Une voix juive antisioniste. Une de plus parmi celles qui s'expriment depuis longtemps et d'autres qui commencent à se lever et seront sans nul doute de plus en plus nombreuses. Et les lecteurs de ce blog partagent sans doute majoritairement ma conviction, et répondent positivement à la question titre de ce post..
Cette voix de plus, du moins pour moi, c'est celle de Sylvia Schwartz quia choisi de s'exprimer en rejoignant un réseau juif antisioniste. Ce qui est à la fois dommage et bien, sans qu'on puisse trancher définitivement.
C'est dommage car les antisionistes, juifs ou pas, devraient pouvoir parler à partir d'organisations non marquées par une appartenance confessionnelle. Mais c'est bien, car cela donne une plus grande audibilité à leurs voix et au rejet de l'identification du judaïsme au sionisme. Rejet qu'elle exprime parfaitement même si elle ne détaille pas le cheminement qui l'a amenée à l'exprimer.
Une oratrice juive antisioniste à UW-Superior (université du Wisconsin)
Business North (USA) 3 mars 2010) traduit de l'anglais par Djazaïri
Des militants des droits de l'homme visitent les campus universitaires de Duluth et Supéerior cette semaine pour éveiller les consciences au cours de la sixième édition annuelle de la Semaine de l'Apartheid Israélien [Israel Apartheid Week]. Laura Podgornik nous en parle.
Sylvia Schwartz, originaire de Madison, s'est exprimée devant des étudiants de l'Université du Wisconsin à Superior ce mercredi.
Sylvia Schwartz a grandi dans le judaïsme et a été élevée dans la croyance qu'Israël était une terre sacrée.
"On m'a toujours dit que le judaïsme et le sionisme étaient la m^me chose et je ne l'avais jamais remis en question. Je suis quelque peu désolée de ne pas l'avoir compris à l'époque. Voyez-vous, je ne suis pas la plus intelligente, mais ces choses je n'en avais jamais douté. Et je n'avais jamais mis en question le fait qu'Israël était un pays moral, je veux dire qu'on dit toujours cette idée que "les soldats ne sont pas obligés de suivre des ordres qui sont immoraux."
Le sionisme est la conviction que le peuple juif est lié historiquement et religieusement à la terre d'Israël. Schwartz a expliqué aux étudiants que ses convictions ont changé en 1982 alors qu'elle fréquentait l'université du Minnesota.
"Israël avait envahi le Liban et ce furent le massacre du camp de Sabra et Chatila. Ariel Sharon, le ministre de la défense de l'époque, avait cerné le camp avec des soldats israéliens et permis aux phalangistes chrétiens, une milice chrétienne de droite, d'entrer dans les camps et de commettre ce massacre et, à ce jour, nul ne sait combien de personnes ont été tuées. Certains disent 300 et d'autres disent 5000. Je ne sais pas quelle est la vérité."
Depuis lors, Schwartz a rejoint le réseau juif antisioniste. Elle a interpellé les étudiants à travers une présentation avec diaporama.
(Etudiant) "Essayez-vous de faire quelque chose avec des organisations comme l'OLP et le Hamas?" Vous savez qu'ils font constamment sauter des bombes dans des villes israéliennes ou des choses de ce genre et je me demandais simplement si votre organisation avait des contacts avec eux pour essayer de les faire s'arrêter car ça ne semble pas être le meilleur procédé pour avoir un Etat commun."
((Schwartz) "Les organisateurs de la marche de la liberté pour Gaza devaient travailler avec le Hamas parce qu'ils sont l'autorité gouvernante. Mais l'organisation pratique de la marche pour la liberté de Gaza et tout le travail sur le sanctions par le boycott et le désinvestissement est accompli par des organisations non gouvernementales. Franchement, les gouvernements ne feront rien. Nous n'obtiendrons pas de solution en travaillant avec les gouvernements. Nous devons montrer aux gouvernements qu'il y a une masse critique de gens qui sont contre ce qu'ils font."
