Ce sont deux oeuvres de cet artiste qui ont provoqué le mécontentement de l'ambassade sioniste à Madrid.
L'une d'entre elles représente un pistolet mitrailleur de type Uzi (fabriqué dans l'entité sioniste) qui se transforme en candélabre, un des symboles du judaïsme (et de l'Etat voyou également).
Un symbole d'une paix à venir nous dit l'artiste dont on attend de voir si l'oeuvre en question sera du goût de ceux qui ont plaidé voire milité pour la diffusion des fameuses caricatures de "Mahomet".
Reste que ce n'est pas cette sculpture qui a le plus irrité la diplomatie sioniste mais celle-ci:
Cette sculpture montre trois personnes en prière: un musulman courbé sur un tapis avec, à genoux sur son dos un prêtre catholique qui porte lui-même sur ses épaules un juif debout.
Selon le sculpteur, cette oeuvre représente la coopération des trois religions dans l'accession à la même finalité qu'est Dieu.
On a un peu de peine à se le figurer, c'est vrai!
Mais qu'a pu y voir d'offensant l'ambassade sioniste aussi bien pour les Juifs que pour l'Etat qu'elle représente? Quels sont les stéréotypes relatifs aux juifs supposés être véhiculés par cette sculpture?
Et pourquoi n'y a-t-il pas eu de réaction virulente côté catholique ou côté musulman? Car après tout, c'est le musulman qui porte les deux autres sur son dos.
En fin d'article, on apprend que cette statue a été achetée pour être offerte à une certaine Fondation Shimon Peres qui prêche la non violence. Encore le culot sioniste.
Une sculpture de l'artiste Catalan Eugenio Merino offense Israël
L'artiste affirme que "L'escalier vers le ciel" qui est exposé à l'ARCO n'est pas antisémite mais reflète l'alliance des civilisations
La vanguardia (Espagne) 17/02/2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri
Madrid (Agences) - L'ambassade d'Israël à Madrid a publié un communiqué soulignant son rejet des oeuvres que l'artiste catalan Eugenio Merino présente sur le stand de la galerie AND à la manifestation culturelle ARCOmadrid. Concrètement, elle expose son dégoût pour l'oeuvre intitulée Escalier vers le ciel, qui montre trois croyants (un musulman, un curé et un juif) priant empilés l'un sur l'autre.
L'ambassade israélienne considère que l'oeuvre de Merino comporte des éléments insultants pour les Juifs, les Israéliens et certainement pour d'autres." "Des valeurs comme la liberté d'expression ou la liberté artistique servent parfois de simples déguisements pour les préjugés, les stéréotypes ou de la provocation pour le plaisir de provoquer," affirme-t-elle. Elle signale également qu'un message "offensant n'est pas moins douloureux quand ils se prétend être une oeuvre artistique." "Nous considérons que nous sommes devant un de ces cas et nous sommes conscients que ce type de provocation a du succès, c'est précisément pourquoi le bon sens ne peut les laisser sans réponse," dit-elle.
Il y a toujours le problème de où on met l'un [des personnages] et où on met l'autre, iet l faut trancher," explique Merino.
Après avoir pris connaissance de la réaction d'Israël, Merino a affirmé que son oeuvre représentait une "image positive" et que "celui qui veut la voir comme négative, c'est son problème." L'artiste dit ne pas être "antisémite" et se consacrer uniquement à l'art. "Je me consacre à l'art et j'accepte qu'on pense ce qu'on veut. J'ai réalisé en tout cas une pièce qui est censée parler de l'unité des religions et de l'alliance des civilisations.
Dans le même ordre d'idée, il explique qu'avec la religion il y a toujours "problème" et il précise avoir essayé d'être "respectueux au maximum." "J'accepte leur critique mais ils doivent accepeter mon travail," déclare l'artiste qui considère que son oeuvre n'est pas "agressive" parce qu'elle a un "air certain de religiosité." "Il y a toujours une opinion ou une interprétation que je ne peux pas contrôler. Ce que les autres pensent dépend de nombreux éléments que je ne peux contrôler, comme le lieu où ils ont vécu. La lecture de l'oeuvre est très claire: c'est une tour où les trois grandes religions collaborent pour arriver à une même finalité. La même finalité est Dieu," explique Merino qui admet que "toute cette polémique" ne l'intéresse pas.
"Elles ont en commun un ensemble de livres et de prophètes qu'elles partagent, et j'ai simplement proposé une alliance et l'acceptation de toutes les valeurs des uns et des autres," déclare l'artiste pour qui la provocation "est en toute oeuvre d'art."
En ce qui concerne une autre oeuvre, installée aussi dans la galerie ADN et dans laquelle apparaissent un candélabre et une mitraillette, il reconnait qu'elle est peut-être un peu "plus agressive." Mais dans le fod, elle parle aussi de paix," insiste-t-il. "La mitraillette est un Uzi, une mitraillette israélienne. Je propose une vision où les éléments sont recyclés pour être transormés en quelque chose d'autre qui ne tue pas," explique-t-il. "Je peux accepter qu'on me dise que mon travail n'est pas exactement ce qu'il parait être, mais en fin de compte ce que j'ai dit, c'est ce que j'ai fait, et c'est ce qu'elle est," conclut-il.
