Six gendarmes mobiles basés à Satory près de Versailles, qui se disent les cibles de propos racistes et de discriminations de la part d'autres gendarmes, vont saisir la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), a annoncé vendredi leur avocat.
Ces six gendarmes appartiennent à l'un des huit escadrons du groupement blindé de la gendarmerie mobile (GBGM) de Satory depuis plusieurs années. Ces six gendarmes ont « depuis leur arrivée été régulièrement victimes de propos racistes tout comme ils font l'objet de discriminations », selon la saisine de la Halde. Un de ces gendarmes aurait ainsi été « maintes fois » appelé « bougnoule » par le commandant de l'unité qui lui rappelle également, selon l'avis de saisine, « qu'il est le « quota » du secrétariat.
Deux autres gendarmes, d'origine maghrébine et de confession musulmane, affirment eux aussi avoir été l'objet « d'humiliations » au cours de séances de remises de galons. Les gendarmes plaignants se disent en outre victimes de discriminations, notamment dans leurs « notations administratives singulièrement basses, ce qui a pour conséquence de retarder, voire de rendre impossible toute évolution de carrière », selon l'avis de saisine.
Après enquête, la direction de la gendarmerie a « vérifié que des propos discriminatoires et inappropriés avaient été tenus par ce capitaine mais il n'y avait pas de réelle volonté raciste ». L'officier de gendarmerie a écopé de trente jours d'arrêt, soit une « lourde sanction », a estimé le Sirpa.
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A la lecture de cet article, on comprend deux choses :
1 – que le racisme existe dans la gendarmerie française (et aussi dans l’armée et la police)
2 – que traiter quelqu’un de bougnoule, fut-il fonctionnaire de l’Etat, ne « dénote pas une réelle volonté raciste. »
D’où nous déduisons que le prochain qui se fait traiter de youpin devra se dire, avant de déposer plainte, qu’il doit d’abord chercher à savoir si ce propos traduit une véritable « volonté raciste ». Même remarque pour le juge qui aura éventuellement à s’occuper d’un dossier de ce genre.
1 – que le racisme existe dans la gendarmerie française (et aussi dans l’armée et la police)
2 – que traiter quelqu’un de bougnoule, fut-il fonctionnaire de l’Etat, ne « dénote pas une réelle volonté raciste. »
D’où nous déduisons que le prochain qui se fait traiter de youpin devra se dire, avant de déposer plainte, qu’il doit d’abord chercher à savoir si ce propos traduit une véritable « volonté raciste ». Même remarque pour le juge qui aura éventuellement à s’occuper d’un dossier de ce genre.
Pourtant, on ne peut pas dire que l’administration française soit avare d’efforts en matière de lutte contre les préjugés.
Ainsi, le ministère français de la défense vient-il d’initier un programme de formation des attachés de défense à l’holocauste et au génocide.
Pas pour qu’ils apprennent à génocider, l’armée a déjà une certaine expérience dans ce domaine mais pour qu’ils comprennent le rôle de l’administration dans les pratiques génocidaires et sachent quand faire jouer leur droit de retrait.
Intitulé "Rôle de la fonction publique dans le processus d'exclusion et la genèse des génocides", la première session s’est tenue le 25 septembre au mémorial de la shoah. Autre nom du centre de documentation juive contemporaine ; une institution privée soit dit en passant.
L’Associated Press nous livre quelques éléments sur la conférence :
Le maître formateur et apôtre de la culpabilisation des Français (et pas de Français) est un certain marc-Olivier Baruch, chercheur universitaire et haut fonctionnaire. Baruch est un sioniste bon teint et, curieusement, il est le seul chercheur à avoir été autorisé à accéder aux archives de l'administration de Vichy.
On voit donc les limites des enseignements holocaustiques. Apparemment pas un mot sur l’action de l’armée française dans les colonies, à Madagascar ou en Algérie par exemple.
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