La presse parle d’un acte raciste Deux adolescents algériens poignardés à Glasgow
par Mohamed Khellaf (Le jeune Indépendant, Algérie, 21 novembre 2006)
Deux adolescents algériens ont été poignardés, vendredi dernier, à la sortie de leur collège par un groupe d’au moins vingt jeunes Ecossais qui s’étaient attaqués auparavant à un jeune réfugié afghan dans un quartier de Glasgow en Ecosse.
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L’agression, qualifiée de raciste par la presse, a suscité une vive émotion parmi la communauté algérienne. L’incident a eu lieu en milieu d’après-midi près du collège Drumchapel, lorsque Shamseddine Rebika, 17 ans, et son frère Oussama, 18 ans, ont porté assistance au jeune garçon afghan qui avait été poignardé à la jambe par le gang.
Lors de leur tentative de porter assistance à l’enfant afghan qui était tombé par terre la jambe ensanglantée, la bande était revenue et deux d’entre eux avaient assené des coups de couteaux à la poitrine et au dos de Shamseddine qui lui ont perforé le poumon droit tandis que son frère aîné avait été blessé au bras.
L’agression, qualifiée de raciste par la presse, a suscité une vive émotion parmi la communauté algérienne. L’incident a eu lieu en milieu d’après-midi près du collège Drumchapel, lorsque Shamseddine Rebika, 17 ans, et son frère Oussama, 18 ans, ont porté assistance au jeune garçon afghan qui avait été poignardé à la jambe par le gang.
Lors de leur tentative de porter assistance à l’enfant afghan qui était tombé par terre la jambe ensanglantée, la bande était revenue et deux d’entre eux avaient assené des coups de couteaux à la poitrine et au dos de Shamseddine qui lui ont perforé le poumon droit tandis que son frère aîné avait été blessé au bras.
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Shamseddine avait été transporté à l’hôpital où il se trouve depuis dans une unité de soins intensifs. Selon le témoignage d’Oussama, les agresseurs étaient en embuscade à Kinfauns Drive, rue proche du lycée, à guetter «les têtes d’étrangers», précisant que les agresseurs avaient proféré des propos racistes à leur égard et portaient tous des armes blanches.
Les deux jeunes Algériens s’apprêtaient à prendre le bus lorsqu’ils ont aperçu les 20 jeunes skinheads qui ruaient de coups le jeune garçon, près du lycée. «On croyait qu’il s’agissait d’une bagarre entre lycéens et on avait été les raisonner», a affirmé Oussama qui a ajouté que lui et son frère ne pouvaient pas savoir qu’il s’agissait de skinheads, étant donné que tous les membres du gang portaient des foulards.
Le groupe les a ensuite attaqués, en les faisant tomber par terre et en leur assénant des coups de poignards. Le collège est connu pour abriter de nombreux réfugiés dans le cadre d’un programme d’insertion qui englobe les écoliers étrangers et les Ecossais.
Shamseddine avait été transporté à l’hôpital où il se trouve depuis dans une unité de soins intensifs. Selon le témoignage d’Oussama, les agresseurs étaient en embuscade à Kinfauns Drive, rue proche du lycée, à guetter «les têtes d’étrangers», précisant que les agresseurs avaient proféré des propos racistes à leur égard et portaient tous des armes blanches.
Les deux jeunes Algériens s’apprêtaient à prendre le bus lorsqu’ils ont aperçu les 20 jeunes skinheads qui ruaient de coups le jeune garçon, près du lycée. «On croyait qu’il s’agissait d’une bagarre entre lycéens et on avait été les raisonner», a affirmé Oussama qui a ajouté que lui et son frère ne pouvaient pas savoir qu’il s’agissait de skinheads, étant donné que tous les membres du gang portaient des foulards.
Le groupe les a ensuite attaqués, en les faisant tomber par terre et en leur assénant des coups de poignards. Le collège est connu pour abriter de nombreux réfugiés dans le cadre d’un programme d’insertion qui englobe les écoliers étrangers et les Ecossais.
