a procédé à l'arrestation de Mayon n'en finit pas de manifester une certaine forme de compassion à son égard. Le Yediot écrit en effet :

«Il a fait preuve de naïveté, d’innocence et de crainte – exactement l’opposé de la première impression qui vient à l’esprit quand on pense à un membre du Ku Klux Klan, » a déclaré au Yediot l’officier du renseignement qui a dirigé l’opération qui a conduit à l’arrestation de Mayon.
Son unité avait reçu des informations d’Interpol avant de mener à bien
l’opération.
On apprend au passage que la petite amie enceinte n’est pas pour grand chose dans cette affaire, à moins que la petite amie s’appelle Interpol. Il indique que l’unité a lancé le plan pour l’arrestation dès réception de l’information et que, dans une première étape, ils avaient mis en place une surveillance autour de l’hôtel où résidait Mayon.
«A son arrivée, le soir, nous l’avons identifié et procédé à l’arrestation. On peut dire qu’il était assez choqué,» dit-il. «Il était effrayé et a demandé un verre d’eau pour reprendre son calme.» L’officier ajoute que Mayon n’a pas opposé de résistance.

Heureusement que Mayon et cet officier n'étaient pas copains...

Le Yediot nous apprend aussi que Mayon a demandé à rester dans l'entité sioniste. Trop tard car même s'il est le (futur) papa d'un enfant juif, il n'a aucune existence légale au Sionistan et a omis de se convertir au judaïsme, ce qui aurait au moins pu retarder son extradition vers les Etats Unis. Retarder, car le FBI tenait vraiment à le coincer.


Alors on peut, comme le fait le Yediot, se poser la question de savoir pourquoi une personne recherché pour crimes racistes choisit de fuir vers l'entité sioniste.


Certes, si on ne peut avoir de certitude absolue, on ne peut penser une seule seconde qu'il est arrivé là par hasard comme le suppose l'agent qui a dirigé son arrestation.


Un délinquant, à moins d'avoir à disposition une grosse somme d'argent ou d'être pris par une urgence absolue, ne fuit pas dans un endroit où il ne trouvera pas de point de chute ou d'aide.


Outre le fait que l'entité sioniste est un lieu propice à la manifestation d'actes antisémites que la presse française ne nous rapportera guère (des exemples sont proposés dans ce blog, cherchez-les !), le régime sioniste a toujours soutenu les dictatures et apporta un soutien jamais démenti à l'apartheid en vigueur à une époque en Afrique du Sud et en Rhodésie (aujourd'hui Zimbabwe).


De la même manière, il y a belle lurette que les organisations sionistes ont infiltré les groupuscules dits « suprématistes » blancs au Canada et aux Etats Unis qui sont de fait sous leur contrôle. Et je ne suis pas loin de partager la thèse défendue par un Voxnr, un site semble-t-il d'extrême droite, pour qui Mayon n'était rien d'autre qu'un provocateur raciste manipulé par les sionistes.

1 commentaire:

  1. Bjr. Un article en anglais qui mérite d'être relaté:

    http://www.haaretz.com/hasen/spages/1100122.html

    "Charges dropped against settler filmed shooting Palestinians"

    RépondreSupprimer

Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.