Une collectionneuse juive a acheté l'oeuvre
Interrogé sur l'acquisition de l'oeuvre par une collectionneuse juive belge, Merino dit ignorer le destin final de cette pièce.
A ce sujet, Miguel Angel Sanchez, directeur de la galerie ADN, indique que l'acheteuse lui avait parlé de son intention de placer l'oeuvre dans une institution ou une fondation, avant de préciser "que ce n'étaient que des propos informels."
Le galeriste s'est montré satisfait de la vente réalisée puisque cette oeuvre sera envoyée dans une institution, la Fondation Shimon Peres," une fondation internationale pour les enfants qui promeut la tolérance et la non violence."
L'artiste affirme que "L'escalier vers le ciel" qui est exposé à l'ARCO n'est pas antisémite mais reflète l'alliance des civilisations
La vanguardia (Espagne) 17/02/2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri
Madrid (Agences) - L'ambassade d'Israël à Madrid a publié un communiqué soulignant son rejet des oeuvres que l'artiste catalan Eugenio Merino présente sur le stand de la galerie AND à la manifestation culturelle ARCOmadrid. Concrètement, elle expose son dégoût pour l'oeuvre intitulée Escalier vers le ciel, qui montre trois croyants (un musulman, un curé et un juif) priant empilés l'un sur l'autre.
L'ambassade israélienne considère que l'oeuvre de Merino comporte des éléments insultants pour les Juifs, les Israéliens et certainement pour d'autres." "Des valeurs comme la liberté d'expression ou la liberté artistique servent parfois de simples déguisements pour les préjugés, les stéréotypes ou de la provocation pour le plaisir de provoquer," affirme-t-elle. Elle signale également qu'un message "offensant n'est pas moins douloureux quand ils se prétend être une oeuvre artistique." "Nous considérons que nous sommes devant un de ces cas et nous sommes conscients que ce type de provocation a du succès, c'est précisément pourquoi le bon sens ne peut les laisser sans réponse," dit-elle.
Il y a toujours le problème de où on met l'un [des personnages] et où on met l'autre, iet l faut trancher," explique Merino.
Après avoir pris connaissance de la réaction d'Israël, Merino a affirmé que son oeuvre représentait une "image positive" et que "celui qui veut la voir comme négative, c'est son problème." L'artiste dit ne pas être "antisémite" et se consacrer uniquement à l'art. "Je me consacre à l'art et j'accepte qu'on pense ce qu'on veut. J'ai réalisé en tout cas une pièce qui est censée parler de l'unité des religions et de l'alliance des civilisations.
Dans le même ordre d'idée, il explique qu'avec la religion il y a toujours "problème" et il précise avoir essayé d'être "respectueux au maximum." "J'accepte leur critique mais ils doivent accepeter mon travail," déclare l'artiste qui considère que son oeuvre n'est pas "agressive" parce qu'elle a un "air certain de religiosité." "Il y a toujours une opinion ou une interprétation que je ne peux pas contrôler. Ce que les autres pensent dépend de nombreux éléments que je ne peux contrôler, comme le lieu où ils ont vécu. La lecture de l'oeuvre est très claire: c'est une tour où les trois grandes religions collaborent pour arriver à une même finalité. La même finalité est Dieu," explique Merino qui admet que "toute cette polémique" ne l'intéresse pas.
"Elles ont en commun un ensemble de livres et de prophètes qu'elles partagent, et j'ai simplement proposé une alliance et l'acceptation de toutes les valeurs des uns et des autres," déclare l'artiste pour qui la provocation "est en toute oeuvre d'art."
En ce qui concerne une autre oeuvre, installée aussi dans la galerie ADN et dans laquelle apparaissent un candélabre et une mitraillette, il reconnait qu'elle est peut-être un peu "plus agressive." Mais dans le fod, elle parle aussi de paix," insiste-t-il. "La mitraillette est un Uzi, une mitraillette israélienne. Je propose une vision où les éléments sont recyclés pour être transormés en quelque chose d'autre qui ne tue pas," explique-t-il. "Je peux accepter qu'on me dise que mon travail n'est pas exactement ce qu'il parait être, mais en fin de compte ce que j'ai dit, c'est ce que j'ai fait, et c'est ce qu'elle est," conclut-il.
Une collectionneuse juive a acheté l'oeuvre
Interrogé sur l'acquisition de l'oeuvre par une collectionneuse juive belge, Merino dit ignorer le destin final de cette pièce.
A ce sujet, Miguel Angel Sanchez, directeur de la galerie ADN, indique que l'acheteuse lui avait parlé de son intention de placer l'oeuvre dans une institution ou une fondation, avant de préciser "que ce n'étaient que des propos informels."
Le galeriste s'est montré satisfait de la vente réalisée puisque cette oeuvre sera envoyée dans une institution, la Fondation Shimon Peres," une fondation internationale pour les enfants qui promeut la tolérance et la non violence."
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