mercredi 1 novembre 2006

La Palestine est ma maison

Roberto Vila, un coopérant humanitaire Espagnol, qui avait été enlevé ce lundi 30 octobre dans la bande de Gaza a été libéré sans conditions.
Si sa capture et sa libération ont été relativement bien relayées dans la presse occidentale, on ne peut pas dire que les journalistes se soient précipités pour questionner Roberto Vila sur ce qu'il ressentait par rapport à la situation dans Gaza.
Un journal l'a fait cependant, un quotidien régional de Galice, province espagnole dont est originaire Roberto Vila. En lisant le bref entretien, on comprend mieux le pourquoi du manque de curiosité de la presse internationale.
La Voz de Galicia, 1er novembre 2006, traduit de l'espagnol par Djazaïri
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Pour Robert Vila, la Palestine est beaucoup plus que les territoires où il travaille tous les jours avec l'illusion de faire en sorte que la vie soit un peu meilleure. Pour lui, la Palestine est sa maison.
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- Vous aviez dit considérer la Palestine comme votre maison ?
- Ma famille et mes amis d'enfance sont en Espagne. Mais jour après jour le lien qu'ont tissé les Palestiniens avec moi, l'étranger, a fait de la Palestine ma maison. J'ai de la peine rien qu'à l'idée de m'en aller.
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- Pourquoi êtes-vous venu ici ?
- Je faisais un master d'aide et de droit humanitaires. C'est par l'intermédiaire d'une amie qu'est apparue l'occasion de venir ici, j'ai envoyé une demande et on m'a engagé. Venir dans un tel endroit et voir ce qui s'y passe fait qu'on a du mal à quitter la Palestine.
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- Comment voyez-vous la situation à Gaza ?
- Elle est terrible, c'est un coin du monde qui vit une situation invraisemblable et le responsable de cette situation est Israël qui s'appuie sur le soutien total des Etats-Unis et, en partie, sur le nôtre également. En fin de compte on n'arrive pas à s'expliquer comme peut se produire une telle situation, son [faible, ndt] retentissement médiatique et le peu de changements, sauf en pire. J'en suis toujours étonné. J'ai fait l'info aujourd'hui, mais à Gaza les Israéliens continuent à démolir des maisons et à tuer des civils. Ce qu'il faut, c'est que vous les journalistes et nous aussi les humanitaires, continuions à faire connaître la réalité sur de ce qui se passe.

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