Le sionisme a un constant besoin d’ennemis pour maintenir un semblant de cohésion dans la prétendue communauté nationale qu’il a imposée sue le sol palestinien.
Ces ennemis sont les antisémites qui pullulent dans le monde même là où on croyait que les Juifs n’étaient plus persécutés. Du moins si on en croit les indicateurs fabriqués par les officines sionistes
Ce sont aussi ces Arabes qu’on a du mal à taxer d’antisémites (on commence à le faire cependant d’autant plus volontiers qu’on a maintenant découvert des Juifs antisémites) car ils sont certainement plus Sémites que la majorité des ressortissants de l’entité sioniste. Et, surtout, ces Palestiniens qui s’entêtent, en dépit de la disproportion des forces, à résister et à revendiquer la restauration de leurs droits nationaux.
Le sionisme ne se porte donc jamais mieux qu’en temps de guerre... du moins tant qu’il la gagne. En temps de paix, certes relative, il faut bien trouver de quoi s’occuper et le bougnoule qu’on n’a pour l’instant pas sous la main, on le remplace par un autre, fut-il un coreligionnaire et concitoyen.
Ce blog vous en a proposé des exemples et en voici un autre présenté par un quotidien sioniste. Vous noterez la réponse alambiquée du rabbin cité dans le texte et son absence d’étayage par des chiffres. En effet, on trouve beaucoup de gens pour qui, «beaucoup » ça commence à deux voire un.
En passant, je sais que beaucoup de Juifs (et quand je dis beaucoup, c’est des centaines et peut-être des milliers) portent le même patronyme que moi. Les voir en changer me désolerait.
Pour finir, me direz-vous : mais pourquoi s’embêtent-ils à vouloire inscrire leurs enfants dans une école talmudique ? Que n’étudient-ils pas la chimie ou la sociologie ?
Outre qu’on peut être sincèrement intéressé par les études religieuses, il faut juste savoir que ces écoles permettent l’accès au rabbinat et éventuellement à la capacité à maîtriser la halacha (la loi religieuse juive), c’est-à-dire d’accéder à un pouvoir spirituel et temporel qui se traduit volontiers en espèces sonnantes et trébuchantes (et ceci n’est évidemment pas particulier au judaïsme).
Des Séfarades prennent des patronymes «ashkénazes» pour obtenir l’inscription de leurs enfants dans les séminaires religieux les plus cotés
Ces ennemis sont les antisémites qui pullulent dans le monde même là où on croyait que les Juifs n’étaient plus persécutés. Du moins si on en croit les indicateurs fabriqués par les officines sionistes
Ce sont aussi ces Arabes qu’on a du mal à taxer d’antisémites (on commence à le faire cependant d’autant plus volontiers qu’on a maintenant découvert des Juifs antisémites) car ils sont certainement plus Sémites que la majorité des ressortissants de l’entité sioniste. Et, surtout, ces Palestiniens qui s’entêtent, en dépit de la disproportion des forces, à résister et à revendiquer la restauration de leurs droits nationaux.
Le sionisme ne se porte donc jamais mieux qu’en temps de guerre... du moins tant qu’il la gagne. En temps de paix, certes relative, il faut bien trouver de quoi s’occuper et le bougnoule qu’on n’a pour l’instant pas sous la main, on le remplace par un autre, fut-il un coreligionnaire et concitoyen.
Ce blog vous en a proposé des exemples et en voici un autre présenté par un quotidien sioniste. Vous noterez la réponse alambiquée du rabbin cité dans le texte et son absence d’étayage par des chiffres. En effet, on trouve beaucoup de gens pour qui, «beaucoup » ça commence à deux voire un.
En passant, je sais que beaucoup de Juifs (et quand je dis beaucoup, c’est des centaines et peut-être des milliers) portent le même patronyme que moi. Les voir en changer me désolerait.
Pour finir, me direz-vous : mais pourquoi s’embêtent-ils à vouloire inscrire leurs enfants dans une école talmudique ? Que n’étudient-ils pas la chimie ou la sociologie ?
Outre qu’on peut être sincèrement intéressé par les études religieuses, il faut juste savoir que ces écoles permettent l’accès au rabbinat et éventuellement à la capacité à maîtriser la halacha (la loi religieuse juive), c’est-à-dire d’accéder à un pouvoir spirituel et temporel qui se traduit volontiers en espèces sonnantes et trébuchantes (et ceci n’est évidemment pas particulier au judaïsme).
