Je ne sais pas pourquoi, mais certaines dépêches de l'Agence France Presse sur le conflit en Libye ont du mal à se frayer un chemin vers les sites d'informations de l'hexagone. On ne saurait pourtant incriminer l'obstacle de la langue...
Tenez, par exemple, cette dépêche AFP reproduite par le site Romandie qui porte sur une réunion des chefs d'état-major de quatre pays, l'Algérie, la Mauritanie, le Niger et le Mali, très inquiets des répercussions de ce qui se passe en Libye.
Ces responsables militaires constatent une dégradation de la situation sécuritaire dans la région saharo-sahélienne. C'est en fait l'état d'alerte pour tous ces pays préoccupés par les effets déstabilisateurs de la rébellion en Libye et du soutien que lui apporte l'OTAN (car sans ce soutien, la situation aurait sans doute déjà été réglée par la victoire de l'un ou l'autre des deux camps).
"plusieurs combattants d'Al-Qaïda participent aux combats en Libye, dont des islamistes libyens qui ont été libérés par le gouvernement quelques semaines avant le déclenchement du conflit mi-février.
Ce document affirme qu'il y a également parmi les insurgés qui combattent le régime du leader libyen Mouammar Kadhafi des combattants libyens qui viennent d'Afghanistan et d'autres qui viennent du Sahel où ils ont combattu dans les rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)."
Ce document affirme qu'il y a également parmi les insurgés qui combattent le régime du leader libyen Mouammar Kadhafi des combattants libyens qui viennent d'Afghanistan et d'autres qui viennent du Sahel où ils ont combattu dans les rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)."
Ce sont donc ces gens que soutiennent MM. David Cameron et Nicolas Sarkozy. Peut-être ce dernier y voit-il un moyen d'obtenir la libération des salariés d'AREVA détenus par ceux qui se présentent sous l'étiquette Al Qaïda au Maghreb Islamique?
La situation en Libye inquiète beaucoup quatre chefs d'armées du Sahel
Romandie News (Suisse) 30 avril 2011
BAMAKO - La situation en Libye inquiète beaucoup les chefs d'état-major du Mali, de Mauritanie, du Niger et d'Algérie qui se sont rencontrés vendredi à Bamako pour renforcer leur lutte contre Al-Qaïda dans le Sahel, a appris samedi l'AFP de source proche de la rencontre.
La situation en Libye inquiète beaucoup. Il y a risque de déstabilisation de toute la région. De plus, à cause de la crise libyenne, la situation sécuritaire du Sahel s'est dégradée, il faut donc faire attention, a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un officier malien qui a pris part à la réunion.
Nous sommes tous en alerte et nous nous tenons informés les uns les autres, a-t-il ajouté.
Selon un document de l'un des pays participant à la rencontre, dont l'AFP a obtenu copie, il n'y a aujourd'hui aucun doute, plusieurs combattants d'Al-Qaïda participent aux combats en Libye, dont des islamistes libyens qui ont été libérés par le gouvernement quelques semaines avant le déclenchement du conflit mi-février.
Ce document affirme qu'il y a également parmi les insurgés qui combattent le régime du leader libyen Mouammar Kadhafi des combattants libyens qui viennent d'Afghanistan et d'autres qui viennent du Sahel où ils ont combattu dans les rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Tous les pays du Sahel doivent marquer leur intérêt à coopérer dans les faits pour que l'important armement qui quitte la Libye pour tomber entre les mains des terroristes dans le Sahel, ne fasse pas d'Al-Qaïda la première armée de cette région, souligne le document.
Fin mars, des sources des services de sécurité du Mali et du Niger avaient affirmé qu'Aqmi avait récupéré des armes lourdes à la faveur du conflit libyen. Parmi ces armes, il y a des (missiles anti-aériens) Sam 7. C'est très inquiétant. Ce surarmement est un vrai danger pour toute la zone sahélienne, avait dit l'une d'elles à l'AFP.
Aqmi a multiplié ses actions dans le Sahel ces dernières années: elle y commet des attentats, y procède à des enlèvements --la plupart du temps de ressortissants occidentaux-- et s'y livre à divers trafics.
