De nos jours il semble que les palestiniens ne puissent plus guère compter sur la solidarité des Etats arabes. Même pas sur une solidarité verbale comme on le voit avec l'étouffement de l'Autorité Palestinienne qui pourrait être moins dramatique si les pays arabes n'en étaient pas complices, bon gré, mal gré.
Cette solidarité avec les nations arabes en conflit direct avec la voyoucratie sioniste a pourtant eu de belles heures ainsi que vient le rappeler un texte d'El Djeïch, magazine de l'armée algérienne, dont le contenu est repris par le quotidien Liberté.
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"Un chapitre secret de l’engagement algérien au Sinaï révélé" évoque l'importance de l'engagement militaire algérien en 1973, année où les troupes égyptiennes et syriennes s'étaient lancées à la reconquête de leurs territoires sous contrôle sioniste. Le gouvernement algérien a toujours été très discret sur cet engagement et c'est seulement aujourd'hui qu'on peut en apprécier l'importance : un bataillon blindé, soit plus de 3000 hommes et "128 chars et engins blindés, 12 canons d’artillerie, 16 canons antiaériens. À cela s’ajoutent 4 escadrons d’avions de combat, soit au total 50 appareils".
L'article mentionne "quelques pertes humaines et matérielles" sans les quantifier avec exactitude. Ces forces ne rentreront au pays que deux ans plus tard, en 1975.
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Cette intervention militaire n'était pas la première pour l'Algérie puisqu'en 1967, cinq ans seulement après l'indépendance, le gouvernement algérien avait dépêché des troupes pour venir en aide à Nasser dont le pays venait d'être agressé par les sionistes, la fameuse guerre des Six jours. Dans un livre, Abderrazak Bouhara relate la participation de l'Algérie.
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Bouhara a toujours des fonctions politiques en Algérie, même s'il n'est pas au gouvernement. Ses prises de position au cours de la récente agression sioniste contre le Liban montrent qu'il est resté fidèle à ses convictions. C'est probablement le cas de nombreux responsables politiques Arabes occupant actuellement des fonctions de second plan. C'est à coup sûr le cas de la grande majorité des peuples Arabes.
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Sur le sujet du conflit au Proche-orient comme sur d'autres, la fracture entre gouvernants et gouvernés ne pourra persister éternellement sans provoquer un tremblement de terre politique. Les régimes arabes le savent bien au fond d'eux-mêmes, eux qui ne cessent de gémir auprès de M. Bush et de Mme Rice pour les implorer d'exercer des pressions efficaces sur le gouvernement sioniste.
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Vainement, et pour cause...
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