Des Séfarades prennent des patronymes «ashkénazes» pour obtenir l’inscription de leurs enfants dans les séminaires religieux les plus cotés
par Kobi Nahshoni, Yediot (Sionistan) 9 septembre 2009 traduit de l’anglais par Djazaïri
Alors que la bataille d’opinion et légale pour éliminer la discrimination à l’intérieur des institutions éducatives ultra-orthodoxes (haredi) se poursuit, de nombreuses personnes rencontrent encore des difficultés pour inscrire leurs enfants dans les séminaires religieux les plus cotés. Et certains parents d’origine séfarade en sont venus à changer leurs patronymes rien que pour y accéder.
L’hebdomadaire haredi «Mispacha» (Famille) rapporte dans un de ses tout derniers numéros une tendance croissante chez les familles ultra-orthodoxes d’origine orientale (c.à.d. non européennes, NdT) à hébraïser ou à « ashkénizer » leurs patronymes afin d’améliorer les chances de leurs enfants d’être admis dans des séminaires et des écoles religieuses (yeshivas) ashkénazes.
Des employés des services d’état civil au ministère de l’intérieur ont déjà eu recours à cette pratique. Le nom de famille Turjeman (traducteur en arabe, NdT) est changé en Truzman, Mussayev (Moussaoui, NdT) en Moskovitch, Shavo en Shavan etc.
«La limitation des quotas de Séfarades dans les institutions éducatives ashkénazes n’est un secret pour personne,» affirme David Rot (pseudonyme), anciennement Shitreet. «Tout parent Séfarade qui inscrit son fils dans une institution éducative est confronté à une masse de difficultés, sauf s’il a de la notoriété ou a de l’entregent, ou s’il propose un don financier conséquent et que l’argent compense le nom.»
Yair Lev (pseudonyme) qui a également changé de patronyme explique. «J’aurais préféré ne pas avoir à le faire, mais dans ce monde [dans l’entité sioniste, NdT] on ne fait que regarder l’emballage extérieur qu’est le nom. Si vous n’avez pas le nom qu’il faut, les choses deviennent difficiles pour vous.»
Rot comme Lev disent avoir été l’objet de nombreuses critiques de la part de voisins et de membres de leurs communautés, avec des remarques du genre, «En quoi est-ce si mal d’être Marocain? », «Les gens ne sont pas stupides, qui crois-tu tromper ? Tu es né marocain et tu le resteras,» mais ils disent avoir eu aussi quelques réactions positives.
Yoav Lalom, de la «Halacha Youth ,» une association de lutte contre la discrimination chez les ultra-orthodoxes, déclare au Yediot qu’il connaît bien ce phénomène et observe que «Il existe mais n’est pas généralisé.»
Lalom dit être opposé à cette pratique qu’il appelle « la solution de facilité,» et ajoute que dans de nombreux cas elle s’avère contreproductive car on sait que des directeurs d’écoles ont découvert la vérité sur l’origine de certains élèves pendant l’année scolaire et se sont mis à harceler les enfants « ashkénizés.»
Les directeurs des institutions ashkénazes semblent regretter cette situation : «C’est une honte que de telles familles Séfarades importantes se retrouvent dans ce type de situation,» déclare au Yediot un rabbin Ashkénaze d’une yeshiva bien connue de Jérusalem. «Ce sont des Juifs craignant Dieu encore plus que nous, je vous le garantis.»
Sa propre école, insiste-t-il, ne discrimine pas : «Pour certaines familles séfarades, changer de nom ne sera d’aucun bien, car leur mentalité [de ces certaines familles, NdT] est complètement différente et inadaptée à notre établissement.
«Ca n’a rien à voir avec l’origine – l’expérience du passé a prouvé qu’ils ne s’assimilent tout simplement pas bien. C’est une honte que tout le monde soit lésé à cause de ça.»
«Dans notre école, nous avons des élèves avec des noms franchement séfarades. Le seul critère d’admission est de venir d’une famille de véritables craignant Dieu,» poursuit-il. «On ne peut pas généraliser sur la communauté séfarade – certains correspondent au critère et d’autres non, et peu importe s’ils ont changé leurs noms. Nous avons beaucoup d’élèves Séfarades sur notre tableau d’honneur. Nous les aimons.»
bonjour djazairi.
RépondreSupprimerils ont d'autres preocupations.surtout a defendre julien l'homme aux rolex
Bonjour concernant ce sujet
RépondreSupprimersur le racisme entre Sépharades et achkénazes,je vous conseillerais de lire le livre de ELLA SHOAT : Le sionisme selon le point de vue des victimes juives.