mercredi 24 août 2011

Lettre ouverte de 200 personnalités africaines contre l'intervention de l'OTAN en Libye


200 intellectuels et personnalités du continent africain viennent de signer une lettre dans laquelle ils dénoncent le caractère illégal des agissements de l’OTAN en Libye.

Mais, vous l’aurez compris, aucun de ces intellectuels n’arrive à la cheville de Bernard-Botul-Henri Lévy. Ce n’e sont jamais qu’un ramassis d’écrivains et d’universitaires dont aucun ne sera jamais invité ni sur France 2, ni sur TF1. Aucun de vos journaux ne parle d’ailleurs de ces 200 sous-fifres.

Ce Chris Landsberg par exemple, quels titres peut-il bien faire valoir devant l’agrégation de Bernard-Botul-Henri Lévy ? Pfff ! Ce n’est qu’un petit docteur de l’université d’Oxford (c’est ou ça ?). Et puis il n’a écrit que quelques bouquins dont aucun n’atteindra le succès public de ceux qu’a écrits M. Bernard-Botul-Henri Lévy !

Et ce Wally Serote ? Quelqu’un qui a vécu une enfance privilégiée dans un township, à comparer avec l’enfance douloureuse (mais source d’inspiration féconde) qu’a vécue par Bernard-Botul-Henri Lévy ? D’ailleurs rien de ce que ce Serote a écrit ne peut sans doute se comparer au bloc note de M. Bernard-Botul-Henri Lévy. Effectivement quel talent poétique !
Parce que pour parler de liberté et de droits des gens, il faut quand même avoir certaines qualifications et certaines références qu’on ne trouve pour l’instant qu’en certains endroits très précis du monde.

Plus sérieusement, encore un signe que les Occidentaux n'auront bientôt plus que la force pour maintenir une présence consistante en Afrique.

Plus de 200 intellectuels Africains affirment que le bombardement de la Libye par l’OTAN est illégal et entre dans le cadre d’une recolonisation du continent.
Par LIVHUWANI MAMMBURU, Business Day (Afrique du Sud) 24 août 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un groupe de personnalités africaines a publié une déclaration pour avertir que l’Afrique était sur le point d’être recolonisée au moment où l’OTAN poursuit son soutien aux rebelles Libyens.
S’exprimant aujourd’hui devant les media à Johannesburg, ces personnalités ont rendu publique une lettre déplorant « le détournement du Conseil de Sécurité de l’ONU pour s’engager dans une diplomatie militarisée afin d’obtenir un changement de régime en Libye » et la « marginalisation de l’Union Africaine. »

Le chef du département de science politique de l’université de Johannesburg, le professeur Chris Landsberg a parlé au nom du groupe et dit que l’OTAN a violé le droit international.
“L’OTAN s’est ouvertement donné le droit de chercher à atteindre l’objectif d’un changement de régime et donc de recourir à la force et à d’autres moyens pour renverser le gouvernement de Libye, des objectifs qui sont en contradiction avec les décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU, » a déclaré Landsberg.

La lettre a été signée par plus de 200 importantes personnalités africaines dont l’ancien président de l’African National Congress Thabo Mbeki, le professeur Shadrack Gutto de l’université d’Afrique du Sud, l’ancien ministre des services de renseignements Ronnie Kasrils, le professeur Chris Landsberg, chef du département de science politique de l’université de Johannesburg, le professeur Mahmood Mamdani de l’université de Columbia, l’ancien vice-ministre des affaires étrangères Aziz Pahad, l’écrivain et poète Wally Serote et de nombreux autres Africains influents.

Serote a déclaré que la feuille de route de l’Union Africaine reste la seule voie vers la paix pour le people libyen.
“L’Union Africaine est pour la paix, la démocratie et la liberté pour tous les peoples. C’est ce rôle que l’Union Africaine veut toujours jouer que ce soit en Côte d’Ivoire, au Soudan, en Libye ou dans n’importe quel autre pays du continent, c’est le but de l’Union Africaine. Elle a un plan à mettre en place, » a affirmé Serote.

On ne sait pas avec certitude si les dirigeants de l’Union Africaine ont approché les rebelles Libyens ou le gouvernement pour connaître leurs points de vue avant de faire la déclaration.

Le dirigeant Libyen Mouammar Kadhafi, à la tête du pays depuis 42 ans, voit son pouvoir sur le point de s’effondrer après des mois de bombardements aériens de l’OTAN qui ont provoqué la fuite de la majeure partie de ses troupes alors que les forces rebelles prenaient le contrôle de la capitale avec l’assaut spectaculaire sur le QG de Bab al-Azizia hier.

Kadhafi lui-même est resté insaisissable. Il a été vu la dernière fois il y a deux mois.

Les combattants rebelles ont fêté l’événement sur la place Verte rebaptisée place des martyrs par les rebelles à Tripoli hier, a signalé Reuters.

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