mercredi 12 octobre 2011

Méthodes sionistes de domptage de la presse


BICOM est une officine sioniste qui sévit en Grande Bretagne où elle s’occupe de «driver» politiciens et journalistes dans le sens des intérêts sioniste. Comme souvent, cette officine prend l’allure d’un organisme à but non lucratif alimenté par des donations déductibles des impôts. Une manière de faire en quelque sorte d’une pierre deux coups : financer la propagande sioniste et alléger sa note d’impôts, voire même recycler de l’argent aux origines louches.
Sa directrice, Mme Fitzsimmons, affirmait en 2009 que son organisation était «indépendante» et ne subissait pas l’influence de ses bailleurs de fonds. Nous sommes bien entendu priés de la croire sur parole. 
Ce qui est par contre certain, c’est que son officine comme d’autres qui agissent en faveur du régime sioniste n’a qu’une préoccupation : empêcher toute information et analyse indépendante, c’est-à-dire tendant vers l’objectivité, concernant la conflit palestino-sioniste.
En septembre dernier, la même Mme Fitzimmons a commis une boulette et a envoyé par erreur aux organes de presse figurant dans son carnet d’adresses un courriel destiné en fait aux généreux donateurs dont son organisation est indépendante, à qui elle rendait compte de ses succès dans la domestication de journalistes Britanniques.
Cet incident scandaleux dont la presse Outre Manche n’a pas beaucoup parlé (et pour cause) n’a suscité qu’un léger embarras à Bicom, Mme Fitzimmons n’ayant a aucun moment envisagé de démissionner, ni craint d’être sanctionnée.
Il est vrai que Mme Fitzimmons aurait eu bien tort de se faire du souci…

Totally Jewish (UK) 22 septembre 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri
Il y avait des visages penauds cette semaine à Bicom (Britain Isræl Communication and Research Centre) quand un courriel rédigé par sa directrice à destination des donateurs a été envoyé par mégarde aux organes de presse figurant dans la base de données de l’organisation.
Le courriel, envoyé par Loma Fizsimmons, directrice de l’organisation dont “l’objet est de créer un environnement plus favorable à Israël en Grande Bretagne » expliquait : « Pendant le weekend, l’équipe de Bicom a été en contact avec de nombreux cadres et journalistes de la BBC et de Sky News, et s’est assurée que la ligne rédactionnelle la plus favorable objectivement soit adoptée, et a proposé des intervenants (talking heads) pertinents en fonction de l’actualité traitée.»
Elle ajoutait : «Bicom a une des présentatrices vedettes de la BBC dans une délégation sur mesure. Quand elle avait préparé son premier voyage dans la région [du proche Orient], Sophie Long avait contacté Bicom pour voir si nous pouvions l’aider à rencontrer des gens dans la région. Sophie passe en ce moment ses trois jours de voyage avec Bicom israël, où elle découvre la vieille ville de Jérusalem, rencontre Mark Regev [porte parole du gouvernement israélien] … et visite Ramallah et Sderot. »

Plus gênante cependant était la révélation selon laquelle Fitzimmons – une ancienne présidente de la NUS (National Union of Students] et députée travailliste de Rochdale – avait briefé Jonathan Ford, le commentateur le plus en vue du Financial Times pour son article principal » dans le journal.


Elle observait que Bicom était en « contact régulier ave David Goodhart, le rédacteur en chef de Propspect magazine pour l’aider en lui apportant des informations sur le prochain vote à l’ONU sur un Etat palestinien. »

Un porte parole de Bicom a déclaré à Jewish News que cette “erreur administrative” était « légèrement embarrassante ». Il a souligné qu’on n’avait pas « demandé [à Fitzimmons] de démissionner pas plus qu’elle n’a proposé sa démission. »

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