vendredi 11 décembre 2009

Le lobby qui n'existe pas n'existe pas non plus en Australie

Le lobby sioniste n'existe pas. Non, c'est seulement un fantasme d'antisémites. Mais il est cependant étrange de constater la force de ce quelque chose qui n'existe pas. En Australie, par exemple, cette chose qui n'existe pas soit se réjouit, soit s'inquiète (c'est plus rare) des prises de positions des responsables politiques.
Et ce truc qui n'existe pas nous dit lui-même que tout en n'existant pas, il a le pouvoir de faire exister, ou pas, quelqu'un en tant que premier ministre de l'Australie.
Illustration par la traduction partielle d'un article paru dans le Jewish Community Online du 10 décembre 2009 et intitulé:

Notez que l'article montre que les membres du lobby en question ne se font aucune illusion sur les sentiments réels de leurs clients et que les postures adoptées par ces derniers dépendent plus de leur volonté de réaliser une ambition personnelle que de convictions réelles, tout au moins s'agissant des problèmes du Moyen Orient. D'où un mépris assez perceptible dans la bouche d'un dirigeant du lobby qui n'existe pas.

En janvier 2009, Mme Gillard qui visait le poste de Premier Ministre s'était tenue aux côtés d'Israël dans ses bombardements du Hamas à gaza, en dépit d'une vague de protestations de la part d'organisations pro-palestiniennes.

En mai, l'Australie a boyvotté la conférence de l'ONU contre le racisme à Genève (la Grande Bretagne était présente) et en novembre, a voté contre le rapport Goldstone à l'ONU (la Grande Bretagne s'était abstenue).

Le facteur peut-être le plus remarquable dans l'histoire d'amour du parti travailliste avec Israël n'est pas M. Rudd (l'actuel premier ministre travailliste, NdT)), mais Mme Gillard qui avait été à un moment une source d'inquiétude pour les dirigeants Juifs (Julia Gillard était soupçonnée d'être moins ultra sioniste que M. Rudd), NdT).
Dimanche dernier, après un discours plein d'effusions à Melbourne devant l'Australia Israel Leadership Forum, au cours duquel elle a décrit cette conférence de deux jours comme "un genre de conversation particulière entre amis," elle a dansé la hora (danse des balkans) avec des femmes juives tandis que près de l'hôtel 150 manifestants se heurtaient à la police.

Se peut-il que la vice-premier ministre d'origine Galloise ait été convaincue de la véracité des positions d'Israël, s'étant rendu là bas par deux fois ces dernières années? Où a-t-elle cédé sur ce sujet suite à des pressions réelles ou supposées?

Où y-a-t-il une troisième possibilité? Comme un dirigeant Juif le dit, "Elle veut être la première femme premier ministre de l'Australie et elle sait que cela signifie s'attirer les faveurs des Juifs."

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