vendredi 8 janvier 2010

Quelques centaines de millions de terroristes Musulmans

Dans la mise en garde contre le danger posé par le terrorisme dit islamique, le djihad global dans le vocabulaire des milieux néoconservateurs, la coutume est de préciser que ce danger lié à l'islamisme radical ne doit pas donner lieu à amalgame avec l'ensemble des Musulmans qui sont majoritairement pacifiques ou du moins "modérés." Un musulman modéré étant celui qui accepte la dictature quand elle convient à l'Occident et se satisfait des ingérences de ce même Occident.
 Quel Musulman ne se sentirait-il pas rassuré par le fait qu'on se garde de le mettre, lui, dans la minorité des perturbateurs et des fanatiques dangereux?
Très bien, mais qu'est-ce que veulent dire dans la bouche de ces politiciens et autres spécialistes les termes 'majoritairement,' 'dans leur grande majorité' etc.?
En fait il ne s'agit de rien d'autre qu'une déclaration hypocrite qu'on contredit généralement immédiatement après l'avoir faite.
Comme on peut le constater dans une déclaration publique, sur Fox News, faite par Ed Koch, l'ancien maire de New York et sur laquelle le site TPM attire notre attention.
Dans la séquence ci-dessous, l'ancien maire qui réagit à tentative d'attentat d'Umar Farouk Abdulmutallab (surnommé aux Etats Unis 'underbomber' en référence à la dissimulation d'explosifs dans son slip) explique que :

Bien sûr, l'immense majorité des Musulmans, ils sont 400 millions, ne sont pas des terroristes. Mais il y en a des centaines de millions qui le sont. Ils veulent tuer tous les Chrétiens, tous les Juifs, tous les Hindous qui ne veulent pas se convertir. Et on doit en parler.


Le chiffre de 400 millions m'a interloqué. En effet les statistiques donnent un peu plus d'un milliard de Musulmans dans le monde. Se pourrait-il qu'Ed Koch se trompe à ce point sur le nombre de Musulmans dans le monde? Il est effectivement possible que ses sources de la hasbara l'aient induit en erreur. L'autre possibilité est qu'il voulait dire que sur l'ensemble des Musulmans, 400 millions ne seraient pas, selon lui, des terroristes. Si c'est la bonne éventualité, alors d'après Ed Koch, c'est en fait la majorité des Musulmans qui doit être classée dans la rubrique terrorisme.

Quoi qu'il en soit, l'estimation à plusieurs centaines de millions du nombre de terroristes islamofascistes évoque plus une guerre de civilisations qu'une simple guerre contre le terrorisme.
D'autant que les cibles de ces islamofascites sont dans l'ordre: les Chrétiens (tous), les Juifs (tous), les Hindous (tous).
Il est d'ailleurs intéressant de voir comment cette petite liste correspond tout à fait aux préoccupations actuelles du sionisme. En dehors de l'entité sioniste, les Juifs sont surtout présents dans des pays Chrétiens, priés de déclarer la guerre à l'Iran. Tandis que l'Inde est un pays dans lequel le sionisme met beaucoup d'espoirs en sa qualité de puissance de premier plan de demain.
Curieusement, ces trois acteurs semblent avoir été impliqués dans l'attentat manqué du vol 253: les Etats Unis puissance chrétienne (selon Bush), le sionisme en tant que représentant auto-proclamé du judaïsme (avec la société basée à Tel Aviv chargée d'assurer la sécurité, ou plutôt, l'insécurité à l'aéroport d'Amsterdam et l'hindouisme en la personne de ce monsieur "bien habillé" qui a aidé l'underbomber Nigérian à embarquer sans encombre dans l'avion à destination de Détroit.

Cette propagande sioniste est vraiment lourdingue mais d'une certaine efficacité cependant, au moins aux Etats Unis, grâce à son rabâchage sur certaines chaînes de télévision où certains journaux. Gardons en mémoire aussi que quand la presse parle d'émotion de l'opinion etc., elle parle avant tout des réactions de ses confrères et des politiciens amenés à intervenir dans la presse. Et ceci dans un contexte où la pluralité de la presse et des médias s'avère de plus en plus relever de la fiction.
Si on prend par exemple la menace iranienne, sa représentation se construit d'abord dans les cercles autorisés des politiques et des médiats pour être présentée à une opinion à qui on assure que ce sont ses sentiments dont la fameuse presse parle. Le plus difficile étant de créer le climat émotionnel, la peur, le plus favorable à l'émergence des opinions recherchées que des sondages judicieusement élaborés et réalisés aux moments opportuns viendront confirmer. Le site Les Mots sont Importants vous propose un certain nombre d'exemples de construction de l'opinion dans une démocratie moderne, la France en l'espèce.

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