Les salariés du quotidien parisien France-Soir sont en grève, en opposition à un plan de reprise par Jean-Pierre Brunois et Olivier Rey qui prévoit le suppression de la moitié des emplois et la transformation de ce quotidien sur le modèle du Sun britannique, propriété du magnat Rupert Murdoch.
En réalité il y a longtemps que France Soir n'a plus de journal que le nom. Son dernier accès de notoriété tient à la publication, au nom de la liberté d'expression bien entendu, des caricatures danoises sur le prophète de l'Islam. Vaine tentative pour remonter l'audience et le tirage d'un quotidien moribond.
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Que les journalistes et autres personnels tiennent à défendre leur gagne-pain, rien de plus normal. Encore faudrait-il qu'ils se gardent d'invoquer à ce propos les valeurs supposées fonder le journalisme.
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Mais comme dans la presse française on n'est pas regardant quand il s'agit de son propre bien-être, les salariés préfèrent au plan Brunois/Roy qui ferait selon eux de France-Soir le "le premier quotidien d'extrême droite en France", le plan de reprise d'Arcadi Gaydamak.
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Il est clair que la reprise du journal par Gaydamak correspond aux critères de l'éthique journalistique à la française, c'est le moins qu'on puisse dire.
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Et dire que ces gens s'étonnent de la diminution de la diffusion payante de la presse quotidienne en France. Que France-Soir disparaisse et bon débarras.
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