mardi 12 juin 2012

Une méthode sioniste d'épuration ethnique


Vers 12h30, j’ai repéré un article du journal espagnol ABC que je m’étais promis de traduire le soir même après mon retour du boulot vu que l’info dont il faisait état n’était pas disponible en langue française.
Sauf qu’entre temps, la même information a été reprise par le site belge d’informations 7/7 sur la base d’une dépêche de l’agence de presse Belga.

7/7 est le seul organe de presse en français à reprendre cette information sur une des méthodes d’épuration ethnique employées par les autorités sionistes. Comme l’indique le titre, ce sont pas moins de 250 000 palestiniens, soit 15 % de la population palestinienne, qui ont perdu le droit de vivre dans leur pays pour faire ainsi de la place à des indus occupants venus d’un peu partout.
Vos journaux sont en effet trop occupés à relayer la vile propagande contre le régime syrien.

édité par: Anthony Fino, 7/7 (Belgique)  12 juin 2012  
Israël a révoqué le droit de résidence de 250.000 Palestiniens entre le début de l'occupation en 1967 et l'instauration de l'Autorité palestinienne en 1994, selon des données militaires israéliennes rendues publiques mardi.
 
Dans une lettre datée du 10 juin, en réponse à une demande d'information de l'ONG israélienne Hamoked (Centre de Défense des individus), consultée par l'AFP, l'armée israélienne précise que le droit de résidence a été révoqué pour plus de 140.000 Palestiniens de Cisjordanie -un nombre révélé en mai 2011 sur la base de documents déclassifiés du ministère de la Justice- et plus de 100.000 de Gaza.
Ces décisions ont été motivées par plusieurs raisons, comme la non-participation à un recensement ou un séjour prolongé à l'étranger.
Des organisations de défense des droits de l'Homme soulignent que les procédures de renouvellement de résidence n'ont jamais été notifiées à de nombreux Palestiniens, qui ont découvert la perte de leur statut à leur retour d'études ou d'un travail à l'étranger.
Après 1994, certains Palestiniens ont pu recouvrer leurs droits, au nombre de 12.000 selon les statistiques israéliennes, cette politique n'étant plus en vigueur en Cisjordanie et à Gaza.
En revanche, elle continue d'être appliquée pour les résidents de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël. Les habitants palestiniens qui ont un statut de résident et détiennent une carte d'identité israélienne, contrairement aux habitants de Cisjordanie, perdent leur droit de rentrer s'ils séjournent plus de sept ans à l'étranger.

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