"La peine de mort par pendaison infligée à l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani aurait été suspendue." peut-on lire dans plusieurs organes d'information ou même dans la revue féminine ELLE.
En soi, c'est une nouvelle que j'accueille favorablement car l'application de la peine capitale est contraire à mes convictions, que cette peine capitale soit infligée par pendaison, injection, mortelle, décapitation, chambre à gaz, électrocution ou lapidation.
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La condamnation de Mme Ashtiani aurait été commuée en dix années de prison.
Preuve que le sens du ridicule n'étouffe pas la presse, on peut lire dans Le Point:
"Bien qu'il n'y ait pas eu de décision définitive quant à la lapidation, la peine de mort par pendaison a été suspendue du fait de la grâce sollicitée par ses enfants", écrit Zohre Elahian, président de la commission parlementaire des droits de l'homme, dans une lettre adressée à la présidente brésilienne Dilma Rousseff. La peine de Sakineh, arrêtée en 2006, a été commuée en dix ans de réclusion, précise-t-il.
Oui, vous avez bien lu, ces barbares de mollahs avaient condamné deux fois Mme Ashtiani à la peine capitale: une première fois par pendaison, une deuxième fois par lapidation. Ou l'inverse, quitte à faire en sorte qu'elle survive à la lapidation avant d'être achevée au bout d'une corde.
Les autorités iraniennes avaient depuis longtemps cependant démenti la condamnation à la lapidation.
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