Schwartz a indiqué que a Palestine avait perdu 94 % de son territoire pris par Israël depuis 1948 mais elle croit qu'avec le temps ce conflit pourra être résolu.
C'est dommage car les antisionistes, juifs ou pas, devraient pouvoir parler à partir d'organisations non marquées par une appartenance confessionnelle. Mais c'est bien, car cela donne une plus grande audibilité à leurs voix et au rejet de l'identification du judaïsme au sionisme. Rejet qu'elle exprime parfaitement même si elle ne détaille pas le cheminement qui l'a amenée à l'exprimer.
Une oratrice juive antisioniste à UW-Superior (université du Wisconsin)
Business North (USA) 3 mars 2010) traduit de l'anglais par Djazaïri
Des militants des droits de l'homme visitent les campus universitaires de Duluth et Supéerior cette semaine pour éveiller les consciences au cours de la sixième édition annuelle de la Semaine de l'Apartheid Israélien [Israel Apartheid Week]. Laura Podgornik nous en parle.
Sylvia Schwartz, originaire de Madison, s'est exprimée devant des étudiants de l'Université du Wisconsin à Superior ce mercredi.
Sylvia Schwartz a grandi dans le judaïsme et a été élevée dans la croyance qu'Israël était une terre sacrée.
"On m'a toujours dit que le judaïsme et le sionisme étaient la m^me chose et je ne l'avais jamais remis en question. Je suis quelque peu désolée de ne pas l'avoir compris à l'époque. Voyez-vous, je ne suis pas la plus intelligente, mais ces choses je n'en avais jamais douté. Et je n'avais jamais mis en question le fait qu'Israël était un pays moral, je veux dire qu'on dit toujours cette idée que "les soldats ne sont pas obligés de suivre des ordres qui sont immoraux."
Le sionisme est la conviction que le peuple juif est lié historiquement et religieusement à la terre d'Israël. Schwartz a expliqué aux étudiants que ses convictions ont changé en 1982 alors qu'elle fréquentait l'université du Minnesota.
"Israël avait envahi le Liban et ce furent le massacre du camp de Sabra et Chatila. Ariel Sharon, le ministre de la défense de l'époque, avait cerné le camp avec des soldats israéliens et permis aux phalangistes chrétiens, une milice chrétienne de droite, d'entrer dans les camps et de commettre ce massacre et, à ce jour, nul ne sait combien de personnes ont été tuées. Certains disent 300 et d'autres disent 5000. Je ne sais pas quelle est la vérité."
Depuis lors, Schwartz a rejoint le réseau juif antisioniste. Elle a interpellé les étudiants à travers une présentation avec diaporama.
(Etudiant) "Essayez-vous de faire quelque chose avec des organisations comme l'OLP et le Hamas?" Vous savez qu'ils font constamment sauter des bombes dans des villes israéliennes ou des choses de ce genre et je me demandais simplement si votre organisation avait des contacts avec eux pour essayer de les faire s'arrêter car ça ne semble pas être le meilleur procédé pour avoir un Etat commun."
((Schwartz) "Les organisateurs de la marche de la liberté pour Gaza devaient travailler avec le Hamas parce qu'ils sont l'autorité gouvernante. Mais l'organisation pratique de la marche pour la liberté de Gaza et tout le travail sur le sanctions par le boycott et le désinvestissement est accompli par des organisations non gouvernementales. Franchement, les gouvernements ne feront rien. Nous n'obtiendrons pas de solution en travaillant avec les gouvernements. Nous devons montrer aux gouvernements qu'il y a une masse critique de gens qui sont contre ce qu'ils font."
Schwartz a indiqué que a Palestine avait perdu 94 % de son territoire pris par Israël depuis 1948 mais elle croit qu'avec le temps ce conflit pourra être résolu.
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