jeudi 3 décembre 2009

Du supposé crime antisémite au véritable crime d'une mafia en plein boom

Google News a procédé à un nettoyage efficace, mais on peut quand même retrouver la trace de ce que, aux USA, on qualifie de "hate crime," une notion extensible à l'infini qui permet aux autorités judiciaires d'inculper ou de poursuivre des gens qui ont commis des délits ou des crimes qui n'entrent pas nécessairement dans la rubrique des délits ou crimes racistes.
Cette notion, qui a sans doute une utilité, je ne le conteste pas complètement, est, une fois inscrite dans le droit, le principal levier qu'utilisent les responsables du lobby sioniste aux USA pour menacer ou engager des procédures contre tel ou tel mal pensant. Parfois, elle sert simplement à stigmatiser le discours de l'autre et à le rendre inaudible et infréquentable.


Pardonnez ce détour, et revenons maintenant à ce "hate crime" qui avait fait deux blessés par balles le 29 octobre dernier dans le parking souterrain d'une synagogue de Los Angeles. Après des publications journalistiques initialement abondantes sur ce crime, on peine aujourd'hui à retrouver ces fameux articles qui parlaient de "hate crime," de crime antisémite. Tout ce que j'ai pu retrouver, c'est un article de synthèse sur ce genre de crimes et qui inclut ce qui s'est passé à la synagogue.
C'est que maintenant, il n'est plus question de crime antisémite mais, plus banalement si j'ose dire, de l'action d'une bande criminelle originaire de l'entité sioniste, une mafia qui est en plein boom en ce moment en Californie.



Los Angeles Daily News (USA) 3 décembre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri


Deux hommes victimes de tirs aux jambes dans une synagogue de North Hollywood il y a cinq semaines - dont l'un qui apparemment était au mauvais endroit au mauvais moment, ont été "kneecapped" (tirer aux genoux, avertissement mafieux) dans le cadre d'un avertissement "relié à une organisation criminelle," affirme un officier supérieur de la police de Los Angeles (LAPD).


L'activité du crime organisé israélien à Los Angeles "a un peu empiré" récemment, et le 29 octobre une fusillade ) la synagogue sépharade Adat Yeshurun Valley de Sylvan Street en a été un exemple, déclare Michael P. Downing, sous-chef de la police de Los Angeles.

Downing a tenu ces propos en début de semaine pendant une interview accordée au Jerusalem Post à Tel Aviv où il participait à la conférence Safe City Solutions (solutions pour la sécurité urbaine) traitant du crime organisé et du terrorisme.


Downing, qui dirige le bureau de l'anti-terrorisme et du renseignement criminel du LAPD, était de retour mercredi à Los Angeles lorsqu'il a donné une interview au Los Angeles Times où il a précisé ses assertions au sujet de la fusillade de la synagogue.

"C'est une piste que nous suivons, mais nous n'avons pas encore fait nos conclusions définitives," a déclaré Downing au Times. Personne n'est absolument certain que la fusillade était reliée au crime organisé, a-t-il dit.

Les tirs s'étaient produits vers 18h20 le 29 octobre dans un parking sous les locaux de la synagogue située 12405 Sylvan Street, avait indiqué la police.

Les deux victimes venaient juste d'arriver dans deux véhicules distincts pour le service religieux du matin et ont reçu des tirs dans les jambes après être sortis de leurs voitures, avait déclaré Michael Moore, sous-chef du LAPD. Il avait précisé que le tireur n'avait pas parlé aux victimes avant d'ouvrir le feu.

"Les enquêteurs que, en ne faisant pas de sommation, le tireur avait tenté de tuer l'homme et que son arme a mal fonctionné," avait déclaré Richard French, porte parole du LAPD.

"Alors qu'il essayait de faire fonctionner son arme, la seconde victime a vu et entendu ce qui se passait et s'est approchée du tireur," avait expliqué French, et "à ce moment, le suspect a tiré sur les deux victimes."

Le tireur s'est ensuite enfui à pied. Aucune arrestation n'a été effectuée.

Des sources judiciaires ont indiqué au Times que le deuxième homme est considéré comme ayant été au mauvais endroit au mauvais moment.

Au début, les autorités avaient craint que les tirs soient liés au terrorisme ou à un crime raciste mais avaient écarté cette éventualité quelques heures après la fusillade.

"Ca ne cadrait pas," a déclaré Downing au jerusalem Post. "Les deux victimes ont reçu des balles aux genoux. Ce qui ne colle pas avec une action terroriste. Ca ressemblait à une frappe ciblée, chirurgicale."

Il a expliqué que les victimes "avaient été ciblées en manière de dernier avertissement en lien avec une organisation criminelle".


Quant aux activités de cette organisation criminelle, on peut lire dans le San Francisco Chronicle du 2 décembre que:
Le crime organisé israélien était responsable d'un nombre croissant d'escroqueries immobilières, de vente de drogues et d'autres crimes.
Downing n'a pas quantifié cette augmentation, disant seulement qu'elle était "un peu plus qu'une petite hausse."




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