Car ces maisons sont celles qu'une partie d'entre eux a été contrainte de quitter en 1948 mais qu'ils pourraient bien récupérer à la faveur d'un accord de paix qui prévoirait le retour des réfugiés, ce dont bien sûr les sionistes ne veulent pas entendre parler.
Ceci n'est qu'un exemple d'une forme de patriotisme qui se passe des grands mots mais répète l'attachement à la terre natale et ancestrale. Cette forme de patriotisme décrite par Mostefa Lacheraf qui soulignait l'entêtement de la paysannerie algérienne à racheter le maximum de terres possibles aux colons et à l'Etat colonial; une autre manière d'essayer de faire pièce à l'entreprise coloniale.
S'ils ne le savaient pas, les colons qui occupent Safad le savent maintenant: ils ne sont que les squatters, voleurs et receleurs d'un territoire volé qu'ils devront rendre tôt ou tard à son légitime propriétaire.
Des Arabes cherchent à faire valoir leurs droits sur Safad
Yeshiva news, 12 février 2010
Des habitants de la vieille ville de Safad ont rapporté après coup que des groupes d'Arabes ont été vus circulant à pied dans le quartier avec de grandes cartes et que, de temps à autre, ils s'arrêtaient pour peindre des marques en arabe sur des maisons.
Ils pensent que soit ils marquent des maisons qu'ils voudraient acheter, soit plus probablement que les Arabes marquent les maisons qu'ils prévoient de réclamer aux termes du 'droit au retour' (de l'Autorité palestinienne) de ce qu'on appelle des 'réfugiés palestiniens.'
On doit se souvenir qu'il y a quelques années, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), le président de l'Autorité palestinienne avait visité Safad pour voir la maison où il avait vécu avant la guerre d'indépendance (sioniste) de 1948. Abou Mazen indique que la maison se trouve près de la gare routière centrale de la ville, maison qu'il avait été contraint de fuir en 1948.
HaMevaser a questionné des responsables de la police de Safad au sujet des actions de ces groupes qui marquent des maisons et a appris que l'affaire n'avait pas été signalée ou traitée par la police et qu'en conséquence, les responsables de la police ne pouvaient rien en dire. Ron Ofir, le commandant de la police de Safad explique qu'il s'avère que les habitants n'aient pas déposé plainte auprès de la police et qu'il ne connaît donc pas les détails de l'affaire.
HaMevaser rappelle aussi aux lecteurs que récemment, un Arabe portant une kippa a été appréhendé à la yeshiva [école talmudique] de Safad et livré à la police. L'homme avait été relâché après interrogatoire.
Un rabbin de Safad a déclaré ce jeudi que "Il y a quelques années, il était très difficile de trouver un shabbos goy [un non Juif qui exécute des tâches interdites au Juif pendant Shabbat] à Safad mais que, à ma grande tristesse, c'est facile aujourd'hui."
Fait intéressant, il y a quelques années, Shmuel Elyahu Shlita, le grand rabbin de la ville, avait mis en garde contre l'influx d'Arabes dans la ville, la comparant avec Acre. Le procureur avait lancé une enquête contre lui pour incitation [à la haine raciale? au trouble à l'ordre public?].
Ceci n'est qu'un exemple d'une forme de patriotisme qui se passe des grands mots mais répète l'attachement à la terre natale et ancestrale. Cette forme de patriotisme décrite par Mostefa Lacheraf qui soulignait l'entêtement de la paysannerie algérienne à racheter le maximum de terres possibles aux colons et à l'Etat colonial; une autre manière d'essayer de faire pièce à l'entreprise coloniale.
S'ils ne le savaient pas, les colons qui occupent Safad le savent maintenant: ils ne sont que les squatters, voleurs et receleurs d'un territoire volé qu'ils devront rendre tôt ou tard à son légitime propriétaire.
Des Arabes cherchent à faire valoir leurs droits sur Safad
Yeshiva news, 12 février 2010
Des habitants de la vieille ville de Safad ont rapporté après coup que des groupes d'Arabes ont été vus circulant à pied dans le quartier avec de grandes cartes et que, de temps à autre, ils s'arrêtaient pour peindre des marques en arabe sur des maisons.
Ils pensent que soit ils marquent des maisons qu'ils voudraient acheter, soit plus probablement que les Arabes marquent les maisons qu'ils prévoient de réclamer aux termes du 'droit au retour' (de l'Autorité palestinienne) de ce qu'on appelle des 'réfugiés palestiniens.'
On doit se souvenir qu'il y a quelques années, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), le président de l'Autorité palestinienne avait visité Safad pour voir la maison où il avait vécu avant la guerre d'indépendance (sioniste) de 1948. Abou Mazen indique que la maison se trouve près de la gare routière centrale de la ville, maison qu'il avait été contraint de fuir en 1948.
HaMevaser a questionné des responsables de la police de Safad au sujet des actions de ces groupes qui marquent des maisons et a appris que l'affaire n'avait pas été signalée ou traitée par la police et qu'en conséquence, les responsables de la police ne pouvaient rien en dire. Ron Ofir, le commandant de la police de Safad explique qu'il s'avère que les habitants n'aient pas déposé plainte auprès de la police et qu'il ne connaît donc pas les détails de l'affaire.
HaMevaser rappelle aussi aux lecteurs que récemment, un Arabe portant une kippa a été appréhendé à la yeshiva [école talmudique] de Safad et livré à la police. L'homme avait été relâché après interrogatoire.
Un rabbin de Safad a déclaré ce jeudi que "Il y a quelques années, il était très difficile de trouver un shabbos goy [un non Juif qui exécute des tâches interdites au Juif pendant Shabbat] à Safad mais que, à ma grande tristesse, c'est facile aujourd'hui."
Fait intéressant, il y a quelques années, Shmuel Elyahu Shlita, le grand rabbin de la ville, avait mis en garde contre l'influx d'Arabes dans la ville, la comparant avec Acre. Le procureur avait lancé une enquête contre lui pour incitation [à la haine raciale? au trouble à l'ordre public?].
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