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Les agresseurs avaient agi en connaissance de cause et s’étaient attaqués délibérément aux victimes, a précisé le quotidien The Scotsman qui a repris l’information. Le journal avait également indiqué que la famille du jeune Afghan avait refusé de révéler l’identité de son enfant par crainte de représailles.
La famille s’est juste contentée d’affirmer qu’il s’agissait bien d’une «descente de ce groupe pour casser de l’étranger». L’enfant a été soigné avec quelques points de suture à la jambe et se repose chez lui. Shamseddine, qui étude l’informatique à l’école d’Anniesland, a précisé que lui et son frère ne s’étaient pas rendu compte qu’ils avaient été poignardés.
Mais une fois ayant réussi à prendre le bus, des passagers les avaient avertis qu’ils saignaient. Outré, son frère a juré qu’Oussama ne reviendra pas à cette école qui est apparemment la cible d’attaques racistes révélant que trois autres agressions, dont l’une contre un Sikh de 15 ans, s’étaient déjà produites par le passé.
Les agresseurs avaient agi en connaissance de cause et s’étaient attaqués délibérément aux victimes, a précisé le quotidien The Scotsman qui a repris l’information. Le journal avait également indiqué que la famille du jeune Afghan avait refusé de révéler l’identité de son enfant par crainte de représailles.
La famille s’est juste contentée d’affirmer qu’il s’agissait bien d’une «descente de ce groupe pour casser de l’étranger». L’enfant a été soigné avec quelques points de suture à la jambe et se repose chez lui. Shamseddine, qui étude l’informatique à l’école d’Anniesland, a précisé que lui et son frère ne s’étaient pas rendu compte qu’ils avaient été poignardés.
Mais une fois ayant réussi à prendre le bus, des passagers les avaient avertis qu’ils saignaient. Outré, son frère a juré qu’Oussama ne reviendra pas à cette école qui est apparemment la cible d’attaques racistes révélant que trois autres agressions, dont l’une contre un Sikh de 15 ans, s’étaient déjà produites par le passé.
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L’incident a suscité une vive indignation parmi la communauté algérienne en Ecosse et également parmi de nombreux Ecossais de souche qui avaient dénoncé dans les colonnes de The Scotsman ce qu’ils qualifient de politique raciale contre les musulmans, savamment orchestrée par le gouvernement Blair.
Robina Qureshi, directrice de l’association «action sociale» en faveur des réfugiés, a affirmé qu’il s’agit d’une agression motivée par le climat de haine qui sévit en Grande-Bretagne et qui a été mis en branle par le gouvernement et les médias.
L’incident a suscité une vive indignation parmi la communauté algérienne en Ecosse et également parmi de nombreux Ecossais de souche qui avaient dénoncé dans les colonnes de The Scotsman ce qu’ils qualifient de politique raciale contre les musulmans, savamment orchestrée par le gouvernement Blair.
Robina Qureshi, directrice de l’association «action sociale» en faveur des réfugiés, a affirmé qu’il s’agit d’une agression motivée par le climat de haine qui sévit en Grande-Bretagne et qui a été mis en branle par le gouvernement et les médias.
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C’est une agression qui porte un coup à un lycée qui constituait une vitrine pour la politique d’insertion des minorités ethniques mise en place par le gouvernement écossais. Suite à cette agression, un jeune avait été arrêté par la police et placé en garde à vue tandis que 19 autres sont encore en liberté.
Il devra comparaître, aujourd’hui, devant la cour du shérif de Glasgow. Selon un responsable du gouvernement, les attaques à caractère raciste sont de plus en nombreuses en Ecosse depuis l’année 2001. M. K.
C’est une agression qui porte un coup à un lycée qui constituait une vitrine pour la politique d’insertion des minorités ethniques mise en place par le gouvernement écossais. Suite à cette agression, un jeune avait été arrêté par la police et placé en garde à vue tandis que 19 autres sont encore en liberté.
Il devra comparaître, aujourd’hui, devant la cour du shérif de Glasgow. Selon un responsable du gouvernement, les attaques à caractère raciste sont de plus en nombreuses en Ecosse depuis l’année 2001. M. K.
L'islamn ces mauvais pour la santée.
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