Justin Bieber est un très jeune (17 ans) artiste Canadien qui jouit, d’après ce que j’ai cru comprendre, d’un énorme succès international aussi bien pour ses « talents » de chanteur que de comédien. Les guillemets dont j’ai entouré le mot talents ne sont absolument pas péjoratifs, ils signifient seulement que je n’ai pas encore la moindre idée de son style de musique ou des films ou feuilletons dans lesquels il a joué.
Ce jeune chanteur-comédien se trouve en ce moment en visite dans l’entité sioniste où il doit d’ailleurs donner un concert jeudi soir. Outre ce concert, une rencontre avec Benjamin Netanyahou, le premier ministre du gang sioniste, était prévue mais vient d’être annulée.
Quand on lit la presse, on a du mal à savoir qui était demandeur d’une rencontre entre le premier ministre sioniste et le jeune chanteur canadien car aucun organe d’information n’en parle explicitement.
Un article du Figaro nous laisse quand même supposer que c’était le gangster sioniste qui était demandeur mais que c’est également lui qui a décidé d’annuler la rencontre, au motif nous dit Le Figaro, que le jeune chanteur avait refusé de rencontrer
des adolescents de la bande de Gaza, dont le bus scolaire avait été touché par une roquette la semaine dernière.
Diantre, Netanyahou voulait donc que Justin Bieber fasse connaissance avec de jeunes Palestiniens enfermés dans la bande de Gaza et soumis aux bombardements de sa propre armée ?
Non, c’est juste Le Figaro qui anticipe sur la réoccupation de la bande de Gaza par les délinquants sionistes. Parce que les jeunes en question sont des ressortissants de l’entité sioniste qui se trouvaient dans un bus circulant dans la région proche de la bande de Gaza.
Ce sur quoi tout le monde semble être d’accord, c’est qu’il y a bel et bien eu refus par l’entourage du jeune chanteur d’une rencontre avec les victimes pour éviter une instrumentalisation médiatique.
Là aussi, Europe 1 a du mal avec la réalité, car si l’instrumentalisation passe par les media, sa finalité est politique.
Un article de la Jewish Chronicle remet en ordre une réalité que nos journaux ont décidément du mal à nous rapporter. On peut lire notamment ce qui suit:
On avait compris que le chanteur adolescent, pour la première fois en Israël où il doit jouer ce jeudi à Tel Aviv, avait sollicité une rencontre avec le premier ministre Israélien.Cependant, après le refus par la vedette de rencontrer un groupe de jeunes du sud d’Israël touchés par une salve de roquettes tirée par des terroristes depuis la frontière avec Gaza, M. Netanyahou a déclaré que la rencontre n’aurait pas lieu.Selon le journal israélien Ynet, un porte parole du chanteur a déclaré: “Nous avons reçu une requête du bureau du premier ministre pour une rencontre avec Justin Bieber et tout de suite après, des informations faisaient état que Bieber avait demandé à rencontrer le premier ministre.“La rencontre été annulée après que nous ayons décidé qu’il n’y aurait pas de rencontres politiques.
Je ne suis pas du tout certain que, compte tenu de son jeune âge, Justin Bieber s’intéresse vraiment, ou même comprenne quelque chose, à la politique et à ce qui se passe au Proche Orient. Je ne vois pas non plus ce qu’une rencontre avec le chef de la meute sioniste lui aurait rapporté en termes de popularité car j’ai l’impression que cette dernière atteint des sommets que peu d’artistes ont connus au même âge.
Il est par contre clair, ainsi que le conclut l’article de la Jewish Chronicle, que Benjamin Netanyahou attendait de son côté un effet de propagande pour l’Etat sioniste [a PR effect] :
Le “sommet” Justin Bieber – Benjamin Netanyahou est devenu la dernière victime de la propagande et de la manipulation.
Ce Justin Bieber est finalement plus courageux que nombre d'hommes politiques qui se couchent au premier froncement de sourcils d'un premier ministre sioniste.
Pipole.net rend compte de manière assez exacte, mais trop laconique, de cet enchaînement de circonstances.
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