Plus exactement à Ramle, près de Lod (ex Lydda, ville où est situé l'aéroport Ben Gourion). La pierre tombale indique qu'il a été tué à Hébron en juillet 1939.
La dépêche de l'Associated Press explique pudiquement que le soldat Britannique Harry Potter est mort lors d'un affrontement avec un groupe armé.
Groupe armé, c'est l'euphémisme de rigueur pour désigner une bande terroriste sioniste. Car en juillet 1939, les Palestiniens étaient déjà désarmés par les autorités britanniques, ce qui n'était pas le cas des terroristes Juifs. Ces derniers n'avaient, à cette date, pas encore décidé d'appliquer un cessez-le-feu afin de ne pas gêner le Royaume Uni dans sa lutte contre l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste. Cessez-le-feu dont le Lehi (groupe Stern) ne sera d'ailleurs jamais partie prenante.
Ce sont maintenant les amis de ceux qui l'ont tué qui se font du fric grâce à cette attraction touristique due à cette homonymie fortuite avec le personnage de fiction bien connu.
La tombe de «Harry Potter» devient un site touristique
Harry Potter est mort... en 1939. Et sa tombe est en train de devenir un site touristique israélien.
Ce Harry Potter là n'était pas un jeune sorcier à lunettes, mais un jeune soldat anglais, enterré dans le cimetière militaire britannique de Ramle dans le centre d'Israël. Il porte seulement le même nom que le personnage inventé par la romancière J.K Rowling et cela suffit à attirer les visiteurs.La ville de Ramle ne tient pas le compte des touristes attirés par cette curiosité, mais les guides touristiques et la municipalité assurent que la tombe de l'homonyme est devenue un site populaire, surtout pour les touristes israéliens.«Il n'y a pas de lien avec le Harry Potter que nous connaissons par la littérature, mais le nom fait vendre, le nom fait faire du commerce», explique Ron Peled, un guide touristique qui dit avoir emmené des dizaines de groupes de touristiques sur la tombe de Harry Potter.Le soldat Harry Potter était né près de Birmingham en Angleterre et s'était engagé en 1938 dans l'armée britannique. Selon le site de son régiment, il est arrivé cette année-là dans la Palestine sous mandat britannique, où il a été tué dans des affrontements avec un groupe armé en 1939. Il avait 18 ans. Sa pierre tombale mentionne, par erreur, qu'il est mort à 19 ans, car il avait menti sur son âge pour pouvoir être enrôlé.Sa tombe a commencé à intéresser les premiers curieux il y a environ cinq ans, selon la municipalité, et la ville l'a inscrite sur son site touristique au début de l'année.«C'est une sorte de pèlerinage pour un homme dont le nom sort de l'ordinaire. Si on ne disait pas qu'Harry Potter est enterré ici, personne ne viendrait», reconnaissait récemment Josef Peretz, un visiteur israélien de 76 ans, originaire de Tel Aviv.La première partie de «Harry Potter and the Deathly Hallows» («Harry Potter et les reliques de la mort»), adaptation au cinéma du dernier tome de la série de romans de J.K. Rowling, sort bientôt au cinéma.
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