Il n'y a pas qu'en France qu'on caillasse des autobus. J'allais écrire malheureusement, quoique...
Cette activité est également pratiquée dans cet étrange Etat qui se dit Juif, pour les Juifs.
La différence réside dans les motivations et le profil des caillasseurs. Dans l'hexagone les caillasseurs sont de jeunes gens aux motivations floues, entre désir de manifester une rancoeur en déshérence de débouchés politiques et activisme mâtiné d'imitation, dépourvu d'arrière-plan idéologique, avec le résultat lamentable qu'on a pu constater en région parisienne et surtout à Marseille.
Un émeutier revêtu de son accoutrement caractéristique. Ces individus, soit disant propriétaires du sol palestinien, s'expriment en yiddish selon le Yedioth. A ma connaissance le yiddish n'est pas une langue native de Palestine ou du Moyen-orient.
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La situation est un peu différente chez les sauvages de Sion. L'édition datée du 6 novembre du journal sioniste Yedioth rapporte que des "Dizaines d'hommes ultra-orthodoxes ont jeté des pierres dimanche soir sur des bus de la compagnie Egged dans la ville de Beit Shemesh, près de Jérusalem, pour protester contre le fait que les bus ne soient "pas kosher" (sans séparation entre hommes et femmes)".
On lit également qu'un conducteur a été légèrement blessé tandis qu'un autre a été obligé de tirer des coups de feu en l'air pour pouvoir fuir les émeutiers. Oui, vous avez bien lu, les chauffeurs de bus sont munis d'armes à feu, comme les conducteurs de diligence au temps du far-west. Vous me direz que ce n'est qu'un des nombreux points communs entre les USA du temps des cow-boys et l'entité sioniste même si les Palestiniens n'ont pas l'intention de subir le sort des Indiens.
"Dans les lignes de bus "kosher," les hommes s'asseoinet à l'avant et les femmes à l'arrière. Les femmes accèdent au bus par la porte arrière et le conducteur n'a pas le droit de mettre la radio."
L'article ajoute que la compagnie de bus avait mis en place une telle ligne sans toutefois satisfaire aux exigences très strictes de certains habitants du quartier.
Ces troubles s'ajoutent à ceux suscités par la gay pride de Jérusalem, les ultra-orthodoxes mettant le feu à tout ce qui leur tombe sous la main, s'attaquant à des policiers et jetant des pierres sur les voitures.
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Alors quoi maintenant? Eh bien scrutez vos journaux franchouillards et voyez ce qu'on vous raconte (ou ne vous raconte pas) sur cette affaire.
Parce que je vous fiche mon billet que si ces incidents s'étaient produits à Alger ou au Caire, moult défenseurs des droits des femmes (version BHL, Redeker etc.) auraient déjà affûté leurs plumes.
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