Un article édifiant où la défense de l'auteur au minimum d'un détournement de mineur, au pire d'un viol sur mineur, cherche à tirer parti, sans cependant l'afficher ainsi comme on le comprend dans un passage de l'article, de l'antisémitisme supposé de la victime. Pour obtenir des circonstances atténuantes? Où pour arguer du fait qu'on a peut être le droit de violer, et pourquoi pas tuer, quelqu'un au prétexte de son antisémitisme réel ou supposé (et à condition d'admettre aussi dans le cas qui nous occupe qu'un gamin de moins de 15 ans puisse réellement être antisémite)..
Car même si la victime était antisémite, en quoi cette caractéristique, et donc la qualité de juif de l'agresseur, peut-elle avoir une pertinence? Où alors, il faudrait admettre que l'accusation serait fondée à se baser sur la qualité de juif de l'agresseur et celle de non juive de la victime pour en tirer des conclusions exactement inverses de celles que cherche la défense.
Un psychologue Anglais avait écrit un livre (fort intéressant) intitulé "Us et abus de la psychologie." Il serait temps qu'un autre psychologue écrive un autre livre qui pourrait s'intituler "Us et abus de l'antisémitisme."
Le juge rejette une photo où la présumée victime d'une agression sexuelle est grimée en Hitler
par Rochelle OLSON, Star Tribune (USA) 19 juillet 2010
Des photos prises par un garçon de 15 ans présumé victime d'une agression sexuelle ne seront pas retenues dans la procédure pour crime sexuel contre Adam Biber, un avocat de Shorewood.
Lundi, Lloyd Zimmerman, juge de district du comté d'Hennepin, n'a pas retenu une photo du garçon avec une petite moustache genre Adolf Hitler et le bras levé pour le salut nazi. Il a aussi refusé d'accepter 37 images contenues dans le téléphone portable du garçon.
Judy Johnston, substitut du procureur du comté d'Hennepin, a demandé l'exclusion des photos, soutenant qu'elles étaient incendiaires et n'étaient pas autorisées aux termes des lois qui protègent les victimes de viols. Ces lois interdisent de se servir de la vie sexuelle d'une victime présumée dans le cadre d'un procès.
Johnston a indiqué que le garçon lui avait dit que "il ne savait pas pourquoi" il avait pris la photo en Hitler et que c'était "vraiment bête d'avoir fait ça."
Les avocats de la défense voulaient que les photos soient déclarées recevables sur la base du fait qu'elles montraient un préjugé contre Biber, qui est juif. La victime présumée ne l'est pas.
Biber a été arrêté en décembre dernier après que la victime présumée a collaboré avec les forces de l'ordre pour enregistrer Biber au téléphone dans une tentative pour arranger une rencontre sexuelle. Le procès verbal d'accusation affirme que Biber a fait boire le garçon début octobre et a eu des relations sexuelles avec lui pendant deux heures.
La défense ne conteste pas les relations sexuelles mais soutient que le garçon était si enthousiaste de sa relation sexuelle avec Biber que la tête de lit et les lunettes de Biber ont été cassées pendant la relation.
Biber, 47 ans, est accusé d'avoir sollicité des relations sexuelles avec un enfant et d'une conduite sexuelle criminelle au premier degré avec un enfant de moins de seize ans sur lequel il avait une position d'autorité. Jusqu'à son arrestation, Biber a exercé le droit civil au cabinet juridique de Gray Plant Mooty à Minneapolis et était le trésorier de l'ordre des avocats de l'Etat. Il ne fait plus partie du cabinet juridique et a divorcé d'avec sa femme depuis son arrestation.
Zimmerman a déclaré que la pertinence de la photo en Hitler est annulée par son caractère incendiaire. Il a affirmé que la photo était trompeuse parce que personne ne prétend que le garçon est antisémite.
Le juge a dit aussi que les photos dans le téléphone portable du garçon n'étaient pas recevables parce qu'elles ne tombent pas sous le coup des exceptions de la loi sur la protection des victimes de viol.
La sélection du jury pour le procès doit débuter mardi. Le procès devrait commencer en fin de semaine.
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