mercredi 7 mars 2012

Pourquoi il n'y a pas eu de désastre humanitaire à Homs

Pour la simple raison que la plupart des civils avaient fort heureusement pu fuir le quartier de Baba Amr qui a été le principal théâtres des affrontements entre l'armée syrienne et l'opposition armée.
C'est ce qu'ont pu constater des membres du Croissant Rouge syrienne qui ont pu entrer dans ce quartier en compagnie de Mme Valerie Amos, envoyée humanitaire de l'Organisation des nations Unies.

20 minutes est pour le moment un des rares media français à nous donner ces informations qui proviennent d'une agence de presse. (Reuters)
Il n'y a par contre apparemment personne pour relever que Damas a accueilli favorablement la déclaration en six points de la Chine destinée à résoudre politiquement la crise syrienne.
Une démarche que les occidentaux rejetteront probablement, exactement comme ils avaient torpillé touts les tentatives de résolution politique de la crise en Libye.


SYRIE - Le quartier, visé pendant plus d'un mois par d'intenses bombardements, a été repris par les forces loyales à Bachar al-Assad.
20 minutes (France) 7 mars 2012
 
Des délégués du Croissant-Rouge arabe syrien (Cras) et l'envoyée humanitaire des Nations unies Valerie Amos sont entrés mercredi dans Baba Amro, quartier de Homs bombardé par les forces gouvernementales pendant près d'un mois et pratiquement vidé de ses habitants.
 
«Le Cras est resté dans Baba Amro pendant environ 45 minutes. Ils ont découvert que la plupart des habitants avaient quitté Baba Amro pour des secteurs déjà visités par le CICR et le Cras la semaine dernière», a déclaré à Genève le porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Hicham Hassan.
 
Trois jours en Syrie
 
Arrivée mercredi à Damas, Valerie Amos, responsable des opérations humanitaires des Nations unies, s'était entretenue avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al Moualem, avant de gagner la route de Homs. Celui-ci lui a assuré que les autorités tentaient de faire parvenir des vivres et des médicaments à la population civile malgré le poids des «injustes sanctions» internationales qui frappent la Syrie, rapporte l'agence de presse officielle syrienne Sana.
 
Valerie Amos, qui s'était vu refuser l'entrée en Syrie la semaine dernière, devrait rester trois jours dans le pays pour tenter de convaincre le régime de Bachar al-Assad de permettre aux travailleurs humanitaires d'avoir accès aux populations civiles.
 
De nouveaux bombardements ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi à Homs, à 150 km au nord de la capitale syrienne. D'après des groupes d'opposants, les quartiers de Karm al Zeitoun, Djoub al Djandali et Deir Balba ont été la cible du pilonnage de l'armée régulière. Des attaques de militaires ont été signalées dans les villes de Kara et de Yabroud, au nord de Damas, et à Alep, deuxième ville du pays.

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