samedi 4 février 2012

L'Indiana Jones de la Torah devant ses juges ou l'arnaque à l'holocauste du rabbin Menachem Youlus


Je vous avais déjà parlé de ce rabbin qui se faisait passer pour l’Indiana Jones des vieux écrits bibliques (rouleaux de la Torah) qu’il prétendait avoir retrouvés dans les camps de concentration de la deuxième guerre mondiale et qu’il revendait au prix qu’on peut exiger pour des reliques anciennes. Très cher.
Son arnaque va bientôt trouver sa conclusion devant un tribunal où il vient de plaider coupable, sur le conseil de son avocat Benjamin Brafman, qui est aussi celui de D.S.K.
Le procureur a stigmatisé l’exploitation des émotions liées à « l’holocauste » dans le but d’en tirer un profit.

Outre que ce n’est pas la première fois qu’un filou exploite la «mémoire» de la déportation pour en obtenir de l’argent et de la notoriété, il est clair que ce même jugement peut s’appliquer à l’entité sioniste qui ne cesse d’exploiter de manière éhontée cette «mémoire» pour justifier tout ses crimes et toutes ses rapines.


Il avait dupé des investisseurs en leur faisant croire qu’il avait découvert les rouleaux [sacrés] à Bergen-Belsen et à Auschwitz, les camps de l’holocauste.

Par Robert Gearty et Tracy Connor, New York Daily News (USA) 2 février 2012

Un rabbin qui s’autoproclamait “l’Indiana Jones Juif” a reconnu jeudi qu’il était le véritable méchant dans une arnaque digne du cinéma hollywoodien.

Menachem Youlus, un libraire de Baltimore, a plaidé coupable devant un tribunal fédéral de Manhattan d’avoir fabriqué le tissu de mensonges qui a berné un milliardaire philanthrope.

Il risque jusqu’à cinq années de prison pour avoir créé une oeuvre caritative bidon sur la base d’histoires inventées de sauvetage de Torahs de l’époque de l’holocauste, pour vendre des contrefaçons et empocher l’argent.

«Je sais que ce que j’ai fait était mal et je regrette profondément ma conduite», a déclaré Youlus au tribunal.

Son avocat, Benjamin Brafman, a expliqué que le plaidoyer coupable «met fin au terrible voyage d’un homme animé des meilleurs intentions mais qui, au bout du compte, s’est égaré dans une conduite frauduleuse.»

Le ministère public a inculpé Youlus, 50 ans, d’avoir fabriqué de toutes pièces des histoires fantastiques de prouesses réalisées à l’étranger pour impressionner les donateurs de son association caritative.

Il prétendait avoir utilisé un détecteur de métaux pour déterrer une boîte métallique contenant des rouleaux de la Torah enfouie dans le camp de concentration d’Auschwitz.

Menachem Youlus dans sa librairie, au temps où ça roulait pour lui


Il avait vendu la relique supposée à un investisseur David Rubinstein, qui en a fait don à la synagogue central de Manhattan, et il avait essayé d’obtenir de lui un don de 250 000 dollars, indique le dossier judiciaire.

Youlus avait aussi persuadé un acheteur qu’il avait découvert une Torah au camp de Bergen-Belsen en lui racontant une histoire ridicule où il trébuche sur un trou dans le coin d’un plancher [il n’y pas de plancher à Bergen-Belsen, un camp qui a été complètement rasé par les forces britanniques, NdT]

Il s’est servi de l’argent pour payer des écoles privées pour ses enfants et faire des investissements personnels.

Son plaider coupable prévoit qu’il remboursera 1,2 million de dollars à ses victimes. Il est en liberté contre une caution de 100 000 dollars en attendant le verdict qui sera prononcé le 21 juin.

Le procureur des Etats Unis Preet Bharara a observé que Youlus avait “exploité les émotions profondes attachées à un des chapitres les plus douloureux de l’histoire mondiale – l’holocauste – afin d’en tirer profit.

«Le plaider coupable d'aujourd’hui est la conclusion appropriée de cette affaire et il va maintenant être puni pour sa fraude éhontée.»

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