La lutte contre le terrorisme, contre le trafic de drogue, contre la criminalité, doit regrouper le plus grand nombre de pays du Sahel et du Maghreb, et non se cantonner à un club, affirme le document consulté par l'AFP.
Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'armée algérienne cité par l'agence de presse algérienne APS, a également affirmé qu'aucun pays du Sahel ne peut faire cavalier seul, car la stabilité de la sous-région est intimement liée à une coopération régionale pour contrer tous les dangers d'où qu'ils proviennent.
Plus que par le passé, l'heure est donc à la coopération, à l'entraide et aux actions concertées pour combattre le terrorisme et juguler tout risque et facteur de subversion et d'instabilité afin d'épargner à nos pays les conséquences néfaste qui en découlent, a-t-il ajouté.
Les responsables des armées présents à Bamako ont été reçus par le président malien Amadou Toumani Touré, lui-même militaire de formation.
Ils nous a dit qu'entre militaires, on a l'habitude de s'entendre plus facilement que les civils, et que notre rôle est de surmonter les divergences, les malentendus pour vaincre ensemble, avec tout le monde, la lutte contre le terrorisme qui doit être combattu de deux manières: le développement et la sécurité, a affirmé un participant à la rencontre avec le chef de l'Etat.
La situation en Libye inquiète beaucoup. Il y a risque de déstabilisation de toute la région. De plus, à cause de la crise libyenne, la situation sécuritaire du Sahel s'est dégradée, il faut donc faire attention, a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un officier malien qui a pris part à la réunion.
Nous sommes tous en alerte et nous nous tenons informés les uns les autres, a-t-il ajouté.
Selon un document de l'un des pays participant à la rencontre, dont l'AFP a obtenu copie, il n'y a aujourd'hui aucun doute, plusieurs combattants d'Al-Qaïda participent aux combats en Libye, dont des islamistes libyens qui ont été libérés par le gouvernement quelques semaines avant le déclenchement du conflit mi-février.
Ce document affirme qu'il y a également parmi les insurgés qui combattent le régime du leader libyen Mouammar Kadhafi des combattants libyens qui viennent d'Afghanistan et d'autres qui viennent du Sahel où ils ont combattu dans les rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Tous les pays du Sahel doivent marquer leur intérêt à coopérer dans les faits pour que l'important armement qui quitte la Libye pour tomber entre les mains des terroristes dans le Sahel, ne fasse pas d'Al-Qaïda la première armée de cette région, souligne le document.
Fin mars, des sources des services de sécurité du Mali et du Niger avaient affirmé qu'Aqmi avait récupéré des armes lourdes à la faveur du conflit libyen. Parmi ces armes, il y a des (missiles anti-aériens) Sam 7. C'est très inquiétant. Ce surarmement est un vrai danger pour toute la zone sahélienne, avait dit l'une d'elles à l'AFP.
Aqmi a multiplié ses actions dans le Sahel ces dernières années: elle y commet des attentats, y procède à des enlèvements --la plupart du temps de ressortissants occidentaux-- et s'y livre à divers trafics.
La lutte contre le terrorisme, contre le trafic de drogue, contre la criminalité, doit regrouper le plus grand nombre de pays du Sahel et du Maghreb, et non se cantonner à un club, affirme le document consulté par l'AFP.
Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'armée algérienne cité par l'agence de presse algérienne APS, a également affirmé qu'aucun pays du Sahel ne peut faire cavalier seul, car la stabilité de la sous-région est intimement liée à une coopération régionale pour contrer tous les dangers d'où qu'ils proviennent.
Plus que par le passé, l'heure est donc à la coopération, à l'entraide et aux actions concertées pour combattre le terrorisme et juguler tout risque et facteur de subversion et d'instabilité afin d'épargner à nos pays les conséquences néfaste qui en découlent, a-t-il ajouté.
Les responsables des armées présents à Bamako ont été reçus par le président malien Amadou Toumani Touré, lui-même militaire de formation.
Ils nous a dit qu'entre militaires, on a l'habitude de s'entendre plus facilement que les civils, et que notre rôle est de surmonter les divergences, les malentendus pour vaincre ensemble, avec tout le monde, la lutte contre le terrorisme qui doit être combattu de deux manières: le développement et la sécurité, a affirmé un participant à la rencontre avec le chef de l'Etat.
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